Mohamed Safi, secrétaire général de la fédération de l’enseignement secondaire, est intervenu ce matin, 7 août 2024, sur les ondes de Jawhara FM dans l’émission « Sbeh El Ward ».
Interrogé sur la récente déclaration de la ministre de l’Éducation où elle l’a qualifié de pas clair, un jeu de mots sur son nom de famille, l’invité a considéré cela comme un manque de respect envers sa famille, son poste, son syndicat et le code de conduite de l’agent public. « Je suis clair parce que je suis fidèle à mes principes, je suis clair parce que je ne laisse pas tomber mon secteur, je suis clair parce que j'ai mon historique et mon présent et je bâtirai, si Dieu le veut, demain dans l’étendue de mes fonctions syndicales », a-t-il ajouté.
M. Safi a également évoqué que le fait que la ministre ne s’est pas présentée à une séance de travail était au mépris de la partie syndicale. Selon ses dires, les comités de travail qui ont été formés pour délibérer sur les affaires en cours n'ont pas travaillé depuis trois mois. Il a indiqué, en outre, que la ministre veut imposer le fait accompli, mais la fédération ne perdra pas de vue les droits convenus dans les procès-verbaux et les agréments de 2019 et 2023.
Au sujet du dossier des enseignants suppléants, le secrétaire général a précisé que ce dernier fait partie des revendications de la fédération et qu’exclure le syndicat des négociations et du processus de l’implémentation des critères de sélection vise à la dispersion des rangs syndicaux.
A.B