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Les Tunisiens constituent une majorité des détenus dans les centres italiens de rapatriement
14/12/2023 | 16:49
3 min
Les Tunisiens constituent une majorité des détenus dans les centres italiens de rapatriement

 

Dans un communiqué conjoint, plusieurs associations et organisations nationales ont dénoncé les conditions de détention dans les centres italiens de permanence pour le rapatriement (CPR) des migrants irréguliers, où les Tunisiens représentent la majorité.

Selon les chiffres communiqués, les CPR italiens comptent 9.506 Tunisiens sur un total de 17.767 migrants sur les quatre dernières années soit 53% de la population détenue. Les Tunisiens représentent, également, la majorité de la population qui sera rapatriée vers le pays d’origine. Ils sont 6.758 à attendre leur expulsion soit 57% de la population qui devrait être rapatriée.

De nombreuses violations ont été relevées dans ces centres où les cellules sont exigües, surpeuplées et insalubres, sans parler du manque d’accompagnement sanitaire et l’impossibilité pour les détenus de contacter leurs avocats. Les associations signataires ont évoqué, également, un recours excessif aux de substances psychotropes et tranquillisants utilisé pour calmer les détenus. La réduction des coûts et le recours à la sous-traitance auprès de sociétés privées a aggravé la situation.

Outre les actes de violence commis sur les détenus et les opérations d’expulsion forcée, les associations ont dénoncé des cas de décès. Depuis l’ouverture des CPR en Italie, au total trente décès ont été enregistrés. Des actes d’automutilation ont aussi été recensés.

Rappelant que la liberté de déplacement est un droit fondamental consacré dans l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’Homme, les associations signataires ont souligné que le flux migratoire irrégulier avait connu une hausse en raison de l’approche sécuritaire qui restreint un accès sûr et régulier aux pays.

Elles ont, également, exhorté les autorités italiennes au respect des mesures internationales visant à protéger les migrants et les droits des personnes qui circulent sur le sol italien, exigeant au même temps des autorités tunisiennes la protection des ressortissants tunisiens à l’étranger.

En août alors que l’Europe et la Tunisie venait de signer un mémorandum d’entente incluant une stratégie de lutte contre la migration clandestine au départ des côtes tunisiennes, la présidente du Conseil italien, Girogia Meloni, a annoncé sa volonté de mettre en œuvre pleinement le décret Cutro sur les rapatriements dans le cadre de la lutte contre la migration clandestine.

Promulgué en mai 2023, le décret Cutro apporte de nouvelles mesures en matière de lutte contre la migration clandestine, notamment des restrictions sur les permis de protection spéciale et des sanctions plus lourdes contre les passeurs.  En termes de rapatriement, ce décret facilite davantage les opérations avec une liste actualisée des pays vers lesquels l’Italie peut renvoyer des migrants. La Tunisie en fait partie. Le décret prévoit, aussi, des quotas limités pour les demandes d’asile et les titres de séjour travail.

En septembre, un centre d’hébergement à Pozzallo a été créé pour les migrants originaires de pays « sûrs », comme la Tunisie, et les demandeurs d’asile. Il a été inauguré le 24 septembre 2023 avec comme objectif de décongestionner le centre de détention de migrants de Lampedusa. Les demandeurs d’asile peuvent y séjourner pendant un mois maximum avant d’être renvoyés dans leurs pays d’origine.

Selon les médias italiens, d'autres structures similaires devraient être construites en Calabre et en Sicile, principaux points de débarquement des personnes arrivant d’Afrique du Nord en plus de l’ouverture de nouveaux centres de détention et de rapatriement dans d’autres régions.

 

N.J

14/12/2023 | 16:49
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Commentaires
Vladimir Guez
@meloni
a posté le 15-12-2023 à 07:06
Sayieb el sportifs ent3na.
Vladimir Guez
Ceci dit
a posté le à 19:24
Il faudrait quand même qu'on songe a habiller un peu mieux nos clandestins. '?a donne une très mauvaise image du pays .
FrancoisD
Article 13 de la déclaration des droits de l'homme
a posté le 14-12-2023 à 23:25
Vous invoquez l'article 13 pour faire croire que toute personne peut se déplacer comme il l'entend, cependant cet article stipule : ' Toute personne à le droit de circuler librement, et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un '?tat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.' Ce qui ne veut nullement dire que l'on peut s'affranchir des frontières, tout au plus permettre à des personnes de circuler sans entrave hormis celles des restrictions administratives et sécuritaires des états étrangers...
Juan
sauf stipulé par traité, il n' a pas de libre circulation ....
a posté le à 14:39
si liberté circulation, alors plus besoin de passport ni visa. CQFD.
Bbaya
Grâce à la coopération de notre roi!
a posté le 14-12-2023 à 22:11
Les africains ont un laisser passer et un titre provisoire de 2 mois, les tunisiens puisque les rois sont des bons amis il faut donc les détenir pour les expulser.
Merci chers rois!
Les italiens ont bien joué!
Juan
pas de liberté de déplacement ....
a posté le 14-12-2023 à 20:49
entree illégale = hors la loi.
en australie aussi, ils sont détenus en attente expulsion.
au RU, le nombre de faux réfugiés multiplie par 2, par an .
cout pour le contribuable british £ 6 m/ jour = £ 2 b /an.
insupportable !!
Abel Chater
C'est parce que Giorgia Meloni nous a eus. Seuls les détenus tunisiens peuvent être rapatriés en Tunisie comme des brebis. Les autres pays ne permettent pas à leurs propres colonisateurs, qui ont appauvri leurs populations et spolié leurs pays et leurs richesses, de leur chasser leurs citoyens de chez eux, comme s'ils étaient des chiens enragés, au moment où ils accueillent des millions d'Ukrainiens à bras ouverts. Seuls les Tunisiens sont humiliés contre une poignée d'euros, pour un esclavage supposé aboli en ce 21ème siècle.
a posté le 14-12-2023 à 20:07
Il est inutile de remuer le couteau dans les plaies des Tunisiens. Nous avons eu onze années des meilleures de par l'ensemble du monde arabe. Les médias de Moïse et des Emirats hébraïques nous ont saboté notre transition démocratique. Ils ont tué le foeutus démocratique dans le ventre de la Tunisie enceinte, avant même sa naissance ne se réalise. Les Tunisiens se sont fait déjouer par les lobbies médiatiques judaïques en Tunisie. Ils ont pleurniché les meilleures années de la transition démocratique, que la Tunisie n'ait jamais vécues le long de son histoire millénaire. Maintenant, ils n'ont plus de vie politique ni civile, ni associative, ni même sportive, ni même de la nourriture et du café. Tous les activistes sociopolitiques sont en prison. Seuls les béni-oui-oui de «Bendiri yè Bendiri» ex RCDistes, sautent et sursautent comme des sauterelles, dans l'attente du changement de camps, afin de prendre la place de leurs victimes.
Une certaine détraquée mentale, la dénommée Fatma Mseddi aux yeux de «Boutelliss», qui a gouverné cinq (5) longues années avec le défunt Béji Caïd Essebsi et son défunt parti Nida Tounes, se transforme comme par miracle, en la «Sainte Vierge» du coup d'Etat du 25 juillet 2021. Maintenant. C'est elle qui accuse et qui condamne, jusqu'à prétendre que les associations civiles sont un danger pour la Tunisie. Toutefois, rien ne se perd dans cette vie terrestre avant d'y accéder pour le restant dans l'au-delà.
Allah yomhil, wèlè yohmil.
Gg
Et alors?
a posté le 14-12-2023 à 18:24
Ou est le problème ?
Fallait pas venir, c'est tout!