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PBR Rating écarte tout risque de défaut tunisien sur l’exercice 2024
20/02/2024 | 15:46
2 min
PBR Rating écarte tout risque de défaut tunisien sur l’exercice 2024

 

L’agence de notation tunisienne PBR Rating a écarté « tout risque de défaut tunisien sur l’exercice de 2024 », en dépit de la conjoncture difficile. « La résilience du tissu économique tunisien devra se maintenir », a-t-elle précisé, dans un communiqué publié mardi 20 février 2024.

Elle a affirmé que « les défis macroéconomiques en Tunisie, tels que l'inflation mesurée à 9,3 % en 2023 (en moyenne annuelle, après un taux moyen de 8,3 % en 2022 et un pic de 10,4 % sur le mois de février 2023) et le déficit commercial estimé à 17,069 milliards de dinars en 2023 (contre 25,231 milliards de dinars en 2022), ont été globalement plus maitrisés. En glissement annuel, l’économie tunisienne a bénéficié d’une stabilité (et de certaines baisses) de prix sur les marchés internationaux en 2023 ainsi que d’une politique d’approvisionnement étatique plus resserrée ».

Elle a ajouté : « La balance courante a également affiché un meilleur résultat en 2023 (-4,058 milliards de dinars soit 2,6% du PIB, contre -12.451 milliards de dinars soit 8,7% du PIB en 2022), grâce à une meilleure maîtrise de la balance commerciale et aux revenus des Tunisiens résidents à l’étranger. Le secteur touristique a également contribué à l’allégement du déficit global avec la poursuite de la consolidation des revenus extérieurs du secteur en 2023 ».

L’agence a souligné, toutefois que : « La pression sur les finances publiques reste un important point de vigilance pour la cartographie des risques tunisiens. L’Etat central prévoit un besoin de financement additionnel (hors ressources budgétaires) en 2024 de 27 milliards de dinars (dont 16 milliards de dinars d’endettement extérieur). Le paiement des échéances nationales représente un élément clef de la gestion des finances publiques avec notamment deux périodes difficiles, en février et en octobre. Malgré la conjoncture difficile, PBR Rating écarte tout risque de défaut tunisien sur l’exercice 2024 ».

« Des mesures budgétaires encore plus restrictives (notamment en matière de devises étrangères) peuvent être prises en cas de difficultés majeures de mobilisation de ressources externes. A l’instar de l’exercice 2022, toute carence de mobilisation de ces moyens, risque d’entrainer un resserrement des budgets d’investissement, de subvention et de paiement de certains fournisseurs, impactant négativement la dynamique de croissance (sur les volets investissement et consommation) », a expliqué, PBR Rating.

Pour rappel, PBR Rating a été créée en 2018. Elle est initiée et parrainée par le Conseil Bancaire et Financier (anciennement Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers).

 

D'après communiqué 

20/02/2024 | 15:46
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