Le congrès du parti Afek Tounes a démarré aujourd'hui, vendredi 31 mars 2017 pour se poursuivre jusqua'au 2 avril. 

En plus du président du parti Yassine Brahim et de ses cadres et membres, le congrès, qui se tient actuellement au Palais des Congrès, enregistre la présence de plusieurs acteurs de la scène politique et de la société civile nationale. On en citera, notamment, Mehdi Jomâ, Rached Ghannouchi, Houcine Jaziri, Mohamed Ennaceur, Riadh Mouakher, Raja Farhat, Noureddine Ben Ticha, Youssef Seddik, etc.

 Lazhar karoui Chebbi qui assiste à l’ouverture du congrès pour représenter le président de la République Béji Caïd Essebsi, a apporté avec lui une lettre adressée par le président à Afek Tounes. Une lettre dans laquelle le président transmet ses hommages au parti, s’excusant de ne pas pouvoir assister à son second congrès. Il a toutefois remercié Afek pour la contribution à l'Union nationale et aux priorités de l’accord de Carthage.

Dans son discours, le militant Afek, Faouzi Ben Abderhammen, en lice pour présider le parti, a déclaré que pour réussir, il faudra laisser le passé derrière et regarder vers l’avant. « Il faut se lever pour la Tunisie, se réunir autour d’un projet commun, dépasser les difficultés et battre les ennemis de la démocratie. L'Union nationale est notre pacte social et nous devons partager le fardeau » a-t-il lancé.

Faouzi Ben Abderhammen a souligné la nécessité de valoriser le travail. « 29% des Tunisiens vivent sous le seuil de la pauvreté, les sonnettes d'alarme sont tirées et l'État n'arrive plus a être concurrentiel. L’heure est à la révolution économique, il faut arrêter le provisoire et asseoir des institutions pérennes. Où sont le CSM et le Tribunal constitutionnel ? » a-t-il ajouté sous un tonnerre d’applaudissements.