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Mohamed Cherif Jebali accusé dans des affaires de chèques sans provisions et d'escroquerie

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L’ancien avocat Mohamed Chérif Jebali, qui a porté plainte contre l’homme d’affaires Kamel Letaïef pour complot contre la sûreté de l’Etat, se révèle être impliqué dans des affaires de neuf chèques sans provisions et pour lesquelles il a pu bénéficier, au mois d’octobre 2011, d’un jugement favorable parce qu’il y avait prescription grâce à l’amnistie en la matière. Ce verdict a été confirmé par la cour d’Appel de Tunis en date du 14 avril 2012.
De plus, et selon le quotidien « Ashourouk », Mohamed Cherif Jebali est impliqué dans une autre affaire, toujours en cours. Il est, en effet, accusé d’escroquerie, d’abus de confiance, de menaces ainsi que de racket par un commerçant réclamant qu’une enquête soit ouverte à son encontre. Le plaignant précise qu’il avait chargé ledit ex-avocat des formalités de la vente d’un terrain d’une superficie de 980 m2 situé dans la région de Sijoumi d’une valeur de 75 mille dinars.
Le prix du terrain a été remis, lors de la signature du contrat, à Cherif Jebali qui devait finaliser les procédures administratives nécessaires pour l’établissement du certificat de propriété. Seulement voilà, l’ancien avocat en question, après avoir reçu le montant en question, n’a pas été jusqu’au bout de ces procédures et n’a pas remis la somme au plaignant qui s’était trouvé dans l’obligation de rembourser des dettes s’élevant à 42 mille dinars.
Le commerçant, lésé, s’était adressé, à l’époque, à l’Ordre des avocats de Tunis pour trouver un moyen de récupérer son argent, à la suite de quoi il y a eu un arrangement à l’amiable entre le commerçant et Me Jebali ayant permis au plaignant de recevoir la somme de 20 milles dinars avec engagement de rembourser le reste du montant, soit 55 mille dinars dans un délai ne dépassant pas les trois mois. Mais faute de paiement, l’ex-avocat, Cherif Jebali a été condamné à trois ans de prisons, par contumace, avec exécution immédiate.
Le même M. Jebali s’était, de nouveau, engagé, par un document écrit de reconnaissance de dette, à verser le reste dû, à savoir : 55 mille dinars à l’un des créanciers afin de clore l’affaire. Mais encore une fois sans suite concrète. D’où la nouvelle plainte pour l’ouverture d’une enquête et la poursuite judiciaire contre Cherif Jebali qui est, rappelons-le, interdit d’exercice, par la Cour d’Appel de Tunis, pour une durée de deux ans.
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Na .B
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