
Les prochains pas à adopter par le chef de l’Etat pour parvenir à la troisième République puis à la nouvelle Tunisie. C’est globalement ce qui ressort de l’interview accordée, mercredi 11 août 2021, par le président du parti Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk à Mosaïque FM.
« Notre avis à Machrouû Tounes est que le régime mis en place par la Constitution de 2014 est un régime "en toc" et qui ne permet pas de nous laisser avancer, à cause des trois têtes qui se disputent le pouvoir », a indiqué M. Marzouk, au micro de Elyes Gharbi lors de son passage à l'émission Midi Show.
Et d’ajouter : « Il y a une différence entre les slogans des campagnes électorales et la réalité des choses : en 2014, on s’est retrouvé sans majorité au parlement et tous les partis au parlement avaient refusé de s’allier à nous contre les islamistes ».
Le président du parti Machrouû Tounes a expliqué qu’il ne voulait pas parler du danger imminent dont tout le monde en a déjà parlé, mais du danger continu, notamment en ce qui concerne la situation délicate économique et sociale, le déclin de l’éducation, les problématiques environnementales et le régime politique. En ce qui concerne la relation entre la troisième République et la nouvelle Tunisie, il a affirmé que la troisième République naîtra avec le changement du régime politique et que ce changement en lui-même représente le passage à une nouvelle étape : la nouvelle Tunisie.
S’agissant des déclarations du chef de l‘Etat affirmant qu’il n’y aura pas un retour à l’avant 25 juillet, Mohsen Marzouk pense que le président sera confronté à trois chantiers.
Le premier est celui de la troisième République : le régime politique, la loi électorale, la loi des partis politiques et les réformes structurelles du régime politique. Le deuxième celui de l’économie où le choix du chef du gouvernement et son équipe seront déterminants. Le troisième celui de rendre des comptes et le côté judicaire : un volet qui doit être clair et qui respecte les droits et libertés ainsi que les institutions de l’Etat.
Et de noter que ces trois chantiers pourront se faire par l’un de ces trois mécanismes : un comité d’experts au niveau de la présidence de la République qui ne sera pas suffisant, qui pourra être complété par un cadre consultatif avec les organisations nationales (qui est aussi insuffisant).
Sinon, M. Marzouk estime que le chef de l’Etat gouvernera à travers une mini-constitution, ce qui signifiera qu’il est sorti du cadre de la Constitution de 2014, en contradiction avec ses précédents engagements.
Par ailleurs, le politicien souligne que Kaïs Saïed aura trois éléments à sa disposition pour le troisième chantier et afin que ça ne soit pas perçu comme une cabale et une vengeance : le rapport de la Cour des comptes sur les élections de 2019, l’Affaire de l’enrôlement des jeunes et leur envoi hors de la Tunisie pour le jihad et les travaux du comité de défense des martyrs Belaïd et Brahmi outre les dossiers de corruptions économiques évoqués par le chef de l’Etat.
En ce qui concerne les interdictions de voyage, il pense que toutes les personnes fichées S17, S18, S20 et S5 doivent être informées pour faire opposition et se préparer.
Mohsen Marzouk pense qu’il y aura sûrement un prolongement de la durée d’un mois prévue dans l’article 80 de la Constitution, mais pour lui le plus important c’est la mise en place d’une feuille de route et le fait qu’il y aura des mesures qui permettront le retour d’un cadre exceptionnel à un cadre normal, élection ou autre.
Pour lui, le plus important c’est de penser à la nouvelle Tunisie et notamment à la question principale de la création de richesse.
I.N

c est lui meme et toute la classe politique qui a detruit le pays et que Kaeies Saeid doit coute que coute empecher de revenir.
en copiant la France, par ce que j'appelle francojahl ( franalphabétisme), vous formez trop de diplomés, incompétents, dont le pays n'a absolument pas besoin.
gaspillage de ressources pour former des chomeurs ou exportés vers la France.
la France n'a pas besoin de vos diplomés.
diplomé ou balayeur, vous demeurez RATONS ( far emmassakh).
de plus, la France a aussi ses chomeurs diplomés.
sans parler de ces abrutis que vous envoyez en France, porter l'uniforme de l'armée française, à faire des maths à polytechnique. futur technocrates inutiles. juste pour meubler les bureaux.
get rid of France, their language, and education system. NOW.
STOP SHEEPING !!!
Les politiciens de même orientation que Mr Marzouk auraient intérêt à se rassembler pour éviter l'unipolarisation de la scène politique et tous les risques qui pourraient en résulter.
A mon avis, les clés pour une Tunisie émergente sont: la bonne gestion des ressources de l'état, la souveraineté du pays, la stabilité politique, la justice, 'l'éducation et la formation professionnelle, la recherche scientifique et technique, la solidarité nationale etc. L'équation est difficile, c'est pourquoi , il faut y penser et avoir recours aux compétences.
La solidarité nationale ne serait possible que si nous soyons ouverts les uns vers les autres et que nous mettons l'intérêt du pays avant le notre car mon intérêt est dans l'intérêt du pays. Tout simplement « Nous Unir pour Construire »
Autrement sans infrastructures adéquates ( santé, éducation, transport ), sans sécurité, sans de bonnes perspectives d'emploi pour mes jeunes enfants, je serais toujours pauvre. Alors, que dire des gens sans emplois , sans revenues fixes, sans éduction...
Passez en revue le passé macabre de Mohsen Marzouk, pour bien comprendre qu'il ne pourra en aucun cas appartenir à l'avenir anti-corruption et anti-mauvaise gestion de la Tunisie.
L'homme n'a pas honte de vouloir encore appartenir à la nouvelle scène politique tunisienne.
Idha lèm testahi faâfaâl mè chiit!!!