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Les syndicats de l’enseignement rejettent la création unilatérale du Conseil supérieur de l'Éducation
14/04/2023 | 22:22
1 min
Les syndicats de l’enseignement rejettent la création unilatérale du Conseil supérieur de l'Éducation

 

Les syndicats de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont exprimé, vendredi 14 avril 2023, leur surprise face à ce qu'ils ont qualifié de précipitation dans l'adoption d'une consultation électronique sur la réforme de l'éducation.


Les syndicats ont affirmé, dans un communiqué, leur rejet de la création du Conseil supérieur de l'Éducation et de l'Enseignement de manière unilatérale, sans véritable participation à la définition de ses mécanismes de travail. Ils ont appelé à l'implication de la centrale syndicale dans la définition des grandes orientations pour les mécanismes de travail du conseil.


Rappelons que le président de la République Kaïs Saïed, a présidé, vendredi 7 avril 2023, une réunion de travail au palais de Carthage avec les ministres concernés pour discuter de la consultation électronique sur la réforme de l'éducation et de l'enseignement. 


Le chef de l'État a souligné, lors de cette réunion, que la réforme ne peut être accomplie que si elle est réalisée avec une approche globale qui concerne toutes les étapes de l'éducation, soulignant que toute erreur peut être difficile à rectifier pendant des années. Dans ce sens, il a affirmé que les fruits de cette réforme ne peuvent être récoltés que des décennies plus tard.



S.H


14/04/2023 | 22:22
1 min
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Commentaires
A quand
le gel...
a posté le 15-04-2023 à 17:27
On l'a déjà dit et redit, la Tunisie a besoin d'un gel de toutes les activités syndicales pendant quelques années afin de pouvoir réaliser des REFORMES structurelles, profondes, courageuses et douloureuses, s'il le faut ! Tant que ces ignards et pseudo syndicalistes à la noix de coco sont encore aux commandes de l'UGTT, la Tunisie n'avancera jamais ! Bien au contraire, la destruction systématique de notre économie et de notre patrimoine éducationnel ne fera que continuer, à l'instar des pratiques moyenâgeuses de la dernière décennie de la honte, du banditisme et du vandalisme politique et économique.
Tunisino
Tout à fait
a posté le 15-04-2023 à 14:26
Le syndicat à tout le droit de s'opposer tant que le pays est sans planification stratégique et où des littéraires et des illettrés décident du présent et du futur du pays sans avoir l'intelligence et la compétence requises.
souilem
Il faut être ferme vis à vis de la fédération UTICA
a posté le 15-04-2023 à 13:37
Les syndicats de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle, n'ont pas le droit de confirmer ou d'infirmer son diktat au gouvernement relatif à la création du Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement. Qu'il s'occupe de sa mission pour défendre les intérêts du personnel de l'éducation et laisser le gouvernement travailler. Najla Bouden doit sortir de son isolement et de son silence pour arrêter les rumeurs de cette malheureuse fédération. Cette fédération a détruit l'enseignement par ses grèves et surtout la retenue des notes des élèves. L'association des parents d'élèves s'est inquiétée des perturbations et des meneurs de l'UTICA. Si à chaque problème, il faut l'intervention du Président KS, je me demande à quoi sert le gouvernement et particulièrement la Cheffe du gouvernement. Feu Hédi Nouira Allah arhmou, a tenu tête à l'UTICA pour la mettre définitivement sa place, quand il fallait mettre Habib Achour en Prison, il l'a fait pour pouvoir avancer. Aujourd'hui, Yakoubi fait la pluie et le beau temps, il décide de retenir les notes, il décide de faire grève, il décide des sit-in, ....La Cheffe du gouvernement ne bouge pas, la justice s'absente devant ce cancer, la Tunisie n'avance pas et l'enseignement de nos enfants souffre énormément. La création du conseil supérieur de l'enseignement est du ressort du gouvernement et non de l'UTICA. Il faut arrêter cette mascarade en appliquant sévèrement la loi contre ces criminels. Monsieur le Président, vous avez tout le pouvoir et le peuple vous a donner procuration pour nettoyer le pays, vous ave tout le soutien des parents d'élèves.
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Des propositions afin d'optimiser l'enseignement scolaire en Tunisie!
a posté le 15-04-2023 à 10:06
Facteurs (variables) que l'on pourrait optimiser selon l'étude de Hattie :
- Structuration du cours (de chaque séance de 2 heures du cours), clarté des règles durant le cours (--> discipline en classe), gestion de la classe,
- Activation cognitive (avant d'aborder un nouveau thème)
- Climat d'enseignement (traitement humain et climat propice à l'apprentissage),
- Personnalité de l'enseignant (valeurs éthiques, sociales et humaines)
- L'enseignement et le comportement de l'enseignant sont au centre des préoccupations (car on peut les optimiser),
- les variables structurelles sont d'une importance secondaire (La taille de l'école, le nombre d'élèves par classe et l'équipement sont d'une importance secondaire),
- l'enseignant détermine l'organisation du cours en classe et il est ainsi déterminant pour un enseignement réussi. Ainsi, selon Hattie, les enseignants sont considérés comme des facteurs déterminants pour un bon enseignement et pour la réussite de l'apprentissage en termes de performances cognitives mesurables.
- '?tant donné que les facteurs externes tels que les structures scolaires (p. ex. le nombre d'élèves par classe et l'informatisation sophistiquée/exagérée des écoles) se situent relativement bas dans le classement méta-analytique quant à leur impact sur les performances des élèves, Hattie en conclut que les différences de qualité (des cours dans les écoles) ne se situent pas au niveau de l'école, mais au niveau des enseignants et de leur personnalité (valeurs sociales, éthique et humaine).

