
L'Union tunisienne du travail (UGTT) et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) sont préoccupées par la situation politique, économique, sociale et financière du pays, notamment suite à la dégradation de la note souveraine du pays et des conséquences désastreuses qui s’en suivent, notamment en ce qui concerne la capacité de la Tunisie à remplir ses obligations financières. Les deux organisations considèrent ainsi que la crise actuelle a contribué à la baisse de la notation, dont le coût sera très élevé pour l’économie nationale et pour les Tunisiens en général.
Dans un communiqué conjoint daté de ce mercredi 24 février 2021 et signé par le secrétaire général de la centrale syndicale Noureddine Taboubi et le président du patronat Samir Majoul ont exprimé leurs inquiétudes face à la poursuite de la crise politique et de l’impasse constitutionnelle que vit la Tunisie depuis un mois. Le tout en l’absence de prémisse de la résolution de cette grave crise et ceci malgré les multiples appels des forces vives du pays et vu la situation qui empire en se référant à tous les indicateurs et chiffres au niveau économique, social et financier.
Les deux centrales syndicale et patronale ont mis en garde contre la gravité de la situation, qui a exacerbé les difficultés rencontrées par tous les groupes et secteurs, y compris les salariés, les chefs d'entreprise, les artisans et les professionnels qui souffrent encore du poids des répercussions de la crise du Covid-19, qui a détérioré davantage leurs situations et affecté leur niveau de vie et de travail.
Les deux organisations ont ainsi appelé à l’accélération de la résolution de la crise. Et de souligner que sa poursuite augmentera la paralysie que vit le pays depuis des semaines et menace l'expérience démocratique tunisienne. Elles considèrent que parvenir à une solution contribuera certainement à rassurer les Tunisiens et à se consacrer rapidement aux problèmes réels et difficiles que la Tunisie vit depuis des années.
Et d’exprimer leur volonté à faire pression pour contribuer à surmonter cette crise.
Le syndicat et le patronat ont profité de l’occasion pour souligner la nécessité d’achever la mise en place des instances constitutionnelles, notamment la Cour constitutionnelle, dès la fin de cette crise, le tout loin des quotas partisans, des querelles et des intérêts conjoncturels étroits. L’objectif étant d’éviter ce genre de crise dans le futur.
Ils ont mis en avant la nécessité de faire plus d'efforts pour sauver l'économie nationale et soutenir les petites et moyennes entreprises ainsi que les travailleurs et les groupes marginalisés. Ils appellent aussi à consacrer tous les moyens afin d'accélérer l'acquisition des vaccins contre le Covid-19 et d’assurer le succès de la campagne de vaccination gratuite pour tous les citoyens : le seul moyen pour remettre l'économie sur les rails.
Les deux organisations avaient exprimé à maintes reprises leur inquiétude face à l’enveniment de la crise politique qui impacte négativement l’économie.
Rappelons que le chef de l’Etat avait refusé d’inviter les nouveaux ministres nommés par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, à prêter serment. Un refus justifié par l’inconstitutionnalité du remaniement opéré en janvier dernier, en plus de « suspicions de corruption » concernant certains des ministres nommés. On rappellera également que les onze ministres concernés ont bénéficié de la confiance de l’ARP et que Hichem Mechichi a adressé deux correspondances au président pour fixer une date de prestation de serment, toutes deux ayant été rejetées.
I.N
il y a actuellement plus du tiers de la population adulte qui vit sous le seuil de pauvreté c'est a dire avec moins de 15 dinars par jour environ
probablement 1,8 millions de chômeurs et précaires
un tiers oui un tiers des PME/TPE sont en faillite
des dizaines de milliards sont subtilises a l'Etat chaque mois
ce meme Etat vient d'investir - merci Covid 1818 - dans un dispositif de terreur et de repression avec le soutien de la Turquie ; tabasser et torturer des gosses de 13 ans est en effet dispendieux : cout avoisinant les 30 milliards
L'UGTT tue les Tunisiens et verse ses larmes de crocodiles pour leur malheur.
Hasbounè Allah wè Niima Al-Wakil!!!
Les Institutions régaliennes fortes demeurent et les politiques passent;
Ceci est difficile à comprendre pour de nombreux députés, rien qu'à voir leur nomadisme parlementaire, mangeant à tous les râteliers pourvu qu'ils aient l'illusion du pouvoir en essayant de le côtoyer au plus près.
maintenant pour essayer de sauver la situation un tant soit peu et éviter la débâcle du pays :
----UGTT doit convaincre ses adhérent pour accepter une contribution des salariés à partir d'un certain montant.
---- gel des salaires.
---- homologation des prix.
---- paix sociale pour une durée.
----un élection anticipée après amendement du code électoral.
il ne faut surtout pas oublier ce qui s'est passé en GRECE avec une différence de taille est que ce pays a bénéficié du soutien de l'europe.
Banana Republic with so many bhayem and one bghal...
Les hypocrites ont semé elkarab et le désordre partout dans le pays et viennent verser les larmes du crocodile à cause de la dégradation de la note du pays.
Ugtt et utica dans un pays démocratique doivent être des adversaires pour garder un certain équilibre entre les intérêts des salariés et ceux des employeurs.
En tunisie c'est l'exception, toutes les deux sont là main dans la main.
Parce que tout simplement la vraie finalité de la direction de l'UGTT est non pas de défendre les intérêts de ses membres mais de servir un système corrompu composé de quelques familles mafieuses qui pillent le pays et maintiennent les tunisiens dans la misère et le sous-développement.
Ils ont participé au massacre du pays et viennent pleuré sur son cadavre les salauds.
S'il y a un acteur responsable de la situation, c'est bien l'UGTT. Une institution corrompue qui se sert de l'état comme une vache a lait au service de leurs familles et leur amis. Tunisair n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Alors oser dire qu'ils sont "préoccupés", c'est un peu fort de café.
C'est comme quelqu'un qui souffle sur les braises de l'incendie tout en se disant préoccupé par le feu. Il n'y a pas de limite a l'indécence de cette bande de voyous !