
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri a fait part, mercredi 29 avril 2015, de son étonnement quant au communiqué publié par la centrale patronale, en réaction aux déclarations de Houcine Abassi, affirmant que celles-ci ne visaient pas à dénigrer l’UTICA.
Intervenant sur Express Fm, Sami Tahri a expliqué que le secrétaire général de l’UGTT visait les hommes d’affaires qui vivent « dans leur tour d’ivoire » et qui n’appartiennent pas nécessairement à l’UTICA. Toutefois, M. Tahri a rappelé que l’organisation patronale avait demandé à ce que la dette des hommes d’affaires ayant commis une fraude fiscale soit annulée. « Il faut le dire ! Et dire la vérité peut faire mal ! ».
Le responsable syndical a également souligné que la trésorerie publique est lourdement affectée par l’évasion fiscale des hommes d’affaires, s’élevant à 5000 millions de dinars. Il a fait part aussi de plusieurs métiers libéraux qui profitent du régime forfaitaire, ou encore les hommes d’affaires qui ont bénéficié du soutien de l’Etat pour investir dans les régions intérieures mais qui se trouvent réellement dans les villes côtières ou la capitale.
Sami Tahri a en outre expliqué que 80% des prélèvements des impôts proviennent des fonctionnaires dans le secteur public et que seulement 20% proviennent des capitaux, estimant que Houcine Abassi n’a fait que dévoiler une vérité connue par tout le monde et qu’il ne tentait pas de donner des leçons de patriotisme à quiconque. Et à M. Tahri de conclure que l’UGTT est accusée, par beaucoup de personnes du nombre important de revendications, alors qu’en réalité ces personnes se dérobent de leur devoir envers le pays.
Rebondissant sur cette déclaration, Nafaâ Naifar, président de la Commission des affaires économiques à l’UTICA, a signifié que les dires de Houcine Abassi sont extrêmement dangereux, et ceux de Sami Tahri le sont encore plus puisqu’ils confirment et insistent sur le dénigrement des hommes d’affaires. « Il ne s’agit pas de vérités et ses déclarations ne font qu’induire en erreur les Tunisiens et porter atteinte à l’UTICA, aux entrepreneurs et aux investisseurs ».
Nafaâ Naifar a indiqué, qu’au-delà de la gravité de ses accusations, l’UTICA a compris qu’il existe une grande divergence des points de vue avec l’UGTT, pourtant son partenaire au sein du dialogue social et national : « Au fond le regard des syndicalistes vis-à-vis de l’UTICA n’a pas changé, quant à son rôle et au rôle des investisseurs privés dans la création de la croissance et de l’emploi ».
Le président de la Commission des affaires économiques a déploré le fait que les discussions portent sur de vaines polémiques, alors qu’il est nécessaire de se pencher sur les problèmes de fond, réitérant que les accusations de l’UGTT sont dénuées de tout fondement.
I.L.
Qu a t elle fait pour ce pays avec son clan d affairistes ?
Si la Tunisie aujourd'hui est dans cet état de merde aujourd'hui avec tous ces jeunes qui errent dans les cafés sans avenir c est en partie à cause de cette UTica. Une corporation qui a travaillé main dans la main avec la dictature corrompue. Ils se finançaient aupres des banques sans limites et sans garanties, ne payaient pas leurs impôts assuraient leurs arrières ailleurs en planquant de l argent hors du pays. Ce sont des pilleurs et elle parle de patriotisme cette femme. C est vrai que ces sbires ont appris à ne pas avoir honte. Beaucoup d entreprises publiques jadis florissante bâties sur les deniers de ce pauvre peuple ont été octroyes à vil prix à ces affairistes qui se confondaient avec la dictature.
Je n'ai ai jamais été tendre avec ABasi qui je pense à fait beaucoup de tort aux intérêts de ce pays, mais pour une fois qu il a raison de pointer *** que sont les affairistes de l UTica.
Qu attend MMe BOuchamamoui pour créer sa propre industrie automobile made inTunisie qui ira concurrencer BMW et autres en Allemagne au lieu de jouer le samsar de KiA.
Qu a t elle et ses amis affairistes ont apporté a ce pays de valeur ajoute?
On voit l état de notre économie : une catastrophe.
Tant qu on a pas pris les bonnes mesures pour séparer les bonnes graines des mauvaises et traiter ces dernières comme il se doit. Rien ne changera. Il faut s attaquer aux privilèges des affairistes les professions libérales...tout le monde doit payer. Ceux qui travaillent doivent être encourager par des mesures et les parasites qui bloquent le changement doivent être traités par des lois sur mesures. Il ne suffit pas d avoir des lois encore faut il les appliquer.
Si on veut donner confiance à tous les tunisiens il faut s attaquer a ces gros profiteurs qui man'uvrent en coulisse et achètent tout média arrivistes....politiques.
Si on veut que l enseignant paye la retenue à la source il faut lui démontrer que l affairiste Qui accumule indûment les millions est aussi sous le coup de la loi.
A t on le gouvernement et la justice qu il faut pour cela aujourd'hui?
Je ne le pense pas.
Je sais combien l Ugtt a fait du tort au intérêts vitaux de notre pays mais il faut le dire ABassi a eu raison de parler ainsi de ces affairistes corrompus.
Je ne parle pas de nos hommes d affaires qui travaillent qui produisent. Non je parle de ces parasites qui se sont achetés unae carte de businessman rien que pour piller tricher transgresser et s enrichir d une manière ostentatoire.
Ils sont connus.
Juste un peu de volante politique.
Que
pour finir: un fainéant ne peut jamais encourager ni favoriser les travailleurs ni ceux qui veulent travailler. UGTT : ainsi soit il !!!!
Parler d'une seconde révolution n'est pas fait pour instaurer le calme, loin de là, et le pays n'a franchement pas besoin de cela pour le moment.
Que des hommes d'affaires soient véreux, ne paient pas leurs impôts, il en existe certainement. Mais la généralisation est néfaste et erronée. C'est au fisc et à la justice d'intervenir.
En ce qui concerne les promesses non tenues d'investissements dans les zones sensibles, il faut être fou pour même y penser. Quel est l'investisseur, local ou étranger, qui en prendrait le risque, dans le bourbier qu'est la Tunisie actuelle ?
Le discours des syndicalistes est plus que populiste. Ils déclarent une guerre aux employeurs, pour détourner l'attention de l'opinion publique au vu des diverses grèves sectorielles qui se multiplient aujourd'hui, laissant entrevoir une mise à mort du pays.
Au bénéfice de qui, monsieur Abassi et consorts ? Vous seuls avez la réponse.
pourquoi le mémé tunisien devient un "forçat de travail" en Europe? LA réponse est simple: les dirigeants d'entreprise là bas savent mieux gérer et organiser et sont respectueux de la loi, favorisés par un environnement où la corruption est minime