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Parution - « Le pouvoir d’un seul » : deux ans sous le régime Kaïs Saïed
14/07/2023 | 14:52
2 min
Parution - « Le pouvoir d’un seul » : deux ans sous le régime Kaïs Saïed

 

Le 25-Juillet a été un tournant historique diront certains, une dérive dangereuse, diront d’autres.  Depuis, la Tunisie est gouvernée par le seul et unique pouvoir d’un Kaïs Saïed qui, à coups de décrets, trace une nouvelle Tunisie. Une Tunisie qui n’a de contours que dans l’esprit de celui que le peuple tunisien a hissé sur le trône de Carthage, pensant ainsi se débarrasser des corrompus. 

Depuis ce 25 juillet 2021, les changements ont été multiples et à tous les niveaux. Des changements qu’une panoplie de penseurs tunisiens ont exposé dans un nouvel ouvrage « Le pouvoir d’un seul », des éditions Diwen. 

Sous la direction de Hamadi Redissi, Sana Ben Achour, Salsabil Klibi, Lotfi Ben Aissa, Hatem Chakroun, Zyed Krichen et autres… sont revenus, chacun suivant sa lecture, sa vision, sur cette période de chamboulement dans l’histoire de la Tunisie. 

Des manifestations du populisme de Kaïs Saïed, au parallèle entre le régime de celui qui se prend pour Omar ibn al-Khattâb et les définitions platoniciennes et aristotéliciennes de la tyrannie, en passant par les entorses constitutionnelles et les péripéties législatives qu’a connues le modèle de gouvernance tunisien au nom d’un supposé « peuple qui sait ce qu’il veut », les écrivains ont exposé un Kaïs Saïed « bréviaire du populisme » qui « face à un grave déficit idéologique et logistique » a souhaité « mener solitairement (des) pseudos changements en renforçant d’une manière quasi impériale un pouvoir présidentialiste » et est ainsi tombé dans une autocrate qui regroupe quatre degrés variables « dictature, tyrannie, despotisme et autoritarisme ». 

Ce coup de force du président auteur d’un détournement du pouvoir bien qu’élu par les urnes est survenu dans un contexte de pourrissement politique. Il a, d’ailleurs, « porté un coup fatal à l’ensemble de la classe politique post-soulèvement de 2011 et principalement à son acteur central : le mouvement Ennahdha ». 

Pour ce faire, il a invoqué l’article 80 de la Constitution de 2014, promulgué le décret du 22 septembre 2021, puis une constitution sur mesure où il a renoncé au principe de la séparation des pouvoirs, fait disparaître le caractère civil de l’État et renforcé l’ancrage identitaire dans la Umma islamique, comme l’explique « Le pouvoir d’un seul ». 

Le livre fait 308 pages et est disponible en librairie au prix de trente dinars. 

 

N.J  

 

14/07/2023 | 14:52
2 min
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Commentaires
Bruno
La vérité
a posté le 15-07-2023 à 10:18
Je me demande qui a financé ce bouquin. Une chose est sûre , c'est que le président de la République a démasqué les traîtres et complotistes tunisiens financés par la France et les USA et qui ont réuni leurs efforts pour écrire un torchon qui n'aura aucun impact sur la public . Mais c'est aussi une preuve que la censure dont ils parlent leur a permis de présenter au public un ouvrage antikais.
Mohammed
Reponse
a posté le à 15:30
Au lieu de dire n 'importe quoi , lisez le livre qui est tellement riche en analyses pertinentes documentées et respectant la rigueur scientifique .
Vous semblez meurtri que la censure n'a pas fonctionné pour interdire la distribution du livre. Vous êtes en retard sur votre temps et nostalgique des temps de la censure qui ne reviendront plus.
Continuez de rêver.
Connaisseur
Rectif
a posté le 14-07-2023 à 18:51
Il aurait dû titrer "Le pouvoir du PEUPLE" car TOUS les patriotes tunisiens sont SAÏD
Houcine
Des sommités pour pondre un digest.
a posté le 14-07-2023 à 18:27
Cette mobilisation pour écrire "l'Histoire immédiate" et la penser, si on peut oser ce verbe, ressemble plus à une opération politique en vue d'imposer une vision située.
Pourtant, ils auraient pu commencer par nous faire don de leur science sur les comment et pourquoi il y a une révolution avortée, récupérée, trahie.
Ensuite, nous faire la somme des faits et actes à la gloire des "frères" et de leurs petites mains, et comment un pays dont l'économie avait de la tenue et permettait aux gens de vivre, même si des poches de pauvreté et un différentiel honteux entre les régions tant en moyens qu'en infrastructures et développement, comment ce pays a été bouleversé de fond en comble et réduit à la limite de la faillite pendant que des vauriens devenaient ministres, députés et nouveaux riches.
Ils pouvaient aussi consacrer tout un livre à la terreur sous toutes ses formes, assassinats, viols, meurtres pendant que les avant-garde salafiste et autres essaimaient leur venin dans tout le territoire.
C'est peut-être par là qu'il aurait été opportun et juste de commencer.
Mais, leurs amis écroués ont des attentes, et sans doute ont-ils trouvé ce moyen de "haute volée" pour mobiliser, puisque les troupes se font rares.
Et, accessoirement faire vibrer la corde sensible des "démocrates" dont on sait qu'ils ne le sont qu'entre-eux, pour mimer la formule d'un humoriste.
On peut reprocher toutes sortes de choses à Kais Saied, on a le droit de critiquer, de souhaiter son départ, mais ceux qui ont appelé à "former un gouvernement provisoire" sont les véritables putschistes.
Il ne s'est pas enrichi, n'a pas volé les deniers publics, n'a pas favorisé le clanisme ou les petites fiefferies comme cela se faisait si ordinairement zu point que la famille Ghannouchi, par exemple recelait en son sein les décideurs de haut rang....
Nous avions atteints aux abysses, en ce temps-là.
Mais, les courageux étaient aux abonnés absents.
Je crois que cet opuscule a un tout autre objet.