-->
Malheureusement, certains syndicalistes ont ruiné la relation entre les élèves et les enseignants. L'enseignement scolaire en Tunisie est "malade" car les valeurs éthiques, sociales et humaines entre enseignants et élèves sont totalement "abimées"


Bonne journée:
PS: L'UGTT pourrait faire aussi des propositions comme tous les autres, en effet personne ne l'a exclue. --> alors pourquoi tout ce bruit de la part de certains pseudo-syndicalistes.



'Gardons un minimum d'honnêteté!
Des Propositions
a posté le 15-04-2023 à 09:53
John Hattie a fait des recherches sur plus de 800 méta-analyses qui résument plus que 50000 études individuelles. Il a publié sa synthèse dans un livre paru en 2009 : 'Visible Learning'. En tout, 250 millions d'élèves ont été concernés par ces recherches sur la réussite et l'apprentissage.

Je donne d'abord des notices que j'ai prises moi-même lors de ma formation dans le domaine de la pédagogie et psychologie scolaire à l'université de Munich (c'était indispensable afin d'exercer le métier de prof. de mathématiques, j'ai enseigné d'abord à l'école puis à l'université allemande) --> quelques conclusion d'Hattie:
- 50% des différences de développement scolaire sont dues à des différences inhérentes aux élèves eux-mêmes. Il s'agit d'attitudes de motivation, de connaissances préalables, d'états quotidiens --> Certains élèves ne font pas ce que l'enseignant exige (par ex. préparer les devoirs de maison et participer activement aux cours).
- pourquoi les élèves ne réagissent-ils pas/n'apprennent-ils pas comme le souhaiterait l'enseignant? --> D'après Hattie, si les élèves ne font pas/n'apprennent pas ce que l'enseignant exige, c'est que le cours du prof. n'est pas attractif pour les élèves. Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les élèves. --> Donc, la faute est plutôt à l'enseignant qu'aux élèves --> voir le modèle de Helmke sur le web:
de.wikipedia.org/wiki/Angebots-Nutzungs-Modell
--> D'après Hattie les enseignants sont responsables de 30% des différences de développement/apprentissage scolaire, --> 30%, sont vraiment beaucoup.
- Les 20% restants reviennent aux parents (5-10%), les groupes de pairs (5-10%) et l'école (5-10%) --> Le système scolaire n'a que très peu d'influence sur ces 20%. Par contre il faudrait considérer les 80% restant (50% + 30% = 80%.)

