
L’hôtel El Hana international, classé catégorie 5 étoiles et situé à l’avenue Habib Bourguiba en plein centre de la capitale a appelé, ce mercredi 20 juillet 2016, le gouvernement tunisien à mettre en œuvre un programme de sauvetage pour redresser la situation économique de l’entreprise qui doit à l’Etat la somme de 33,4 millions de dinars soit 91% du total de ses dettes.
Fethi Said, l’administrateur judiciaire nommé à la tête de la chaîne hôtelière El Hana international par décision du 22 janvier 2016 dans le cadre d’un jugement en référé n°53724, a indiqué dans un communiqué rendu public, hier mardi 19 juillet 2016, que la récente fermeture de l’hôtel est due à la coupure de l’électricité et du gaz par la STEG ainsi que le refus de la banque nationale agricole de régler le bail de l’agence. S’en est suivi l’annulation du contrat d’assurance par la police d’assurance LLOYD pour non recouvrement des droits depuis 2014. Cet effet boule de neige a entrainé l’entreprise dans une spirale infernale causant d’importants dégâts à l’établissement hôtelier comme le dépérissement des denrées alimentaires, l’arrêt de la climatisation, le blocage des ascenseurs et du standard, la mise hors service de l’hôtel dans son intégralité. Les touristes qui y séjournaient ont d’ailleurs été relogés dans d’autres établissements.
Le communiqué indique que cette situation constitue un danger pour la situation sociale et sécuritaire de l’hôtel du centre ville mais aussi pour le secteur du tourisme de façon plus globale.
Pour solutionner la crise que vit l’hôtel, l’administrateur judicaire a révélé l’existence d’un plan de sauvetage pour que l’entreprise puisse rembourser ses dettes envers l’Etat, les banques et tous ses fournisseurs. Ce programme de sauvetage, qui permettra à l’hôtel El Hana international de reprendre son activité économique, permettra également de doubler le nombre de postes d’emplois comme l’indique Fethi Said.
Rappelons que l’hôtel vieux de plusieurs années, qui fût pendant un temps le phare du tourisme de la capitale sous la gouvernance de feu son propriétaire Ali Mhenni, a vu sa situation se détériorer suite à des conflits entre les actionnaires et à une mauvaise gestion. Le montant des dettes de l’hôtel qui s’élève aujourd’hui à 36,7 MD justifie la nomination de Fethi Said en tant qu’administrateur judiciaire qui travaille à redresser la situation économique de l’établissement hôtelier mais aussi à régler les salaires des 150 employés dans l’entreprise.
K.H
Commentaires (27)
Commentermoi ,c'est par un autre angle ,que je vois les choses ...
Dommage
La gestion de l'établissement était confiée à l'ouverture en 1976, à la Société Maghreb Tourisme présidée par Mr Abada Babai , puis par Mr Ridha Askri plus tard , et avant l'arrivée du groupe Mheni par Mr Amra Zoccar.
Ce fut jusqu' à cette période, un établissement respectable et qui avait une clientèle fidèle aussi bien en hébergement, qu'en restauration : restaurants, bars, brasserie, le Jocker club très couru,était dirigé par feu Kamel Caïd Essebsi.
Sans parler, des soirées animées au restaurant La Sofra.
Il y avait une équipe dirigeante composée de grands professionnels : Mr Mounir ben Miled, feu Nourredine Brahim, feu Chedly Jaziri, MM Talha Husseini et Raouf Nabli.
Je m'en souviens bien car je fréquentais régulièrement l'établissement qui faisait honneur au tourisme de ville.
L'arrivée du groupe Mheni , beaucoup plus versé dans le tourisme balnéaire, n'a pas su garder le cap, et au fil des années, l'hôtel avait perdu de son prestige et a été relégué à la catégorie 4*.
Il faut savoir qu'il y a trois obligations importantes dans le maintien d'un hôtel à son niveau :
- La qualité du produit.
- La qualité des employés
- La qualité des prestations.
Si on n'arrive pas à maintenir ces trois exigences au niveau, alors comme un banc de sable qui avance, l'hôtel va au fil des années perdre sa valeur et surtout sa clientèle.
Les propriétaires malgré leurs compétences et vu leur manque d'attention à la nécessité d'auditer chaque année leur établissement par un cabinet extérieur, ils ne constaterons les dégâts que lorsque le navire coule.
Malheureusement, ce phénomène récurrent dans le tourisme tunisien touche un grand nombre d'hôtels, malgré les inspections périodiques de l'Office du Tourisme.
Même si...
Même si ça m'a fait mal au coeur...
@ Libre_Penseur n'a malheureusement fait qu'énumérer des éléments FACTUELS !
Arrêtons donc la fuite en avant, la fierté mal placée et l'auto-complaisance dans la médiocrité sous couvert ou prétexte de surenchère religieuse !
@libre Penseur
Salutations
Droit pénal ?
Réponse TMT
Réponse nazou
Réponse à Fehri
@ libre penseur
@libre -Penseur
Que vous ne gobiez notre pays est botre affaire mais de grâce,ayez au moins la politesse de respecter les autres libre-penseurs qui ne se ressourcent pas de la même"source'