Malgré les récentes précipitations, la situation des barrages n’a pas connu de réelle amélioration. Le rapport de l’Observatoire national de l'agriculture (Onagri) du 6 septembre 2024, fait état d’un taux de remplissage de 23,3% seulement.
Le taux de remplissage des barrages les plus importants est situé en dessous des 40%, oscillant entre 3% et 36%. Le stock le plus important se trouvant à Sidi Barrak rempli à 36%.
Par rapport à la moyenne des trois dernières années, les réserves d’eau sont en diminution de 160,633 millions de m3. Elles se situent à 547,982 millions de m3 contre 708,615 millions de m3 la moyenne des trois années.
L’Observatoire tunisien de l’eau a appelé, rappelons-le, à décréter l’état d’urgence hydrique. Un appel réitéré par les experts dont Raoudha El Guefraj experte en eau et changements climatiques, qui a également appelé l'État à prendre des mesures urgentes mettant en garde que les pluies de septembre n’amélioreront pas la situation.
M.B.Z
Aucune valeur ajoutée ou suffisance alimentaire n'ont été procurées aux Tunisiens depuis les années 1950 ; les marchés locaux et populaires restent désespérément vides de produits agricoles comme les fruits et les légumes. Le pire est qu'à chaque fois qu'on mange une tomate hors saison et non produite naturellement par l'arrosage de la pluie, on a moins de poissons dans nos assiettes à cause des nutriments retenus par les barrages.
Il a plu ces derniers temps, suffisament, que les oueds sont débordés...
L'Afrique du Nord, est une contrée classée semi- aride, par les géographes...
Depuis mon jeune âge, les pluies de septembre annoncent une bonne saison agricole....
Arrêtez de râler...Nettoyez vos barrages, remplies de saletés et construisez des lacs collinaires et tout....
Jamais t as dit.
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MM, s il pleut tte l année, selon NB, ls barrages sont tjrs vides.
Car il faut interpréter la "nouvelle démagogie" d'Etat en oeuvre.
Répulsif et jaloux de la place indélébile de Habib Bourguiba dans l'Histoire du Pays, et même celle d'une certaine responsabilité technocratique et sécuritaire de Zine Ben Ali, M. Saied essaye de se doubler en deux "figures chamaniques" pour usage d'un peuple abusé en démagogie et pour l'édonisme facile des halucinés qui les soutiennent aveuglement.
1. M. Saied est "un nouveau Mao Zedong" avec un "programme révolutionnaire" pour "le bien de toute l'humanité", cela nous est promis par sa dictature qui va en crescendo totalitaire...
2. M. Saïed est le "sécrétaire du mahdi" de la fin des temps, béni et investi par le guide suprême des mollahs iraniens, le tyran sanguinaire Khamenei, à l'occasion de sa visite à Téhéran et dans un réunion de salon avec ce dernier, où le drapeau tunisien état compréhensiblement ABSENT.
Le nouveau Mao Zedong parlera aux foules et elles se courberont à lui en toute soumission.
Le secrétaire spécial du mahdi parlera aux nouages et elles verront vite pour apporter le pluie.
C'est tellement simple pour les deux "figures chamaniques" hallucinatoires, qui font ensemble une unique fonction d'hypnose collective.
Voilà la stratégie de M. Saied et pas d'urgence hydrique!
*N.G.M. - Activiste indépendant pour les Droits humains
* La Tunisie c'est 164.000 km², soit 164.000.000.000 m².
* 1 mm de pluie, soit 1 litre par m² donne: 164.000.000.000 litres, soit 164.000.000 m3 d'eau, soit 164 millions de m3.
* Soyons optimistes et disons que l'on va retenir dans les barrages 10 % de ces quantités d'eau, soit 16,4 millions de m3.
* Actuellement, pour faire le plein ou 90 % du plein, il nous faut 1.640 millions de m3, ce qui correspond à 100 mm de pluie dans les bassins versants des barrages.
* 100 mm de pluie ou 100 litres par m² sur 10 % du territoire en l'espace de quelques heures ou quelques jours, cela donne des inondations.
* En sachant que 100 mm de pluie correspond pour les zones les plus pluvieuses du pays, à 3 mois ou plus de précipitations.
* Concentrer 3 mois en quelques heures ça ne peut donner que des inondations.
* Il faut s'y préparer. Changement climatique oblige !!!
Bien identifier l'énergie potentielle du sol qui va recevoir ces pluies!
Et à ma connaissance Mr. Ezzeddine Ben Cheikh nouveau ministre de l'agriculture et des ressources Hydrauliques n'est pas un spécialiste des barrages...
D'ailleurs que fait la direction de l'aménagement du territoire?
J'ai une grande fascination pour le système d'arrosage de la totalité des oasis de Tozeur par de petits ruisseaux se basant sur l'utilisation de l'énergie potentielle pour des différences d'altitude trop négligeable. En effet, l'eau des ruisseaux traverse les oasis de Tozeur dans tous les sens et toutes les directions seulement grâce à l'utilisation intelligente de l'énergie potentielle...
Même quand je fais du vélo, j'utilise l'énergie potentielle de la descente afin de prendre la monté qui vient tout-de-suite après sans difficulté.
Il faudrait étudier en Tunisie d'une façon intelligente (et même par simple observation) les lieux d'accumulation et les axes d'écoulement des pluies torrentielles et des orages sur la base de l'énergie potentielle afin de créer un système de ruisseaux artificiels qui nous éviterait le pire dans le futur et nous garantirait des réserves d'eau dans des lieux d'accumulation artificiels et dans nos barrages.
- C'est grâce à un système de ruisseaux que la ville de Munich ne connaît pas le collapse à la suite des pluies torrentielles et des orages --> les petits ruisseaux sont canalisés vers des lacs naturels et artificiels.
Fazit: Ce n'est pas l'argent (devises étrangères) qui nous manque afin de faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique, non c'est plutôt l'initiative simple et intelligente qui fait souvent défaut en Tunisie...
bonne soirée
Et ca marche!