alexametrics
mardi 06 mai 2025
Heure de Tunis : 09:31
Dernières news
Marzouk : il faut attribuer plus de prérogatives au chef de l'Etat afin de diriger la phase actuelle
17/04/2016 | 14:48
1 min
Marzouk : il faut attribuer plus de prérogatives au chef de l'Etat afin de diriger la phase actuelle

Le coordinateur général du Mouvement du Projet de la Tunisie (MPT), Mohsen Marzouk, est revenu sur les dernières protestations à Kerkennah lors de son passage à Radio Med, aujourd’hui, dimanche 17 avril 2016, pointant l’inefficacité du gouvernement dans le traitement de la crise.

 

M. Marzouk a considéré que pour sortir le pays de la crise dans laquelle le gouvernement se trouve actuellement, il faudra désigner une personnalité faisant l’unanimité autour d’elle d’une manière consensuelle. « Je considère que le président de la République est la personne la mieux placée pour prendre les commandes vu qu’il est le seul à avoir été élu directement par le peuple tunisien, et résoudre, ainsi, le conflit entre les trois présidents. Ceci ne se fera qu’en attribuant plus de prérogatives au chef de l’Etat» a-t-il expliqué.

 

S.H

17/04/2016 | 14:48
1 min
Suivez-nous

Commentaires (18)

Commenter

david
| 18-04-2016 17:56
rien à faire avec des gens qui refusent la liberté et ne peuvent qu'être guidé que par le bâton ils sont soumis durant 60 ans par la dictature -pauvres types -

XM
| 18-04-2016 16:56
Je me demande comment on doit appliquer une constitution faite par le troiyka que les Tunisiens(nes) l'ont dégagé du pouvoir et que ces gents n'ont pas été capable de diriger le pays,alors qu'on devait subir ce qu'ils ont décidé pour eux!!!

Mansour Lahyani
| 18-04-2016 16:10
Alors, que faut-il comprendre : les USA, démocratie ou pas ? Bon, peu importe, cet exemple n'étant pas pertinent dans ce débat : à ma connaissance, nul n'a proposé un système de suffrage indirect ! Cependant, j'aimerais beaucoup que ma Tunisie soit gouvernée comme les States, où le Chef est entendu et obéi lorsqu'il prend une décision qui relève de ses (très larges) attributions... En France, si les électeurs choisissent une majorité parlementaire opposée à celle du président, celui-ci ne serait pas un simple chef protocolaire : rappelez-vous Mitterrand... Si vous allez jusqu'à évoquer Poutine, alors il n'y aurait plus de dialogue possible : on ne parle pas des dictatures tsaristes, on s'en tient aux régimes où la représentation du peuple est réelle. Et comme vous dites, presque, les poutines, ça ne court pas les rues, il faut s'en féliciter ! Y-a-il une arrière pensée chez les adeptes de l'amendement de la Constitution ? Sûrement... Mais vous vous adonnez à une très savante étude de cas, tout en négligeant l'essentiel : élargir le rôle du Président !!
Désolé de vous le re-dire : sans cette mesure salvatrice, aucun progrès à espérer...

L INCOMPRIS
| 18-04-2016 15:00
Le pays est complétement désorienté depuis l'introduction de ce fameux système politique parlementaire dans la constitution Tunisienne. Certes la proportionnelle a fait ses preuves dans des pays ayant pratiqué la démocratie très longtemps, notre pays n'en est encore pas hélas à ce stade. Le système parlementaire a été voté dans la confusion totale par RCHID GHANNOUCHI quand la troïka était au pouvoir. Si ce dernier a juger utile de le faire c'était uniquement pour pouvoir garder indéfiniment le pouvoir et appliquer un programme politique non avoué celui des frères musulmans. Les dirigeants d'ennahdha savent que l'islam est un élément fédérateur auquel adhérent bon nombre de citoyens, les derniers sondages confirment cette thèse, ils ont des inconditionnels qui gravitent autour du tiers de l'électorat. Les frères musulmans Tunisiens n'ont jamais été aussi inquiets, que depuis que les sondés ont hissé MOHSEN MARZOUK à plus de 11%, désormais l'inquiétude et le doute ont changé de camp. Et c'est Là où je donne raison à Mr MARZOUK, il faut revenir à un système politique connu et copris par tous( le système présidentiel).

takilas
| 18-04-2016 14:02
Tant que nahdha est là avec son esprit de conquérent, comme s'il avait acquis les cles d'une demeure inhabitee et sans proprietaire, rien ne peut aller dans ce pauvre pays lâché contre mare et marais .

