
La Chambre nationale syndicale des sociétés de commerce international relavant de l’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) a exprimé son refus total de l’article 52 de le Loi de finances de 2022, qui suspend le régime d’exonération en matière de TVA pour les Sociétés de commerce international et les sociétés de service exportatrices.
Dans un communiqué daté de jeudi 30 décembre 2021 et signé par le président de la chambre Taoufik El Mlih, la chambre a appelle à revenir immédiatement sur cette mesure dans sa forme actuelle et d’ouvrir le débat entre l’autorité de tutelle et les professionnels pour trouver des solutions efficaces qui préservent la pérennité du secteur et assurent le développement des exportations tunisiennes.
En effet, la chambre considère que cette mesure est une menace pour le secteur et pour le devenir de 1.000 entreprises, dont la majorité est créée par des jeunes promoteurs et réalisant 80% des exportations tunisiennes vers le marché subsaharien outre le fait qu’elles approvisionnent de nombreuses sociétés industrielles installées en Tunisie et totalement exportatrices.
Et de souligner que le secteur représente 10% du total des exportations de la Tunisie, fruit de quarante années d’efforts.
La Chambre nationale syndicale des sociétés de commerce international affirme l'impossibilité de mettre en œuvre cette mesure vu les capacités financières limitées, le manque de mécanismes de financement pour la plupart des entreprises actives dans le secteur, la conjoncture économique nationale et extérieure en raison des répercussions de la pandémie.
Cette mesure, affirme l'organisation, représente un réel danger pour leur pérennité et pour des milliers d'emplois directs et indirects outre ses répercussions très négatives sur les exportations tunisiennes, à un moment où la Tunisie a besoin de développer ses exportations et de percer de nouveaux marchés.
I.N

Je rappelle que la TVA est payée par le consommateur pour financer indirectement l'etat tunisien.