
Le dirigeant au sein du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri, a été interrogé, mardi 3 octobre 2023, en tant qu’accusé dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État. Après l’avoir entendu, le juge d’instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a décidé de le laisser en liberté.
Cependant, le dirigeant nahdaoui reste emprisonné dans une autre affaire liée à une publication Facebook pouvant suggérer une incitation à la lutte contre le coup d’État.
C’est ce qu’a affirmé l'avocate et membre du comité de défense des dirigeants politiques dans l'affaire dite de complot contre la sûreté de l'État, Islem Hamza, dans un statut Facebook publié aujourd'hui.
Rappelons que Noureddine Bhiri a annoncé, lundi 2 octobre 2023, sa décision d'entamer une grève de la faim, en solidarité avec tous les détenus politiques.
Il avait été arrêté, le 13 février 2023, après une descente policière effectuée à son domicile. Il avait alors été traduit devant le juge d’instruction du 33e bureau près le Tribunal de première instance de Tunis pour un statut Facebook.
I.N.

Cependant, le dirigeant nahdaoui reste emprisonné etc..."
Allez comprendre cette chakchouka " judiciaire" à la tunisienne ; un ancien sinistre de la justice, le pire de tous, " laissé en liberté" par le juge d'instruction", " mais reste en prison... Ainsi, Bhiri, cette " victime innocente" de l'injustice officielle ambiante, est à plaindre...et en même temps à féliciter et admirer; il se trouve à la fois en liberté et en taule... Combien de jours de liberté par mois, ou combien de jours de prison, kif kif bourricot !
Ce qui est désolant, c'est que le justice tunisienne demeure encore malade, apparemment, malgré les efforts gigantesques de KS pour l'assainir... Y aurait-il toujours quelque chose de pourri dans la République tunisienne...à part les " saintes victimes" embastillées depuis quelque temps, dont Bhiri ?
Si mes connaissance juridiques étaient correctes, le juge d'instruction n'avait nul besoin de préciser qu'il " laissait Bhiri en liberté", puisque celui-ci demeurait tout de même en prison pour d'autres affaires le concernant. Le pôvre! Ce juge devait, soit l'accuser et énoncer les motifs, soit le libérer sous des motifs précis.
A savoir : Bhiri et ses codétenus, dits politiques, pour ne pas dire mafieux, 47 au total, sont, depuis leur arrestation, en prison préventive, or et selon la loi, cette détention doit avoir une durée précise...avant procès. Peut être que la ministre de la justice, Jaffel, pourrait éclairer notre lanterne à ce sujet...

