Le président du bloc parlementaire d’Ennahdha, Noureddine Bhiri, a commenté la sortie d’Al Joumhouri du gouvernement d’union nationale ce lundi 6 novembre 2017 sur Shems FM en déclarant : « Al Joumhouri est sorti du gouvernement mais pas de l’Accord de Carthage ! Il est difficile qu’un parti national responsable décide de se retirer de cet accord. On espère que cette décision soit seulement un nuage qui passe. Le plus important c’est que tout Tunisien et tout parti garde en tête que la Tunisie a besoin de nous tous et qu’il est du devoir de tous de servir ce pays ».
M. Bhiri a aussi expliqué que les conflits, quelle que soit leur profondeur, ne doivent pas transformer le pays en un champ de bataille, « car ce ne sont pas les problèmes qui manquent ! ». Il a ajouté que tout parti est libre de rester ou de se retirer. « Ceci dit on espère que personne ne se retire ».
Le président du bloc parlementaire d’Ennahdha a également parlé d’une campagne de dénigrement à laquelle le parti fait face depuis quelque temps. Il a en effet dit : « Notre engagement en faveur d’une Tunisie unie a fait que les dirigeants du parti se sont retrouvés visés par une campagne dangereuse et mensongère ».
Concernant la loi criminalisant les agressions contre les forces de l’ordre, Noureddine Bhiri a déclaré : « Depuis 2011 nous incitons les Tunisiens à respecter les différentes institutions sécuritaires du pays que nous soutenons, ceux qui y travaillent le savent. Ce que nous demandons aujourd’hui c’est d’appuyer encore plus ces institutions ! Nous allons donc pousser en faveur de cette loi. Je profite de l’occasion pour dire aux Tunisiens de ne pas avoir peur des forces de l’ordre et que ceci sera fait pour l’intérêt du pays ».
S.A