Même lorsque l'Etat choisit de ne pas livrer aux appétits du privé les entreprises stratégiques, il y en a qui entonnent le credo libéral.
Pour feux qui prêtent attention aux effets des privatisations, il n'est pas utile de rappeler des exemples néfastes.
Alsthom, par exemple, entreprise leader dans la conception et fabrication des turbines a été vendue aux USA, ce qui a pour conséquence de rendre la France dépendante en ce domaine là où elle était la première.
Tout observateur sérieux peut noter que privatisation rime avec renchérissement, pour l'eau, l'électricité, le gaz, etc.
Pourtant, ce sont des besoins stratégiques. Car, dépendre de fournisseurs étrangers en ces matières à des conséquences dont voit l'exemple actuel.
Le libéralisme, ou pour l'appeler par son vrai nom, néoliberalisme est devenu un article de foi, une religion dont les prêtres officient partout et ses ouailles sont si nombreuses qu'il devient difficile de soutenir une opinion divergente.
Quant à l'exemple des ex-pays communistes, c'est la tarte à la crème que l'on invoque pour croire proposer argument.
Précisément, ce sont des ex.
C'est depuis que ces pays sont dans le giron de l'Empire qu'ils appliquent ses recettes, que lui-même relativise, puisque comme chacun ne sait pas de ce côté, les USA sont le pays le plus protectionniste.
Les USA ont même inventé le principe des sanctions pour protéger leur industrie, pour empêcher que quelque pays s'y fasse une place économique puissante, et encore moins monopolistique. Ce qu'ils ne se refusent pas chez les autres.
Les avionneurs américains, bien que privés, sont subventionnés pour demeurer concurrentiels et si besoin les USA utilisent toutes sites de pression, ou moyens pour les faire acheter par leurs suiveurs... et d'autres.
La guerre, comme en Ukraine, où les USA sont aux côtés du pouvoir Ukrainien, non point par solidarité, mais parce qu'au bout il y a le réarmement par les firmes américaines, l'inclusion dans le giron, et la mise sous tutelle comme cela est le cas avec l'Europe.
On pourrait se demander, comment et pourquoi cette Europe accepte les injonctions de Zelensky qui "exige" des sanctions contre la Russie, des armes, qui parle aux parlements nationaux, au parlement de l'Europe, est applaudi, di ce n'est oatce qu'il est le porte-voix de l'Amérique.
La guerre a lieu en Europe, et ce sont les peuples européens qui vont en payer le prix.
Les USA, armant, poussant à poursuivre, ne font rien que de songer au retour sur leur investissement. Car, loin du terrain de conflit, à l'abri, ce sont eux qui ramasser ont la mise.
Alors, les recettes, les dogmes libéraux, c'est un peu comme leur démocratie à géométrie variable.
Il ne faut jamais vendre les bijoux de famille. C'est parce que l'Etat est là que des paysans pauvres dans des villages ont pu avoir accès à l'électricité.
Beaucoup ont l'eau courante.
Ce sont des biens stratégiques.