
Le porte-parole du gouvernement, Nasreddine Nsibi a indiqué, ce mardi 11 octobre 2022, dans une déclaration médiatique que la Tunisie n’est pas à l’abri de ce qui se passe dans le monde en rapport avec les crises et le manque de certains produits subventionnés.
Revenant sur la crise des carburants enregistrée ces derniers jours, le porte-parole du gouvernement a affirmé que les longues files d’attente observées devant les stations-service et la hausse de l’approvisionnement en carburant par les automobilistes ont conduit au manque enregistré puisque les stocks disponibles s’épuisent au bout de quelques heures.
Il a ajouté que l’Etat suit le rythme habituel d’approvisionnement sauf que la frénésie a abouti à une perturbation des stocks au niveau des stations-service. Il note, également, que l’Etat ne nie pas les difficultés d'approvisionnement sauf qu’il compte sur la conscience des citoyens pour maintenir un rythme régulier du marché.
Le responsable gouvernemental a précisé que les grandes pressions pour l’acquisition et l’achat de certains produits, à l’échelle internationale, ont conduit à la hausse des prix, soulignant que cela constitue des dépenses financières supplémentaires pour les Etats, dont la Tunisie, qui elle, avait réussi à obtenir des financements de la Banque mondiale pour assurer l’acquisition des produits subventionnés.
Notons aussi que la ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Mines, Neila Nouira Gongi, avait imputé les perturbations d’approvisionnement en carburant à la frénésie des consommateurs et aux dérèglements sur le marché international.
Elle avait affirmé que le problème était « mondial » évoquant, également, des difficultés de réapprovisionnement et de logistique. « En dépit de la situation des finances publiques, l’approvisionnement n’a pas été interrompu mais il y a eu des perturbations vers la fin de la semaine dernière, sur le Grand Tunis et dans le Nord du pays, en particulier », a-t-elle déclaré notant que plus de 5.300 m3 de carburant ont été injectés dans la nuit de samedi à dimanche pour le Grand Tunis.
De longues files d’attente et des embouteillages monstres s’étaient formés, dimanche 9 octobre 2022, devant les stations-service face aux perturbations d’approvisionnement en carburant. En août dernier, le gouvernement a dû recourir au stock de sécurité pour subvenir aux besoins du pays.
S.H
Quand même des petits filous iraient dans différentes stations pour remplir leur réservoirs une deuxième fois, de refaire la queue une deuxième ou troisième fois sera dissuasif à la longue.
En attendant que l'orage passe, il faut s'organiser pour mettre des limites à la surconsommation effrénée due à l'incivilité de tarés égoïstes.
Que les autorités aillent quand même vérifier de temps en temps la capacité des cuves des stations, parce que leurs gérants font souvent ce qu'ils veulent pour favoriser leurs petits copains.
Pour les services publics et ceux liés aux urgences, il n'y a qu'à réserver certaines stations AGIL et les affecter au seul usage ou à l'usage prioritaire du remplissage de ces mêmes véhicules.
Ce qui est malheureux dans cette histoire, c'est que c'est toujours le tunisien qui est tenu responsable pour tout les malheurs du pays et c'est lui qu'on accusé toujours de tous le maux, ça devient insupportable à la longue.
C'est plutôt quand les responsables voilent leur inefficacité sous cette excuse stérile qu'ils révèlent au grand jour leur totale irresponsabilité.
A défaut d'un gouvernement compétent d'abondance...

