Je vous envoie donc le dernier post en date sur BN où je dénonce cette "fausse croissance" évidente (sauf pour les imbéciles).
Le post est une réaction à l'article de BN:
http://www.businessnews.com.tn/5-cadavres-repees-sur-les-cotes-du-gouvernorat-de-medenine,520,82038,3
Voici son contenu, pour vous épargner la recherche (la fausse croissance, c'est vers la fin de mon post):
Le pourquoi de la révolution
Léon | 23-08-2018 05:04
Voilà déjà 7 années, 7 mois et 7 jours que la maudite révolution vit le jour. La révolution de tous le malheurs, la révolution de la trahison; celle d'un peuple entier qui n'a pas su remercier Dieu pour ses acquis, ni remercier ceux qui ont fait de la poussière d'individus qu'est ce prétendu peuple, une nation écoutée, respectée, et je dirai même, dans une certaine mesure, crainte.
En effet, l'engouement des atlantistes pour cette révolution ne présumait rien de joyeux, sinon peut-être l'utilisation d'un peuple essentiellement formé de traitres pour déchoir, la voix de Ben Ali, la voix juste, qui a su dire "non" aux injustices atlantistes, et ce, depuis la guerre du Golfe en 90.
Ehhh oui, mes chers compatriotes, souvenez-vous que vous avez applaudi en même temps que le congress américain le départ de Ben Ali. Il était vraiment l'ennemi des injustes. Vous fûtes utilisés et manipulés par votre haine, votre prétention (due à la politique de l'instruction faite par syedkom), votre jalousie, et surtout votre régionalisme de "footeux à diplômes".
Comment expliquer votre révolution lorsque 7 années, 7 mois, et 7 jours plus tard, les démunis et les moins démunis se ruent encore dans des embarcations de fortune au péril de leurs vies pour rejoindre un rêve européen alors que vous avez crié "dégage" pour leur assurer du travail et de Dignité.
Comment expliquer votre révolution lorsque 7 années, 7 mois et 7 jours plus tard, vous n'avez qu'un objectif: Utiliser vos diplômes pour une "Hargua Bi Ndhafa", tirant la chasse sur les longues années d'enseignement assurés par ceux contre qui, en bons ingrats, vous aviez crié "dégage". Je parle aussi bien de cette génération que de leurs parents qui n'ont eux aussi, qu'un seul objectif: Faire immigrer leurs enfants.
Comment expliquer votre révolution lorsque 7 années, 7 mois et 7 jours plus tard, l'économie s'enfonce et s'enlise de plus en plus, malgré les aides incommensurables et les emprunts non souverains, qui justifient le peu de la "fausse croissance" que vous mettez en avant pour tromper davantage le peuple.
Chers compatriotes, N'est-il pas temps de s'excuser auprès de ceux que vous aviez traité de Azlem et auprès de Dieu pour votre ingratitude, si bien dénoncée par le verset 112 de la sourate des abeilles. Verset associé depuis le début aux écrits de votre serviteur, qui a vu, dès le début, et sans aucun doute ni aucune réserve ce qu'était votre révolution. Que ce soit dans sa composante "gueux instruits sortis par haine" ou dans sa composante "manipulation atlantiste" avec les raisons classiques lorsqu'un pays musulman sort la tête de l'eau.
N'est-il pas temps de dire à Ben Ali,
1- "on s'excuse",
2- "on vous a compris",
3- "on a été trompés".
Ces trois célèbres paroles venant de la seule personne qui a eu l'humilité de s'excuser depuis les sales évènements qui ont précédé le 14 maudit alors qu'il est très probablement le seul qui n'avait pas à s'excuser. Si Lui, doit s'excuser, alors que dire de tous ces acteurs post-merdolutionnaires qui ont ruiné le pays?
Ces trois paroles du Grand Général Ben Ali, qui n'a aucun égo devant l'intérêt de son pays. Paroles qui vous ont fait rire à toutes dents, faisant découvrir au monde entier la mauvaise qualité de vos dentitions de gueux, aussi bien instruits que pas instruits.
Ces trois paroles que vous devez lui rendre aujourd'hui en guise de "réalité" devant l'état actuel du pays. Je crois que lui ne rira pas de ces trois paroles si vous les lui rendez car il s'agit avant tout d'un Patriote. Une denrée très rare dans le pays de la trahison collective.
Et comme le dit le proverbe: "Rira bien qui rira le dernier".
Aidek Mabrouk Ya Ben Ali, Ya Rajel Tounis.
Votre serviteur,
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.