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Mohamed Boughalleb : je mènerai ma dernière bataille muni de ma dernière arme, mon corps !
23/07/2024 | 16:39
1 min
Mohamed Boughalleb : je mènerai ma dernière bataille muni de ma dernière arme, mon corps !

 

Le journaliste, Mohamed Boughalleb, emprisonné depuis quatre mois, a adressé une lettre par laquelle il a remercié tous ceux l'ayant soutenu et y a dénoncé l'injustice à laquelle il faisait face.

« Je mènerai ma dernière bataille, depuis la prison de la Mornaguia, muni de la seule arme qui me reste... Je mènerai ma bataille jusqu'au bout, muni de mon corps affaibli par le diabète, les maladies cardiaques et l'hypertension, ainsi que par l'injustice et les mauvais traitements... Vous êtes tous témoins de la responsabilité de l'entité qui a décidé de m'emprisonner dans ce qui m'arrivera, tôt ou tard », a-t-il annoncé dans le message publié le 23 juillet 2024 en exclusivité par "Tumedia".

Mohamed Boughalleb a salué toutes les organisations l'ayant soutenu depuis son arrestation à la date du 22 mars 2024, notamment ses collègues, le comité de défense, le Syndicat national des journalistes tunisiens et la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l'Homme. Il a exprimé ses excuses envers sa famille pour la situation dans laquelle il l'a placée. Il a, également, indiqué être convaincu que sa détention résultait d'une décision prise en dehors des tribunaux et des palais de justice.

Mohamed Boughalleb a affirmé faire l'objet d'une injustice et d'atteinte à sa dignité. Il a révélé avoir été interdit d'obtenir une version du coran dont la police a été agrandie afin qu'il puisse la lire. Le journaliste a évoqué une dégradation de son état de santé ayant touché ses capacités oculaires. Il a, aussi, été interdit de voir directement son fils âgé de seulement neuf ans, ceci malgré l'obtention d'une autorisation au préalable de la part de la justice tunisienne.

Pour rappel, Mohamed Boughalleb avait été condamné à six mois de prison avec exécution immédiate suite à une plainte déposée contre lui par une fonctionnaire au ministère des Affaires religieuses. La peine a été alourdie en appel pour passer à huit mois. Une décision qui a été fortement critiquée.

 

S.G

23/07/2024 | 16:39
1 min
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Commentaires
Insan
Homme de culture
a posté le 24-07-2024 à 13:45
La place de Mohamed Boughaleb ne devrait pas etre en prison. Elle devrait être au sein du ministère de la culture comme grand responsable de ce thème. Il était toujours critique envers les gouvernements successifs mais ses critiques étaient constructives et peuvent, si elles sont écoutées, faire avancer pas mal de projets/dossiers dans le domaine de la culture. Il pouvait s'emporter des fois car il parle avec le coeur mais ce n'est pas une raison de le mettre en prison. Justice et Liberté pour Boughaleb.
Citoyen_H
EFFECTIVEMENT
a posté le à 15:24
"Il pouvait s'emporter des fois car il parle avec le coeur mais ce n'est pas une raison de le mettre en prison."

Dans les fourberies de Scapin et de tant d'autres pièces de théâtres, on constate régulièrement, des acteurs, s'emporter.
Cela n'exprime, en aucun cas, de la sincérité !!!
Votre argument est bidon.

YA BOUGALB !
Liberté et solidarité pour BOUGHALLEB et tout le nuancier détenu politique comme d'opinion
a posté le 24-07-2024 à 13:45
sans e.KS.ceptions !
A1
Chapeau Si Mohamed ! L'Histoire n'oubliera pas.
a posté le 24-07-2024 à 09:38
Bravo Si Mohamed. Après 2011 vous n'avez fait de cadeaux à aucun gouvernant. Alors que dans n'importe quel pays qui respecte ses citoyens votre intervention aurait suscité un simple droit de réponse de la part du ministère mis en cause. Au pays des hauteurs stratosphériques et des passions tristes un journaliste-citoyen de votre valeur est récompensé de 8 mois de prison ferme. Et tout le monde se tait (en pensant, bien fait ! il n'avait qu'à faire le lâche comme tout le monde !). Oui tout le monde se tait, mais l'Histoire enregistre tout. Et dans quelques années, il y aura l'avenue Mohammed Boughalleb, la salle Mohamed Boughalleb à la cité de la culture, le festival Mohamed Boughalleb des jeunes journalistes, le collège Mohammed Boughalleb,... Vivant il rêvait d'un grain de raisin...

