
Dans un communiqué conjoint, plusieurs associations et organisations nationales ont dénoncé les conditions de détention dans les centres italiens de permanence pour le rapatriement (CPR) des migrants irréguliers, où les Tunisiens représentent la majorité.
Selon les chiffres communiqués, les CPR italiens comptent 9.506 Tunisiens sur un total de 17.767 migrants sur les quatre dernières années soit 53% de la population détenue. Les Tunisiens représentent, également, la majorité de la population qui sera rapatriée vers le pays d’origine. Ils sont 6.758 à attendre leur expulsion soit 57% de la population qui devrait être rapatriée.
De nombreuses violations ont été relevées dans ces centres où les cellules sont exigües, surpeuplées et insalubres, sans parler du manque d’accompagnement sanitaire et l’impossibilité pour les détenus de contacter leurs avocats. Les associations signataires ont évoqué, également, un recours excessif aux de substances psychotropes et tranquillisants utilisé pour calmer les détenus. La réduction des coûts et le recours à la sous-traitance auprès de sociétés privées a aggravé la situation.
Outre les actes de violence commis sur les détenus et les opérations d’expulsion forcée, les associations ont dénoncé des cas de décès. Depuis l’ouverture des CPR en Italie, au total trente décès ont été enregistrés. Des actes d’automutilation ont aussi été recensés.
Rappelant que la liberté de déplacement est un droit fondamental consacré dans l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’Homme, les associations signataires ont souligné que le flux migratoire irrégulier avait connu une hausse en raison de l’approche sécuritaire qui restreint un accès sûr et régulier aux pays.
Elles ont, également, exhorté les autorités italiennes au respect des mesures internationales visant à protéger les migrants et les droits des personnes qui circulent sur le sol italien, exigeant au même temps des autorités tunisiennes la protection des ressortissants tunisiens à l’étranger.
En août alors que l’Europe et la Tunisie venait de signer un mémorandum d’entente incluant une stratégie de lutte contre la migration clandestine au départ des côtes tunisiennes, la présidente du Conseil italien, Girogia Meloni, a annoncé sa volonté de mettre en œuvre pleinement le décret Cutro sur les rapatriements dans le cadre de la lutte contre la migration clandestine.
Promulgué en mai 2023, le décret Cutro apporte de nouvelles mesures en matière de lutte contre la migration clandestine, notamment des restrictions sur les permis de protection spéciale et des sanctions plus lourdes contre les passeurs. En termes de rapatriement, ce décret facilite davantage les opérations avec une liste actualisée des pays vers lesquels l’Italie peut renvoyer des migrants. La Tunisie en fait partie. Le décret prévoit, aussi, des quotas limités pour les demandes d’asile et les titres de séjour travail.
En septembre, un centre d’hébergement à Pozzallo a été créé pour les migrants originaires de pays « sûrs », comme la Tunisie, et les demandeurs d’asile. Il a été inauguré le 24 septembre 2023 avec comme objectif de décongestionner le centre de détention de migrants de Lampedusa. Les demandeurs d’asile peuvent y séjourner pendant un mois maximum avant d’être renvoyés dans leurs pays d’origine.
Selon les médias italiens, d'autres structures similaires devraient être construites en Calabre et en Sicile, principaux points de débarquement des personnes arrivant d’Afrique du Nord en plus de l’ouverture de nouveaux centres de détention et de rapatriement dans d’autres régions.
N.J
Merci chers rois!
Les italiens ont bien joué!
en australie aussi, ils sont détenus en attente expulsion.
au RU, le nombre de faux réfugiés multiplie par 2, par an .
cout pour le contribuable british £ 6 m/ jour = £ 2 b /an.
insupportable !!
Une certaine détraquée mentale, la dénommée Fatma Mseddi aux yeux de «Boutelliss», qui a gouverné cinq (5) longues années avec le défunt Béji Caïd Essebsi et son défunt parti Nida Tounes, se transforme comme par miracle, en la «Sainte Vierge» du coup d'Etat du 25 juillet 2021. Maintenant. C'est elle qui accuse et qui condamne, jusqu'à prétendre que les associations civiles sont un danger pour la Tunisie. Toutefois, rien ne se perd dans cette vie terrestre avant d'y accéder pour le restant dans l'au-delà.
Allah yomhil, wèlè yohmil.
Fallait pas venir, c'est tout!