Napoléon
| 18-04-2016 10:04
Il nous faut un Napoléon pour sauver ce qui il y a sauver

Napoleon
| 18-04-2016 09:31
Cessez de jaser, à part les USA toutes les démocraties sont de type parlementaire et peut-on qualifier un Etat qui adopte le suffrage universel indirect de vraiment démocratique ? La preuve, en 2000 Al Gore a obtenu plus de voix sur l'ensemble du territoire des States mais c'est Bush qui fût élu président par les grands électeurs. Même la France si les électeurs choisissent une majorité parlementaire opposée à celui du président le président deviendrait un chef protocolaire. Reste Poutine qui est un cas spéciale, d'ailleurs il a gouverné en tant que président puis premier ministre (régime parlementaire) puis de nouveau président. Mais les poutines (hybrides « démocratico-dictateurs ») ça ne courent pas les rues ! Y-a-il une arrière pensée chez les adeptes de l'amendement de la Constitution ? Sûrement chez ceux qui rêvent de gouverner à la bourguibienne et j'en connais au moins deux, l'un assis sur une moitié de chaise et l'autre aux aguets. Donc que faut-il changer ? 1) Appliquer pour les législatives le scrutin majoritaire à deux tours.2) Le parti vainqueur doit avoir plus de la moitié des députés et moins des deux tiers. 3) Chaque parti doit désigner avant le jour du scrutin son candidat à la présidence du gouvernement. 4) Tout candidat élu sur une liste ne peut muter vers un autre bloc parlementaire et le fait de quitter son bloc parlementaire équivaut à sa démission du parlement et il sera remplacé par le suivant de sa liste lors des dernières élections. 5) Le président de la république doit être élu pour un seul mandat non renouvelable. 6) Le rôle du président de la république sera exclusivement un contre pouvoir : il garantira l'application stricte de la constitution et l'indépendance de la justice, il assurera la neutralité de l'administration et l'égalité des chances. Il pourra dissoudre le parlement et appeler à de nouvelles élections et enfin et surtout organiser des referendums sur certaines questions.

EL OUAFY avec Y à la fin
| 18-04-2016 00:07
Il me semble que l'ancien président Ben Ali n'a pas le choix que de retourner en Tunisie même président d'honneur et la certitude que la situation s'améliorera plus que jamais malgrès que certains chacals féroces vont disparaître et disperser un peu par tout dans le pays en tremblant de peur comme ils sont certains que le retour de l'homme fort Amar 4x4 04 sera fonctionnel de nouveau les couds de fouiller et le tirage par les oreilles c'est la seule solution pour redresser ces maladroits .
Très bien canou la dictature dans la joie et la tristesse que l'actuelle situation pleine de contradictoire et tout le monde devenait président .

canalou
| 17-04-2016 18:48
la politique tunisienne est n est pas guerie de ses rancunes anciennes basee les guerre des clans et le rejet des lois de la republique ,aucun parti ne peut travailler avec le projet des ikhouanes racistes et la dictature est notre solution pour la paix et le travail

je dis la vérité
| 17-04-2016 18:36
La grande majorité de nos concitoyens ne pensent pas comme ceux qui ont "écrit" la constitution tunisienne.

Les islamistes, ayant été plébiscités par un bon tiers de tunisiens, soutenus par d'autres mouvances sympathisantes, faisaient presque la pluie et le beau temps à l'Assemblée constitutive.

L'euphorie passée, nos concitoyens, réveillés par une société civile puissante, se rendent compte que le régime hybride (mi présidentiel-mi parlementaire) ne convient pas aux nécessaires prises de décisions politiques.

On dirait que le pays est politiquement dichotomisé. Le pouvoir "réel" échappe au chef du gouvernement, comme tout aussi au parlement.Le président de la République, alors là...On ne sait pas exactement, quel est son rôle ?.

Oui....Marzouk a peut-être raison.
A mon sens aussi, on choisit :

*Où on donne le pouvoir absolu au Parlement.Nous aurions "stricto sensu", un régime parlementaire qui nommerait un chef de gouvernement responsable devant lui. Au lieu d'avoir trois pouvoirs, nous en aurions réellement deux :
-Un chef de l'exécutif et un parlement.

*Où bien, on "présidentialise" le pouvoir, à l'exemple de la France.
Dans ce cas, c'est le Président de la République qui nommerait le chef du gouvernement. La cohabitation reste toujours possible.

Beaucoup d'articles de l'actuelle constitution sont trop "beaux" pour être applicables.
Choisissons :
changer le peuple, ou changer la constitution?