Quel pays ! a dit la grande dame. Je dirais plutôt: quel peuple ! A moins que le grand monsieur ait deviné juste (même s'il utilisa le conditionnel) en déclamant:
"Si tu es un grand peuple, fais le bon choix au moment du vote crucial...".
Zico
Injustice
a posté le 23-07-2024 à 23:20
L'incarcération de journalistes avec le prétexte d'avoir tenu des propos diffamatoires n'existe que dans les républiques bananières comme la Tunisie majoritairement peuplé de primates.
Une telle connerie est impensable dans les démocraties qui se respectent mais nous somme tous d'accord que la Tunisie est bel est bien une dictature dirigé par un seul homme. Franchement quel gâchis ! tout est à refaire et la démolition continue !!
Citoyen_H
POURTANT
a posté le à 13:16
"Une telle connerie est impensable dans les démocraties qui se respectent"

Le cas Julien Asselange suffit pour carboniser vos affirmations de simplet commun !!!


cesarios
votre conscience est tranquille, adviendra...........
a posté le 23-07-2024 à 19:19
C'est le risque du métier de tout journaliste, la liberté d'expression n'est pas un cadeau à donner, tant que vous avez la conscience tranquille , ne soit pas pessimiste, veille à ta santé, c'est l'essentiel et adviendra que pourra
Abel Chater
Une seule question d'un homme à un homme, à Mohamed Boughallèb !!!
a posté le 23-07-2024 à 18:47
Est-ce qu'il regrette maintenant ses mensonges, ses désinformations, ses intrigues, ses sabotages et sa tendance régionaliste haineuse contre la transition démocratique depuis le début de la Troïka, qui a poussé des Tunisiens à écrire son nom sur le corps d'un âne vivant, qu'ils guidaient d'un quartier de Tunis la Capitale à un autre?
Rien ne se perd dans cette vie humaine.
Allah yomhil wèlè yohmil.
eshmoun
"rien ne se perd dans cette vie...."
a posté le à 13:41
excepté la vie non? c pas de moi mais de mr de La Palisse tu connais ? non? tu devrais toi l'expert en "lapalissades" et fadaises à la sauce insipide des bien pensants" de ce triste Monde et que tu débites à longueur d'affirmations et de sentences dignes de la "statue du commandeur" du Don Juan de Molière(rien à voir avec Schiller je me permets de le souligner compte tenu de ta méconnaissance - pardon -je voulais dire ton mépris pour la francophonie et sa culture ...comme quoi" il faut de tout pour faire un monde"....merde ! encore une de lapalissade !
MH
La décennie noire
a posté le 23-07-2024 à 18:19
Malgré sa noirceur est un paradis. Souvenez vous la liberté de ton dont vous bénéficiez.
veritas
Liberté de façade
a posté le à 20:52
Liberté de façade et en parallèle des assassinats à la pelle jamais enregistré dans le pays '?'le double le triple le quadruple langage de la Tkkiia permet tout cela .
Liberté d'expression réglementée ,zéro assassinat et terrorisme en nette recule .
Tgm
Courage
a posté le 23-07-2024 à 17:25
Courage ....
Pour info ce ministre a été limogé
BOUSS. KHOUK
boughaleb ,
a posté le 23-07-2024 à 17:04
Mais de quelle bataille et de quel corps ? Quand au martyrs , leurs cas est totalement différend , mieux vaut la raison l'emporte , se reconsidérer , se remettre en question tout en se rappelant que nous avons des obligations et des devoirs , et ce n'est pas parce que on a une grande gueule qu'on peut tout se permettre , ENCORE UNE FOIS , LES MARTYRS c'est autre chose et ne pas confondre .