Là où je rejoins entièrement votre analyse et vos commentaires, c'est lorsque vous pointez du doigt les carences de tous les gouvernements qui ont successivement dirigé ma pauvre Tunisie, depuis 1881, jusqu'à ce jour : jamais la santé des Sfaxiens, pas plus que celle des Gabésiens et des Gafsiens n'a bénéficié de la moindre attention de la part de ces gouvernements... Trop exclusivement obsédé par le prix de revient de la production, Bourguiba lui-même a failli à mieux défendre ces populations, qui continuent à périr des effets de leur richesse minière, que la chimie a fini par transformer en malédiction cosmique !
Si Mme Hachicha s'était attaquée aux conséquences de ce cancer mal maîtrisé, je n'aurais pu qu'applaudir... Mais elle s'est laissé aller à maudire des réalisations indispensables, qu'il aurait pourtant été loisible de sauver de la malédiction d'entières générations : les exemples de la Ruhr, que vous avez opportunément cités, en sont bien la preuve !
Et il faut bien reconnaître, finalement que l'Ugtt et son officine régionale, avec ses loubards et ses casseurs, n'ont jamais milité pour une meilleure défense de la santé de leurs protégés et des protégés de ceux-là!