zack zizou
zack zizou
a posté le à 11:22
Hors sujet !!!
The Mirror
Le Pouvoir d'un Peuple
a posté le 14-07-2023 à 17:06
Moi aussi, Monsieur Citoyen, je reviens à mon tour sur l'après 25 juillet 2021. Je ne suis pas une personnalité politique, je ne dérive pas d'une dynastie comme les Ben Achour, je ne suis payé, ni par Said, ni par Ghannouchi, je suis tout simplement un Homme Libre, dévoué pour son pays et soucieux de la vie de ses concitoyens.

En bref et sans dissertation, je dirais ceci:

- le 25 juillet a mis un terme au Pouvoir mafieux des khouanjia,
- le 25 juillet a démontré que les khouanjia achètent les paroles des autres, achètent les écrits des autres, achètent la dignité des autres, pour garder le Pouvoir,
- le 25 juillet a démontré que les khouanjia vendent la Tunisie terre, mer et air pour garder le Pouvoir.

Conclusion: si le Président Said a pu libérer la Tunisie des khouanjia, c'est grâce à un soutien populaire sans précédent. Said se considère le serviteur du peuple, il l'a dit, il le fait avec détermination, malgré l'armada de désinformation mise en place par les khouanjia.
zack zizou
zack zizou
a posté le à 11:21
Donc d'après vous mission accomplie, tout à fait , une question : et après ?
Sam laker
porte voix
a posté le à 21:28
Pour certains il est bien difficile de se séparer d'un fond de commerce qui a fait leurs fortune depuis 2011
Tunisino
Une manière
a posté le 14-07-2023 à 16:58
Une manière de lutter ou de mettre en conscience bénévole, à saluer en avance, mais Zakafouna n'a pas l'habitude de s'autocritiquer. Bénévole car 300 pages à 30 dinars, c'est juste le prix d'impression.
Gg
C'est cher...
a posté le 14-07-2023 à 16:52
...pour un livre qui "oublie" sûrement les années Nahda.
Souvenez vous...
Les grands leaders politiques assassinés, un leader syndical passé à la chevrotine, des terroristes (ou sportifs hhhh) plein les montagnes, des mines posées partout, des jeunes bergers égorgés en pleine nature, des sécuritaires explosés sur les mines, les programmes scolaires coraniques, le drapeau noir sur une faculté, les aides et dons volés par les nouveaux despotes, les administrations et corps d'état infectés par la vermine islamiste, la tentative d annexion à Ben Guerdanel, le pays vendu par tranches à vil prix aux frérots, les entreprises mises a genoux, une constitution inapplicable au serbice des pervers islamistes., toutes les entités terroristes accueillies à bras ouverts..
Vous avez la mémoire courte !
Je dirais...
la mémoire sélective
a posté le à 18:59
qui sert les intérêts de l'écrivain et ses amis.
40-TRE
Personne ne t'empeche d'écrire un livre!
a posté le à 18:33
Si quelqu'un décide d' écrire sur un livre une tranche de l'histoire de 2 ans, c'est libre à lui!
Si toi, tu veux parler d'autre chose, tu n'as qu'à écrire un livre sur le sujet qui te chante. Mais, au moins, laisse le reste de l'humanité tranquille, au lieu de critiquer à longueur de journée. Ecrire un livre, quelqu'il soit est un affort qu'il faut célébrer, et non démolir (à tort en plus)
Citoyen_H
RIEN QUE DES R'KHASS, DES VENDUS ET DES INGRATS
a posté le à 17:57
Eh oui, telle est la nature du bouffon tunisien. Des ripoux, des minus, des batou3a, des moins que rien qui vendraient leurs âmes au diable pour un paquet de Marlboro et un billet de vingt dinars.
Pour cinquante dinars, ils vendraient père, mère, femme et enfants.
C'est la pire race de vendus de la planète !!!