L’avocate Ines Harrath a publié un statut, lundi 24 avril 2023, assurant qu’il n’y avait pas eu un nouveau mandat de dépôt émis contre le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi.
Ines Harrath réaffirme que le chef du mouvement islamiste avait comparu devant l’unité nationale d'investigation dans les crimes terroristes à la caserne de l’Aouina pour une confrontation avec un plaignant dans le cadre d’une affaire terroriste. Une affaire pour laquelle il a déjà été auditionné.
Ainsi, elle indique que Rached Ghannouchi demeure en prison suite au mandat de dépôt émis à son encontre par le juge d’instruction du 33e bureau près le Tribunal de première instance de Tunis.
Le leader d'Ennahdha Rached Ghannouchi a été arrêté et conduit à la caserne d'El Aouina, après une descente effectuée dans son domicile, lundi 17 avril 2023 durant la nuit du 26 au 27e jour du mois de ramadan.
S.H
C'est en tant qu'il est le chef d'une organisation et d'une mouvance à l'origine de méfaits, crimes et délits divers.
C'est un climat général créé par cette mouvance, des dégâts irréparables comme les divers assassinats ou la banqueroute financière pendant que sa bande ainsi que son clan érigeaient des fortunes d'origine frauduleuse.
Nul citoyen ne peut croire que Ghannouchi ait pu être tenu à l'écart des décisions de tuer deux personnalités politiques connues pour leur opposition à l'islamisme. Et aux méthodes en usage au sein de ce courant criminel.
Ce serait une erreur politique, et même une faute de réduire l'arrestation de ce monsieur à des considérations personnelles, règlements de comptes ou vengeance.
Ce serait une tromperie, aussi, que de diffuser cette version peu habile et de nature à fourvoyer les esprits immatures ou distraire les amuseurs.
Ghannouchi est le leader, le chef, le caudillo, par le rôle et la place qui est la sienne dans l'internationale islamiste.
Ennahdha n'est pas un Parti, elle est, et se révèle sa créature avec quelques compagnons, si l'on exerce son intelligence à décider les événements ayant conduit au départ volontaire, à la désertion certains de ses membres, et la réduction de cette "maison-mère" locale de la confrérie à un petit clan soudé et asservi autour de lui.
Les choses politiques relèvent de lectures politiques, comme les plantes appartiennent à la flore.
Dès lors, il ne peut être question de nous faire le procès de je ne sais quelle aversion subjective, ou jalousie, puisque nous n'avons ni admiration ni rejet de la personne, ce sont les actes du politicien responsable ès qualités que nous cherchons à mettre au clair.
La Justice est fondée à le traiter de la manière que les lois permettent, et de ce point de vue toutes les ruses n'auront aucun effet compte tenu que le leader est coupable aux yeux de l'opinion, surtout, d'avoir semé la gaine, la discorde et la terreur.