Premier fazit: il faut savoir motiver les élèves afin qu'ils participent aux cours scolaires sans frustration et afin d'améliorer les facteurs de réussite. Pour cela il y a plusieurs modèles:
- le modèle d'offre de Helmke --> Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les écoliers:
' voir le Web: de.wikipedia.org/wiki/Angebots-Nutzungs-Modell
- Berliner modèle
- Hamburger modèle
- les modèles de Klafki (classiques et modernes)
- les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)
- les modèles de motivation des élèves: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc.
- Les modèles d'éducations éthiques et sociales (Erziehung): voir en particulier Schneewind
- Formations des enseignants : Shulman, Gruber & Stöger, Stierlin, Klafki,
- Classroom Management: en particulier Andreas Helmke
- puis tous les cours de pédagogie et psychologie scolaire

Hattie conclut à la suite de sa méta-analyse que l'enseignement est réussi si seulement les enseignants "voient" l'apprentissage à travers les yeux de leurs élèves (--> changement de perspective) et si les élèves se regardent (se prennent) eux-mêmes comme leurs propres enseignants, d'où la place centrale du feedback dans les processus de l'apprendre et du faire-apprendre.

D'après Hattie, l'indicateur le plus important est celui de l'influence des enseignants sur la réussite de l'apprentissage scolaire. Ils ont une influence de 30% sur cette réussite --> il faudrait donc améliorer la formation des enseignants afin d'optimiser les facteurs pour la réussite de l'enseignement scolaire.
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Des Propositions
a posté le 15-04-2023 à 09:50
L'enseignement secondaire et primaire en Tunisie est d'un niveau acceptable (OK), d'après l'étude empirique de Hattie, il faut seulement encourager le travail coopératif entre les élèves (les bons aident les faibles et les moyens), augmenter le nombre des évaluations formatives (augmenter le nombre des tests évaluatifs comme feedback et dont les notes ne content pas) et améliorer la formation des enseignants --> ce n'est pas un problème d'argent, mais de méthode et de structure. m'explique:
- Hattie développe ses propres considérations sur la supériorité d'un modèle d'enseignant 'activateur', organisateur des activités scolaires (situation d'enseignement dite directive), par rapport à un enseignant 'facilitateur' qui suivrait des méthodes 'constructivistes' et interviendrait rarement pour corriger et diriger l'élève (situation d'enseignement dite non-directive) --> ce qui est positif pour l'enseignement tunisien qui est plutôt directif.

- En soulignant qu'il conviendrait de s'intéresser plutôt aux avancées concrètes des apprentissages plutôt qu'aux réformes et dispositifs structurels qui occupent l'essentiel des politiques éducatives, Hattie soutient des postures communes à la plupart des experts pédagogiques. --> La réussite de l'apprentissage scolaire dépend en particulier de la qualité des cours scolaires et du Classroom Management (en tant qu'offre que l'élève pourrait accepter ou refuser en fonction de leur attractivité) et très peu de l'infrastructure sophistiquée de l'école. --> ce qui est positif pour l'enseignement tunisien à faibles moyens financiers et d'infrastructure, à condition de garantir un meilleur Classroom Management --> voir en particulier les recherches d'Andreas Helmke

- Hattie valide la supériorité de l'enseignement directive (comme celui de la Tunisie) contre les nouvelles théories d'enseignement à la mode qui voudraient faire du professeur un 'coach' ou un tuteur laissant l'élève découvrir tout seul ses savoirs sur le web comme substitut à l'enseignement.

