
Le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a indiqué, mardi 23 juillet 2024, au micro de Wassim Ben Larbi, que son département octroie une importance particulière aux compétences tunisiennes résidant à l’étranger et qu’il leur accorde toute son attention, à tous les niveaux.
« Chacun a émigré pour ses propres raisons mais tous sont restés très attachés à leur pays et à un moment où à un autre ils se demandent comment ils peuvent exploiter leur expérience et leur réseau au service du pays. Parfois, ils ont du mal à trouver le bon canal pour concrétiser cette volonté. La première condition est d’être unis et mieux organisés, car l’État ne peut pas traiter avec des individus, et contrairement aux autres pays, nous ne sommes pas suffisamment organisés. Nous devons trouver une solution à cela (…) nous voulons leur inculquer le sens des responsabilités et trouver le meilleur moyen de communiquer avec eux » a expliqué le ministre.
En marge du Tunisia Global Forum organisé par l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (Atuge), Nabil Ammar a souligné que l’apport des Tunisiens résidant à l’étranger est loin d’être uniquement matériel et que leur travail sur l’amélioration de l’image du pays et son rayonnement est même plus important.
« Le Tunisien doit baisser son individualisme et voir un peu plus collectif. Il faut passer à l’étape suivante et élaborer ensemble une stratégie permettant de rassembler ces compétences et concrétiser ces objectifs (…) les rencontres du 6 et 7 août permettront de faire du networking afin qu’ils puissent créer un réseau de compétences tunisiennes. Le travail a déjà débuté en amont de ces journées et le but est de réussir à tirer des recommandations que nous appliquerons ensemble, collectivement, et qui leur permettront de participer au développement du pays » a-t-il conclu.
M.B.Z
Il est vrai que les insuffisances sont nombreuses et le système boîte depuis la révolution sans aucune prémice d'amélioration ou d'évolution positive et ceci constitue beaucoup d'angoisse et de peur .
C'est certain que les clochards sont éparpillés partout à l'instar des chiens errants qui deviennent très nombreux mais d'agressivité similaire .
Nous sommes tous convaincus de cette très mauvaise situation mais aussi les nations pourraient avancer et s'améliorer et ceci doit être notre cas.
Il est vrai aussi que ceci a trop duré, mais le jour viendra où nous retrouverons notre joie de vivre en Tunisie au moins dans des mêmes conditions antérieures.
Les nations peuvent connaître des déclins dans la majorité des cas provoqués mais pourraient aussi confronter les difficultés et surgir.
La question brûlante : Mais comment
En réalité, les souffrances sans actes positifs ne nous mèneraient à rien.Au contraire, elles nous plongent dans les pires ennuis.
Enfin, notre pays est notre refuge et nous sommes dans l'obligation de la de le défendre par tous les moyens et ne pas le lâcher.
Comment ? Les solutions devraient exister et l'impossible n'est pas tunisien.
Nous devrons collaborer et nous unir pour nous en sortir ....C'est la règle et nous sommes en mesure de faire dégager tout ceux et celles qui osent mettre les bâtons dans les roues de bonne ou de mauvaise foi
Ce que ne parviennent pas à saisir les différents gouvernants qui se sont succédés depuis 1988 c'est que la Tunisie est donnée négligeable ; elle est hors sujet hors jeu malgré tout ce qu'a pu construire Bourguiba et avant lui certains beys.
Faut il rappeler par exemple que sous Hamouda Pacha la Tunisie était une véritable puissance régionale et que sous Bourguiba dans les années 70 la Tunisie était un exemple de bonne gouvernance et de croissance durable ?
depuis, une lente mais sure descente aux enfers hormis quelques continuités positives telles qu'une élite ultra brillante mais contrainte à l'exil de masse devant une ploutocratie obscène et toxique structurant une administration publique fortement criminalisée
L'ennemi numéro 1 de la Tunisie c'est sa fonction publique et son appareil répressif: un système parasite et mortifère qui a presque détruit le pays sur tous les plans.
tant que les indispensables réformes de rupture au niveau de la gouvernance administrative judiciaire sécuritaire et économique ne seront pas réalisées ne demandez à aucun talent exilé et bénéficiant d'un minimum de raison de "contribuer au rayonnement" d'une arrière cour jonchée de détritus en décomposition avancée.
Ce qui est certain c'est que nous n'allons pas faire la propagande de votre régime ou obéir à vos ordres.
Ceux qui ont fait les meilleurs ecole a l etranger et travailler dans les plus grandes boites etrangere sont detest2s et boycotte par les incapables locaux qui les jalouses . Les TRE ne souhaitent qu aider meme gratuitement mais les locaux eux souhaite juste un revenu et un clou dans le mur
Malheureusement, c'est ce que les gens retiennent le plus.
Autrefois, quand on parlait de la Tunisie, les réactions étaient chaleureuses, admiratives.
Ce n'est plus le cas...