La troisième et dernière partie des débats télévisés pour les législatives, organisés par la Télévision Tunisienne, a eu lieu ce mercredi 2 octobre 2019, pour revenir sur les principaux points concernant les programmes des candidats présents sur le plateau.
Les candidats ayant participé au débat ce soir sont :
- Hassouna Nasfi, représentant du mouvement Machrouû Tounes
- Chahid Haj Brahim, représentant des listes les jeunes défient
- Mohamed Hamdi, représentant d’Attayar
- Tarek Zbidi, représentant de la liste Rissala
- Riadh Ben Fadhl, représentant d’Al Qotb
- Mohamed Kamoun représentant de la coalition kollouna lel watan
- Adnen Ben Brahim, représentant du parti UPR
- Neji Kilani, représentant du mouvement Chabeb
- Ameur Laârayedh, représentant du mouvement Ennahdha
Comme ce fût le cas pour les précédentes soirées, le débat a porté sur trois axes principaux à savoir, les questions d’ordre social, éducatif et de santé, les questions portant sur le développement, l’économie et les finances publiques ainsi que les questions régionales.
Pour chaque axe, une question commune a été adressées à tous les candidats. Elle est suivie par une question spécifique à chacun. Par la suite, un débat a lieu entre trois candidats où ils peuvent se poser des questions concernant le thème proposé.
Lors de ce débat, les candidats se sont exprimés à propos de leur première initiative législative dans le domaine de la santé publique et couverture sociale.
Hassouna Nasfi a indiqué qu’une initiative législative sera lancée concernant la couverture sociale en accordant un statut particulier aux personnes âgées.
Chahid Haj Brahim, a assuré que le secteur de la santé souffre actuellement à cause du manque de financement, estimant qu’il est possible d'axer sur le tourisme médical pour financer le secteur. Il a, également, mis l’accent sur l’importance de la prévention.
Mohamed Hamdi a estimé que la situation est complexe, nécessitant la proclamation d’un état d’urgence médical afin de changer la carte des établissements hospitaliers.
Tarek Zbidi, a, pour sa part, indiqué qu’il faut restructurer le système de couverture sociale, annuler les cartes de soin, accorder des garanties aux médecins spécialistes tout en encourageant le tourisme médical.
Riadh Ben Fadhl a dénoncé le délabrement du secteur de la santé, proposant la réforme des caisses sociales. Il a indiqué qu’il faut se pencher sur la situation des handicapés outre la numérisation du secteur de la santé.
Mohamed Kamoun a considéré qu’il faut rétabir le rôle de la santé publique, proposant la numérisation du secteur, la mise sur le marché de certains médicaments outre l’unification des deux caisses sociales.
Adnen Ben Brahim a estimé qu’il est nécessaire de revoir la structuration des établissements hospitalier, outre la réforme de la caisse d’assurance maladie et la révision des cotisations.
Neji Kilani a proposé un système de couverture sociale adapté à chaque situation, tout en dénonçant le délabrement de la situation du secteur.
Ameur Laârayedh, a proposé un système de couverture sociale prenant en considération les Tunisiens, y compris les TRE, outre les avantages accordés aux personnes âgées.
S.H