- L'une des conclusions d'Hattie qui serait très intéressante pour la Tunisie avec ses très faibles moyens financiers et d'infrastructure scolaire est que "l'enseignement directive réciproque ayant une évaluation formative [fréquente] a plus d'effet positif sur la réussite de l'apprentissage
a) que la taille de la classe scolaire [le nombre d'écoliers par classe n'a pratiquement pas d'influence sur l'efficacité de l'apprentissage et de la réussite scolaire],
b) que la grandeur de l'école,
c) que l'infrastructure scolaire
d) que les méthodes à base de simulation digitale (l'enseignement sans prof. Par des vidéo)

Fazit: oui, les petites classes (d=0.21) et l'équipement financier/scolaire (d=0.23) n'ont que très peu d'influence sur la réussite scolaire/apprentissage. --> Nos écoles d'enseignement primaire et secondaire pourraient faire ainsi beaucoup mieux malgré leurs moyens financiers/d'infrastructure très limités. Il faut pour cela entre autre introduire les évaluations formatives en grand nombre et en bonne qualité et améliorer la formation de nos enseignants.
- Il manque seulement quelques retouches ("un peu d'épice") à l'enseignement tunisien afin d'améliorer son niveau.

Bonne soirée
PS:
- * Une évaluation formative fait référence à une évaluation à faible enjeu qui ne contribue normalement pas à la note finale d'un élève. Une évaluation formative peut consister à résumer les points principaux d'un cours magistral ou d'un quiz hebdomadaire pour tester la compréhension du contenu examiné. Les commentaires des élèves sur ces évaluations sont utilisés pour améliorer leur apprentissage pendant qu'ils sont encore en train d'apprendre. Ces évaluations sont utilisées pour éclairer l'enseignement en cours et permettre aux instructeurs de personnaliser leur cours pour répondre aux besoins des étudiants --> L'enseignement scolaire tunisien n'encourage pas malheureusement l'évaluation formative dont les notes ne comptent pas lors de passages de classes.
- b) Une évaluation sommative a lieu à un tout autre moment (à la fin d'un chapitre/thème). Pas pendant le processus d'apprentissage d'un thème, mais après. L'évaluation a lieu après la fin d'un cours ou d'une unité et contribue à la note finale
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Des propositions
a posté le 15-04-2023 à 09:49
Propositions:
1) Une extrême importance à l'évaluation formative: J'ai enseigné à l'école et à l'université allemande, et j'ai même trop accentué à l'école sur l'évaluation formative en tant que feedback sur la qualité et l'efficacité de mon enseignement (travail) avant de faire un test officiel (qui compte pour le passage de classe), mais de permettre aussi à l'élève de faire un devoir de mathématiques à l'aise et sans peur d'échouer (ce qui donnerait une bonne et réelle évaluation du niveau de l'élève)
2) Une extrême importance au travail en groupe des élèves: En effet une classe scolaire n'est jamais homogène, il y a ceux qui apprennent vite et d'autres qui apprennent moins vite. --> Il faudrait laisser les bons élèves aider les moins bons et ainsi permettre aux élèves de parler en classe (contrairement à la règle que les élèves devraient être silencieux en classe).
3) La motivation des élèves est très importante: certes, il y a les les modèles théorique de motivation des élèves qu'il faudrait prendre au sérieux et les appliquer: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc. --> par contre, d'après mon expérience, il n'y a que les notes aux tests et aux devoirs qui comptent pour le passage de classe qui pourraient motiver le plus les élèves. Dans mes classes scolaires, en Allemagne, j'ai introduit un autre système de motivation qui n'a jamais été prévu par les théories que je viens de citer. Oui, chaque élève qui participe au cours et qui sort 3 fois au tableau afin de corriger des devoirs de maison a un bonus d'un point à un devoir qui compte au passage de classe. Et hop voilà que tous les élèves voudraient participer et sortir au tableau. Même les élèves des classes parallèles venaient me voir et me dire qu'ils voudraient venir à mon cours.
4) Les programmes scolaires en Allemagne ne sont plus formulés sous forme d'apprentissage par coeur du savoir et des connaissances, mais plutôt en liste de compétences dont les prof. doivent assurer la pratique par leurs élèves. --> A l'école tunisienne, on ne m'a jamais appris:
- à comprendre et interpréter des messages et des discours oraux complexes.
- à m'exprimer de façon maîtrisée en s'adressant aux autres (tenir des discours en classe)
- à formuler un avis personnel à propos d'une oeuvre ou d'une situation en visant à faire partager son point de vue.
- Utiliser l'écrit pour penser et pour apprendre.
--> oui, tout cela je l'ai appris en Allemagne en autodidacte.
Par contre il ne faudrait pas que les compétences menacent d'être mal comprises dans une perspective exclusivement pragmatiste qui ne prendrait plus en vue que l'efficience ou l'efficacité dans le traitement et la gestion des situations de la vie professionnelle, économique, sociale, '?' sans faire plus du tout de place à toutes les autres dimensions de culture générale.


