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Moez Hadidane explique les raisons du maintien du taux directeur de la BCT
26/09/2024 | 10:30
1 min
Moez Hadidane explique les raisons du maintien du taux directeur de la BCT

 

L'économiste et analyste financier Moez Hadidane a indiqué, jeudi 26 septembre 2024, que « les prévisions de la Banque centrale de Tunisie (BCT) se basent sur la poursuite de la baisse graduelle de l’inflation, qui devrait se situer à 7% en moyenne pour l’ensemble de 2024 contre 9,3% en 2023 ».

Ainsi, l’autorité monétaire considère que « la trajectoire future de l’inflation reste entourée de risques haussiers multiples sur le court et le moyen terme, ayant trait surtout à la remontée des prix internationaux des produits de base et de l’énergie, au stress hydrique, à l’affaiblissement des capacités de production, et à la situation encore difficile des finances publiques », a-t-il rapporté en se référant à son rapport dans une déclaration à Mosaïque FM.

 

Toujours selon ses dires, « la BCT estime que l’inflation et ses raisons demeurent. Elle pense que toute baisse du taux directeur pourrait entrainer une hausse de l’inflation, et justement, pour qu’elle parvienne à son objectif de 7% d’inflation en moyenne sur l’an, elle doit garder le taux directeur actuel ».

 

Réuni le 25 septembre 2024, le Conseil d’administration de la Banque centrale a décidé de maintenir inchangé à 8% son taux directeur.

 

I.N.

26/09/2024 | 10:30
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Commentaires
riri
décision paresseuse et contreproductive.
a posté le 26-09-2024 à 11:35
Il n'y a que la BCY pour pener que les taux directeurs permettent de contenir l'inflation...

en Tunisie l'inflation est principalement importée! (hausse des cours mondiaux, baisse du dinar) et certainement pas à un excès de demande de la part des ménages ou des entreprises qui se paupérise! et le Crédit bancaire profite à l'Etat, pas à la création de richesse!

bref, ca ne sert à rien du tout à part déprimer l'économie encore plus et sans impact notable sur l'inflation importée.

Décision facile et paresseuse de la BCT. On dirait que ses dirigeants se comporte comme s'il était dans un pays développé avec ciblage de l'inflation et pas un pays pauvre qui subventionne les prix des biens importés et qui ne peux rien y substituer.

C'est dogmatique, c'est paresseux, la Tunisie mérite mieux aujourd'hui vu sa situation.
le financier
heureusement que la bct
a posté le à 12:54
Heuresement qu il y a des gens competent a la BCT , les tunisiens devraient remercier la BCT .
Sa politique de taux a permi de stabiliser le dinars , s ils avaient ecouter vos dire , le dinars aurait baisser et l inflation aurait exploser .
Vos dire sont faux l inflation n est importé qu a hauteur de 1.5 a 2point de base , la preuve les prix des matieres a baisser et l inflation a baisser proportionnellement.
La majorité de l inflation est cree par l etat et son deficit structurel. Il n y aura jamais de croissance tant que l etat ne se debarasse pas de la majorite des 750 000 fonctionnaires et/ou creer des emplois privés .
Donc si vous voulez que les taux baisse il faut moins de deficit ce qui entrainera une baisse de l inflation et une baisse des taux et une croissance retrouvé
riri
merci de la réponse mais..
a posté le à 15:34
On peu utiliser nos réserves de change pour stabiliser le dinar, c'est ce que l'on fait tout les jours. te on a raison de le faire car la dévaluation pour un pays comme la Tunisie (faible valeur ajoutée) ne fait qu'aggraver les déficits fiscaux et externes.

Par contre lutter contre l'inflation importée par la hausse des taux n'a pas d'impact et aucun sens.

Freiner la consommation des tunisiens ok, mais là on freine quoi? la consommation de pétrole ou de céréales? c'est sur les subventions qu'il faut jouer, pas sur un taux directeur qui n'a pas d'impact sur les importations de première nécessité.

Je ne veux pas caricaturer la BCT qui fait en général du bon travail et qui défend son indépendance, mais le maintien e tel taux n'a aucun sens et ne se fait nul par ailleurs dans les mêmes conditions.

et comme vous le dites: le déséquilibre fiscal viens des fonctionnaires trop nombreux et des subventions. Deux sujets parfaitement étranger au taux directeur de la BCT.