
Le membre du bureau politique du mouvement Echaâb, Mohamed Msilini, a indiqué que la situation actuelle révèle un écart entre la réalité et les objectifs du processus du 25-Juillet, notamment en matière de droits et libertés, ainsi que de réformes économiques.
S'exprimant le 21 février 2025 durant Midi Show d'Amina Ben Doua sur Mosaïque FM, Mohamed Msilini a critiqué la prise unilatérale de décisions, les atteintes aux libertés et l'absence de réalisations concrètes. Il a également précisé que le mouvement Echaâb n'avait pas été invité à participer à un dialogue national et qu'il n'existait aucun indice en ce sens.
« Nous demandons la révision du décret n°54, pouvant conduire à son retrait et à la libération de toutes les personnes condamnées en vertu de ce texte… Nous exigeons des résultats au niveau économique… Il y a une hausse considérable de l’inflation et de l’endettement… C’est au pouvoir en place de trouver des solutions… La situation en Syrie et le retour des membres de Daech ne peuvent pas être traités uniquement sur le plan sécuritaire et militaire… Nous devons renforcer le front interne… Rien ne renvoie à cela », a-t-il ajouté.
Mohamed Msilini a estimé que les entreprises communautaires et la conciliation pénale pouvaient contribuer à dynamiser l’économie, mais qu’elles ne suffisaient pas. Il a souligné l’importance de l’élaboration d’une stratégie à moyen terme pour revoir la politique économique du pays.
Le dirigeant du mouvement Echaâb a critiqué le recours à des prêts contractés auprès de la Banque centrale de Tunisie, estimant que cette approche était incompatible avec la création d'emplois et le développement économique du pays. Il a également évoqué une dégradation des services publics et une crise dans l'exportation de l’huile d’olive en raison de décisions arbitraires de l’État.
Mohamed Msilini a aussi évoqué l’isolement diplomatique de la Tunisie. Selon lui, le faible nombre de visites de délégations étrangères en est un signe. Il a appelé le président de la République, Kaïs Saïed, à changer d’approche.
S.G
Par contre un proche de Bourguiba s'est demandé pourquoi il n'y avait pas de dialogue avec le peuple ?Et la réponse était " le moment n'est pas encore venu"
Les idiots utiles.
Ces vieux sont deconnect2s et aigris de n avoir rien decid2 sous bourguiba ou ben ali et viennent avec leurs de jeune communistes attard2 et deconnect2s du nouveau monde