Fazit: l'école tunisienne nécessite plutôt une meilleure formation de nos enseignants afin d'offrir des cours qui seraient attractifs pour être acceptés par les élèves: tous nos enseignants de l'enseignement scolaire devrait avoir une très bonne compréhension des modèles suivants:
- le modèle d'offre de Helmke --> Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les élèves
voir le Web: de.wikipedia.org/wiki/Angebots-Nutzungs-Modell
- Berliner modèle
- Hamburger modèle
- les modèles de Klafki (classiques et modernes)
- les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)
- les modèles de motivation des élèves: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc.
- Les modèles d'éducations éthiques et sociales (Erziehung): voir en particulier Schneewind
- Formations des enseignants : Shulman, Gruber & Stöger, Stierlin, Klafki,
- Classroom Management: en particulier Andreas Helmke
- puis tous les cours de pédagogie et psychologie scolaire

D'après l'étude empirique de Hattie, qui est une référence à l'échelle internationale, "l'enseignement directive réciproque ayant une évaluation formative fréquente a plus d'effet positif sur la réussite de l'apprentissage
a) que la taille de la classe scolaire [le nombre d'écoliers par classe n'a pratiquement pas d'influence sur l'efficacité de l'apprentissage et de la réussite scolaire],
b) que la grandeur de l'école,
c) que l'infrastructure scolaire
d) que les méthodes à base de simulation digitale [que l'enseignement sans prof. Par des vidéos]"
-->
oui, la qualité de notre enseignement scolaire ne dépend en particulier que de la formation intelligente de nos enseignants.
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Des propositions
a posté le 15-04-2023 à 09:45
Comment devrait un prof. de l'enseignement scolaire planifier une séance de deux heures de son cours? :
1) Lors de l'analyse des connaissances préalables le prof. devrait
a) analyser le savoir déjà existant chez les élèves et de voir s'il est suffisant pour la compréhension de la prochaine séance de deux heures du cours. Exemple: ça ne fait aucun sens de parler de la dérivée d'une fonction, si les élèves ne savent pas encore ce que c'est une fonction.
b) tenir compte du nombre, du niveau et des aptitudes des élèves, et ainsi que des conditions relatives à l'espace, au matériel et au temps disponible.
--> voir le Berliner modèle sur le Web.

2) Lors de l'analyse thématique, le prof. devrait répondre à la question: quel/quelle savoir/compétence devrait être transmis/transmise à l'élève durant la prochaine séance de deux heures du cours? --> Pour cela le prof. devrait préparer le thème à enseigner selon des critères scientifiques. --> L'enseignant devrait vérifier, rafraîchir et élargir ses connaissances de la matière à enseigner selon des critères scientifiques (et non pas selon ses intuitions spontanées).
--> voir le Berliner modèle sur le Web.

