Le président du parti Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk est revenu mardi 8 décembre 2020, sur les ondes de Diwan FM, sur la violence commise par les élus Al Karama sous la coupole du Parement ainsi que le lancement du dialogue national. 

Commentant la scène de l’agression des députés qui s’est déroulée hier au Parlement, Mohsen Marzouk a indiqué que les députés Al Karama représentaient "la version parlementaire" des ligues de protection de la révolution.  « L’impunité des agissements illégaux des ligues de protection de la révolution est à l’origine de la violence commise au Parlement actuellement», dit-il.

Il a, également, qualifié les élus Al Karama des « alliés des groupes terroristes », appelant les différents acteurs de la scène politique à les boyctotter. « Il faut activer la loi antiterroriste car la place des élus Al Karama est en prison », a-t-il lancé.

Dans ce sens, M. Marzouk a réitéré la nécessité de repenser le régime politique tunisien, jugé « hybride », afin d’instaurer le régime de la « deuxième république démocratique ».

Il a indiqué que les parlementaires avaient détourné le débat public vers des questions d'« obsédés sexuels », faisant référence aux propos tenus par le député Mohamed Affes en ce qui concerne les mères célibataires.

Par ailleurs, Mohsen Marzouk a mis en exergue l’importance de la participation des organisations nationales dans le dialogue national soulignant que ces parties sont « neutres » et « capables d'aider le président de la République à sauver le pays ».

Il a aussi exhorté le chef de l'Etat à coordonner avec les organisations nationales- notamment l’UGTT- afin de résoudre les problèmes qui se posent actuellement et faire sortir le pays de la crise actuelle, en l’absence d’une « assise politique » au Parlement. Il a souligné qu’il faudra mettre en place « une loi d’urgence économique » à l’issue du dialogue national.

I.M.