
Le vice-président de l'instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Maher Jedidi, est revenu sur les déclarations du membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), Hichem Snoussi, ainsi que le processus électoral.
Invité de l'émission Expresso sur Express FM, M. Jedidi s’est dit étonné par les déclarations de M. Snoussi. Il a affirmé que l’Isie s’est entretenue avec le président de la Haica Nouri Lajmi à propos de la décision commune et a trouvé un terrain d’entente.
« Nous nous sommes mis d’accord sur les grandes lignes de cette décision commune et le président de la Haica s’est engagé de préparer le projet d’un communiqué en commun », a-t-il affirmé en soulignant que Hichem Snoussi n’a pas assisté à cette réunion lors de laquelle ils (les deux parties, ndlr) se sont mis d’accord sur le changement du système de vote et les modalités qui en découlent.
Et de noter qu’apparemment il n’y pas d’entente au sein même de l’instance audiovisuelle.
S’agissant du démarrage de l’enregistrement des expressions directes des candidats aux élections législatives, il a expliqué qu’il s’agit juste de préparatifs vu le nombre important de candidats (1.058 candidats, ndlr) : un enregistrement pour être diffusé pendant la campagne électorale.
En ce qui concerne les recours, Maher Jedidi a déclaré que 52 recours ont été déposés dont les verdicts en première instance ont été émis. La majorité des recours ont été refusés sur la forme et cinq ont été acceptés au point de vue forme et contenu, a-t-il précisé.
L’Isie a fait appel de toutes les décisions qui concernent la candidature de Hatem Boulabiar, celle du dirigeant d’un club sportif et celles relatives aux casiers judiciaires des candidats.
Le membre de l’Isie a spécifié que la liste finale des candidats sera publiée le 20 novembre et que la campagne démarre du 25 novembre au jour du silence électoral.
En ce qui concerne l’appel du secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi à reporter les élections législatives. Il a rappelé que l’Isie applique juste la loi. Par conséquent, ces appels s'adressent aux autorités politiques : chef de l’Etat, gouvernement, responsables politiques et que s’il y a un consensus à propos de ce sujet, une nouvelle loi doit être publiée pour être appliquée par l’Isie.
« L’Isie n’entre pas dans la politique, elle donne uniquement un avis technique », a-t-il martelé.
S’agissant, des sept circonscriptions sans candidats et celles avec un candidat unique, il a affirmé que cela ne pose pas de problème et ne touche la crédibilité et la transparence des élections, que les candidats uniques seront élus d’office et que pour les sept autres il y aura élections partielles, après l’installation du nouveau parlement.
I.N