3) Lors de l'analyse didactique, le prof. devrait répondre à la question: Pourquoi j'enseigne ce thème? Pour cela, le prof. devrait décrire l'importance que le sujet du cours a actuellement pour les élèves et l'importance qu'il aura ou devrait avoir à l'avenir. Exemple: pourquoi faire un cours sur les espaces vectoriels au collège?
a) initier les élèves aux définitions axiomatiques
b) initier les élèves à l'abstraction mathématique qui est indispensable dans tous les domaines.
--> voir le Berliner modèle sur le Web et la didactique selon Klafki

4) Lors de l'analyse méthodologique le prof. devrait définir les méthodes et le matériel indispensables afin de transmettre le savoir et les compétences en question. Pour cela le prof devrait faire utilisation des points 1) à 3) ci-dessus:
- l'analyse des connaissances préalables chez les élèves et de les réactiver
- justifier le choix des méthodes et des médias pour les différentes phases de la prochaine séance de deux heures du cours et penser à des alternatives.
--> voir le Berliner modèle

5) Le plan de déroulement illustre les étapes de la séance de deux heures du cours. --> voir les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)

6) Lors de la réflexion après la fin du cours, le prof. devrait répondre à la question: comment s'est déroulée la leçon (la séance de deux heures du cours)? Pour cela, le prof. devrait
a) décrire les écarts entre le cours prévu et le cours réel
b) vérifier si les élèves ont atteint les objectifs d'apprentissage.
c) discuter les possibilités d'optimisation de la planification de la leçon (la séance de deux heures du cours) et de tirer des conséquences pour les planifications futures.

Chaque séance de deux heures du cours devrait être planifiée comme ci-dessus.


PS:
- Le curriculum (Lehrplan) est le plan qui contient les objectifs et le contenu ainsi que des conseils pour la conception didactique et méthodique d'un cours spécifique. --> En Tunisie le curriculum est défini à travers nos livres scolaires, d'où la nécessité d'optimiser nos livres scolaires.
- en Allemagne il y a des définitions explicites du curriculum (Lehrplan) par le Ministère de l'enseignement scolaire que l'on trouve sur ses pages Web indépendamment des livres scolaires. Par contre, il faudrait dire que la majorité des enseignants allemands prennent en particulier les livres scolaires comme référence pour la planification des cours.

Je propose aussi de renoncer à la segmentation de nos écoles en des collèges pour les surdoués et des collèges pour les moins surdoués ou moyens. En effet, même l'enseignement scolaire en Allemagne a déjà commencé à renoncer à cette segmentation absurde et d'aller vers une école inclusive et coopérative. Comme je l'ai dit ci-dessus, tous les élèves et la Tunisie même profiteraient d'une école tunisienne inclusive où règne un esprit de coopération entre nos écoliers: Il faudrait laisser les bons élèves aider les moins bons et permettre ainsi aux élèves de parler à voix basse en classe sans déranger les autres (contrairement à la règle que les élèves devraient être silencieux en classe). --> Une école inclusive nécessite une formation seulement de quelques heures de nos profs de l'enseignement scolaire.

Bonne journée
'Gardons un minimum d'honnêteté!
Les cours basés sur l'apprentissage des compétences
a posté le à 21:51
Introduction:
- Les cours basés sur l'apprentissage des compétences font un sens en particulier en physique, en Chimie et en biologie (durant les travaux pratiques) où de (petits) projets de recherche comme par exemple: écrire un sketch, un article, une radio au collège, atelier relaxation, Jardinage dans la cour (agriculture urbaine), Confection costumes ou masques de protection, mélange des couleurs primaires et secondaires afin de tracer le cercle chromatique, etc.
- Les cours basés sur l'apprentissage des compétences ne sont pas une nouveauté pour l'enseignement tunisien, --> en effet même au temps où j'étais au lycée en Tunisie, on pratiquait Les cours basés sur l'apprentissage des compétences durant les travaux pratiques en physique, en chimie et en biologie. Il faut seulement améliorer la pédagogie de ce genre d'enseignement --> une meilleure formation pédagogique de nos enseignants...
- Donner place à l'erreur dans les apprentissages proposés
- une réforme de l'enseignement scolaire en Tunisie nécessite en particulier une meilleure formation de nos enseignants.


