La présidence de la République française, a rendu hommage hier, mardi 4 mai 2021, au fondateur du journal « Jeune Afrique », Béchir Ben Yahmed, décédé le 3 mai des suites du Covid-19 .
Dans un communiqué publié sur le site de l’Elysée, Emmanuel Macron a salué « un homme de presse et de conviction qui a accompagné et éclairé les indépendances africaines, qui a insufflé une fraternité d’âme entre les Etats de ce continent, et qui a incarné la profondeur du lien indéfectible entre la France et l’Afrique ».
Béchir Ben Yahmed est décédé à 93 ans, au matin de la journée mondiale de la liberté de la presse. Ni la présidence de la République tunisienne, ni celle du gouvernement ne lui ont rendu hommage. Seul le président de l’ARP, Rached Ghannouchi, a consacré un post sur sa page officielle à Béchir Ben Yahmed où il a salué un journaliste d’exception et adressé ses condoléances à la famille du défunt.
M.B.Z
Tfouh vous méritez tous ce qui vous arrive ....
Béchir Ben Yahmed, ne sera enterré qu'en France. Qu'il repose parmi les siens, mais qu'on cesse de coller même aux cadavres qui ont appauvri la Tunisie. Le défunt dictateur déchu Ben Ali, lui a pompé des millions d'euros de l'argent du peuple tunisien, pour lui sauver la faillite de son "Jeune Afrique".
Mettons fin à cet héritage d'hypocrisie bidon et disons la vérité à nos nouvelles générations, afin que cesse en Tunisie, tout ce sentiment d'impunité, même moral.
Son hebdomadaire était une bouffée d'oxygène pour tous ceux qui voulaient s'exprimer , sans qu'ils soient nécessairement des professionnels du journalisme.
J'adresse mes condoléances et exprime mes sentiments chagrinés à toute sa famille , particulièrement à ses enfants et à son épouse.
Hassen FODHA
Ancien Ambassadeur à l'ONU .