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Les syndicats de l'enseignement de base discutent de l'annulation de la grève générale
12/03/2024 | 08:48
2 min
Les syndicats de l'enseignement de base discutent de l'annulation de la grève générale

 

Les syndicats de l’enseignement de base se réunissent dans la matinée de mardi 12 mars 2024 pour décider de la suite de la grève générale annoncée lundi en signe de solidarité avec l’institutrice et le directeur de l’école Al Mouna Markez Essebai dans la localité de Sakiet Eddaier dans le gouvernorat de Sfax.

Dans une intervention dans la matinale de Jawhara FM, le secrétaire général de la Fédération de l’enseignement de base à Sfax, Abdelkarim Sebai, a indiqué, au micro de Hatem Ben Amara, que les structures syndicales annonceraient plus tard dans la journée si la grève serait maintenue ou pas.

Le directeur de l’école et l’institutrice ont, rappelons-le, été libérés dans l’après-midi de lundi, selon le président de l’Ordre régional des avocats de Sfax et membre du comité de défense dans l’affaire de l’élève éborgné à Sfax, Chiheb Bali. Ils comparaissent libres le jeudi 14 mars.

L’institutrice et le directeur de l’école ont été placés en détention après qu’un élève a agressé son camarade avec un ciseau. Les deux prévenus ont été accusés de négligence, car l’institutrice s’était absentée de la salle de classe au moment des faits.

L’auteur de l’agression avait, en effet, profité de l’absence de l’enseignante pour larder son camarade de coup de ciseau, ce qui lui a coûté un œil. Selon la mère de la victime, la maîtresse était sortie faire des photocopies. La version du syndicat est toute autre.

D’après Abdelkarim Sebai, l’enseignante a quitté la salle de classe pour des raisons de santé. Il a expliqué, dans son intervention, qu’elle venait de retourner à l’école après un congé maladie.

Hier, le membre de la Fédération de l’enseignement de base, Mongi Maalaoui, a affirmé que l’arrestation de l’instructrice et du directeur de l’école était injuste et injustifiée soulignant la dégradation de la situation de l’enseignement de base. Il a, dans ce sens, dénoncé le fait que les enseignants ne trouvaient personne pour les remplacer en classe s’ils devaient quitter la salle pour quelques minutes.

La grève a, rappelons-le, été décidée pour revendiquer la libération du directeur de l'école et l'institutrice.

 

N.J

 

 

12/03/2024 | 08:48
2 min
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Commentaires
Oui
C'est normal !
a posté le 12-03-2024 à 11:09
Ils avaient organisé cette grève contre l'arrestation de ces deux personnes, maintenant il sont libres... Ils discutent à propos de quoi alors, exactement ?

La pauvre enseignante venait de rentrer du congé maladie et donc elle a du sortir pour quelques minutes. C'est normal, n'est ce pas ? Tous les ouvriers, les médecins, les chauffeurs, les commerçants, s'ils doivent s'absenter pour quelques minutes, ils trouvent tout de suite plein du monde pour les remplacer, bon sang !

Il faut dire d'ailleurs qu'il s'agit d'un phénomène très rare. La Tunisie est célèbre pour ses enseignants qui ne quittent jamais la salle, qui ne fument jamais sur leurs places de travail, qui sont éthiquement corrects, équitables, préparés et compétents. Tout le monde peut en témoigner, n'est ce pas ?