"Dis-le-moi, et je l'oublierai. Montre-le-moi, et je le garderai [en ma mémoire] peut-être. Laisse-moi le faire, et je pourrai le refaire." Confucius

Compétences et connaissances ne sont surtout pas à opposer. Un élève ne peut en effet être compétent sans connaissances. Car être compétent c'est être justement capable d'utiliser des connaissances, préalablement solidement construites, pour faire face à des situations dites plus complexes. Cela présuppose de ne plus limiter l'activité des élèves à de simples tâches de reproduction ou d'exécutant. Il s'agit bien de construire chez eux des capacités d'autonomie et d'initiative.

- Le travail à réaliser sur les compétences impose de problématiser et en même temps de déconstruire (en phases compréhensibles) --> définir un workflow (les étapes à suivre) d'une façon explicite et un cadre de l'activité à faire, puis laisser l'élève réaliser le tout par lui-même:
a) Clarifier les attendus.
b) Expliciter les consignes
c) Dégager ou faire dégager les critères de réussite

- l'élève devient acteur et l'apprentissage change en forme d'action :
a) Donner des pistes plutôt que des réponses.
b) Problématiser.
c) Développer les pratiques collaboratives

- Créer les conditions et l'environnement, pour que l'élève entre dans une dynamique de travail et d'apprentissage:
b) les workflows sont clairement définis.
- Une fois le cadre de l'activité posé, le professeur se met en position d'observateur attentif pour être prêt à relancer, apporter les étayages utiles et aider ceux qui n'avancent pas

- De nouvelles exigences pour le professeur :
'?' Tenir compte au quotidien des rythmes différents d'acquisition de ses élèves.
'?' Etre prêt à remédier en cas de difficultés.
'?' Evaluer quand les élèves sont prêts afin qu'ils puissent montrer ce qu'ils savent faire.
'?' Donner place à l'erreur dans les apprentissages proposés

Fazit: une réforme de l'enseignement scolaire en Tunisie nécessite en particulier une meilleure formation de nos enseignants.


Bonne soirée

Gardons un minimum d'honnêteté!
Un exemple de cours scolaires d'apprentissage des compétences à l'exemple de l'enseignement fondé sur les principes de la recherche scientifique:.
a posté le à 10:37
Un cours scolaire basé sur les principes de la recherche scientifique est une forme d'apprentissage des compétences qui n'est pas une nouveauté pour l'enseignement scolaire en Tunisie. En effet même au temps où j'étais au lycée en Tunisie, on pratiquait les cours d'apprentissage des compétences durant les travaux pratiques de physique, de chimie et de biologie. Il faut seulement améliorer la pédagogie de ce genre d'enseignement --> une meilleure formation pédagogique de nos enseignants.

Il faudrait même introduire cette forme de cours pratiques (d'apprentissage de compétences) à l'école primaire --> par exemple le mélange des couleurs primaires et secondaires afin de tracer le cercle chromatique en partant d'hypothèses qu'il faudrait vérifier --> Exemple d'hypothèses que les petits enfants pourraient vérifier par eux même:
rouge + jaune = orange
jaune + bleu = vert
bleu + rouge = violet
-->
initier les petits enfants à l'esprit de la recherche scientifique'?'


- les cours scolaires basés sur les principes de la recherche scientifique est une forme d'enseignement qui s'oriente vers l'acquisition des méthodes scientifiques. Il s'applique principalement à la physique, à la chimie et à la biologie. Exemple: faire l'hypothèse que l'eau salée est conductrice de l'électricité et vérifier cette hypothèse par une expérience que l'on pourrait reproduire plusieurs fois.


