
Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a affirmé, lors d’une déclaration accordée ce lundi 3 octobre 2022, aux médias, que la levée de la compensation dans le contexte actuel du pays ne ferait qu’aggraver la crise et accroitre les tensions.
« On parle de lever la compensation alors que le salaire minimum est de 400 dinars alors qu’il devrait être au minimum à mille dinars. Avec les salaires actuels on parle de lever la compensation, c’est se moquer des Tunisiens, j’ai déjà mis en garde contre cela, surtout quand on s'en prend au pain des gens » a-t-il poursuivi.
« Nous en sommes à ne pas trouver les denrées de base, beaucoup évoquent le monopole, oui une partie est due à cela, mais la vérité est qu’on veut qu’on s’habitue à ces prix » a conclu Noureddine Taboubi.
M.B.Z
En viendraient-ils un jour à nous envier plus globalement notre 'peuple (qui) veut'?' bien, quand on sait le prendre, se laisser rouler dans la farine !
P.S.:
'?' Il y a deux filières de subventions. Personne n'oublie la 'mauvaise'?'; je rappellerai donc la 'bonne'?': celle des incitations à l'investissement et à la création emplois.(Au fait, à quand un audit. Quitte à ne pas le rendre public, à l'instar de celui de la dette !)
'?' Les européens n'hésitent pas à recourir à des subventions (massives, même) en cas de besoin: ils ont déjà mobilisé cinq cents (500) milliards D'EUROS pour atténuer l'impact de LEURS sanctions contre la Russie. Et ce montant atteindrait un trillion d'euros (soit le double) d'ici la fin de l'année³ !
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¹Exacerbées par le retour de manivelle des sanctions qu'ils ont eux-mêmes édictées contre la Russie à l'instigation des '?tats-Unis qui inaugurent leur nouvelle doctrine militaire aux portes de l'Asie.
²Déja moquées, pour celles du moins relevant du secteur public, avec les maigres augmentations qui viennent d'être conclues alors que les gonds des portes de l'enfer de la hausse des prix viennent juste de sauter !
³Selon le journal de la chaîne RTarabic du 22.09.2022.
Et à son premier P.S., il fallait lire '(...) à la création d'emplois'?'.
Mais ce qu'on feint de dire c'est qu'au sein même de la masse des retraités il existe des disparités.
Ceux du privé partent à la retraite avec un handicap , celui du plafonnement à 6 fois le smig .Le reste étant servi sous forme de retraite complémentaire. Or cette fameuse retraite complémentaire est servie sur une base de total de points et sa revalorisation est tributaire de celle de la valeur du point de base . Et là où le bas blesse c'est que la revalorisation des points est au point mort depuis belles lunettes.
Il en résulte une double pénalisation sous forme de perte de pouvoir d'achat, voire de précarité pour une frange non moins importante des retraités du privé, celle des cadres.
Alors messieurs les Responsables il est temps d'unifier nos régimes de retraites pour plus d'équité et auparavant de penser à revaloriser les points de base de la complémentaire.
'? bon entendeur ...
Ils voulaient qu'on atteigne un point de non-retour (arriver à un stade où on devait emprunter pour payer nos intérêts), afin qu'on reste dépendant d'eux, ad vitam eternam.
Le choix d'avoir confié l'avenir du pays aux ex-londoniens et aux ex-parisiens, n'était pas anodin.
Ces derniers avaient toutes les qualités requises : amateurisme, nullité & médiocrité,
L'ugtt, quant à elle, joua le rôle du soufflet du forgeron.
A aucun moment, elle rappela à "l'ordre", les crétins qui dirigeaient la NATION.
Il est certain que le boucher et son prédécesseur étaient du même niveau que les dirigeants du moment.
Tout au long des années 2011 à 2014, ce fut le plus grand concours de populisme de tous les temps.
Il n'y a plus rien à faire, hormis se serrer la ceinture tout en y ajoutant des trous dans celle-ci.
Il fallait bien payer ces excès, un jour ou l'autre.
Surprise. Ce jour est déjà là, depuis un bon moment
LAMPADUSA est tres proche de nos cotes
Autrement dit, on ne peut pas donner 10 kg d'oranges à un ouvrier qui, pendant toute une journée de travail, n'en a cueilli que 7 kg !
S'il veut 10 kg, il faut qu'il cueille au moins 20 kg.
Sommes -nous en train de produire 20 kg pour prétendre à 10 kg comme salaire ?
Bien sûr que non !!!
Cela signifie que l'état ne pourra plus subventionner les prix des produits de première nécessité.
Ainsi ce système de désengagement viendra accentuer la hausse des prix et provoquer une inflation encore plus grave.
A titre d'exemple, il faut une petit sachet de dinars pour espérer acheter une baguette.
Aussi, par le biais de la combinaison de différents éléments, le dinar sera fortement dévalué.
Les importations coûteront plus chères et nombreuses sociétés et usines finiront par mettre les clés sous la porte.
C'est un système de vases communicants et une chaîne de défaillances en cascade.
Ce processus provoquera inévitablement l'écroulement de toute l'économie du pays, du moins ce qu'il en reste encore comme potable.
Soliciter encore et encore des prêts au près du FMI est une démarche suicidaire surtout que l'état tunisien croule sous une dette colossale se chiffrant en milliards de dollars.
Même le recours à la planche à billets n'aidera pas l'état de s'en sortir indemne de cet imbroglio.
La rue risque d'être très animée les prochains mois.
C'est ce que je crois.
Puisque le gouvernement est endette a plus de 100%, il ne peut pas investir.
La Tunisie ne peut plus emprunter pour se nourrir, que dire d'emprunts pour l'investissement.
La STEG consomme 6 milliards de mètre cubes de gaz pour produire l'électricité, le prix du gaz naturel en Europe est de 200 euro le MWh, un MWh représente 55 mètres cubes, donc la STEG consomme du gaz d'une valeur de 12,63 milliards d'euro soit 40,43 milliards de dinars.
La dette extérieure de la Tunisie est de 41 milliards d'euros (ou dollar, eur ~ dollar).
Donc avec les économies dus aux énergies renouvelables la Tunisie aurait pu payer 100% de la dette en 3 ans et un mois.
L'UGTT a fait perdre au moins 9 ans au pays dans ce domaine, elle est le premier responsable de la crise financière que traverse le pays.