- Déroulement du cours et étapes de travail:
- un cours basé sur la recherche scientifique est généralement une séance de 3 ou 4 heures.
- Le point de départ du concept d'un cours basé sur la recherche scientifique est la présentation d'un "problème" sous la forme de données physiques, chimiques ou biologiques. Par la suite, les élèves ont pour tâche d'expliquer ce problème en suivant des étapes de travail définies par le prof. et de résoudre ainsi le problème.

- Durant la phase d'introduction, il s'agit tout d'abord de susciter une attitude interrogative chez les élèves par une représentation claire et de définir le problème (en effet, tout travail scientifique débute par se poser des questions --> exemple: est-ce que l'eau salée est conductrice de l'électricité?) --> voir les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)

- Durant la phase de formulation d'hypothèses, les élèves sont invités à développer des hypothèses en faisant appel à des connaissances déjà existantes et en les appliquant à la situation actuelle. Chacune des hypothèses ainsi obtenues doit être formulée avec précision ( --> on passe de la phase interrogative à la phase hypothétique: "l'eau salée est conductrice de l'électricité") . Il en résulte généralement des discussions constructives. Durant cette phase, l'enseignant a une position d'observateur qui modère la discussion, mais ne cherche pas à l'orienter dans une direction particulière. --> voir le Berliner modèle sur le web.

- La phase suivante consiste à recueillir des propositions pour vérifier les hypothèses formulées. Ici aussi, il s'agit d'initier les élèves à des méthodes de travail et à des procédures scientifiques. Ils sont invités à préciser leurs réflexions et à indiquer éventuellement des techniques de travail appropriées pour la phase d'élaboration suivante. Exemple: afin de vérifier l'hypothèse de la conductivité de l'eau salée, le prof. pourrait proposer d'utiliser un circuit se composant d'une pile, d'une lampe, de fils conducteurs et d'un récipient contenant l'eau salée.

- Durant la phase pratique les élèves pourraient vérifier leur hypothèses de manière expérimentale. Les élèves ont ainsi la possibilité d'expérimenter de manière ciblée des techniques de travail scientifiques de base telles que l'observation et la comparaison et d'évaluer les résultats obtenus.

- Durant la phase de sauvegarde des résultats, les résultats obtenus sont évalués et interprétés, et une réponse est apportée à la question de départ qui pourrait résoudre le problème de la recherche. En conclusion, des questions de détail peuvent être clarifiées et les connaissances nouvellement acquises devraient être consolidées et utilisées pour expliquer d'autres phénomènes.

- L'objectif de l'enseignement basé sur la recherche scientifique n'est pas seulement de transmettre des connaissances techniques, mais aussi des méthodes de pensée et de travail scientifique. La réflexion, l'observation critique et le développement de solutions personnelles sont au coeur de ce processus. La grande responsabilité des élèves et la possibilité de mettre en oeuvre leurs propres propositions ont en outre un effet positif sur la motivation des apprenants. De plus, l'apprentissage par l'expérimentation permet aux enfants d'avoir un accès concret aux phénomènes scientifiques.
Akoubi Ammar
Syndicalisme jrado- abbasso - taboubien
a posté le 15-04-2023 à 05:14
Ils veulent mettre leurs nez dans tous les dossiers ces syndicats de l UGTT. Ils veulent s associer à tous sauf faire correctement leur travail selon les normes et les procédures et standards en vigueur tels que fixés par la législation et l usage. C est le banditisme qu il faut s en débarrasser et il est temps de le faire.
Observateur
L'UGTT à perdu toute légitimité dans l'éducation....
a posté le 15-04-2023 à 00:25
L'UGTT nous transmet un image tellement catastrophique sur le blocage de toute réforme d'éducation - le refus de donner des résultats à leurs propres enfants les a fait perdre toute légitimité qu'ils ne sont plus acceptables comme être qualifiés dans ce secteur.