Le syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d'intervention (SFDGUI) a exprimé sa surprise suite à la «décision précipitée du procureur de la République de Ben Arous» concernant les arrestations de trois de leurs collègues, relavant de la police judicaire de Hammam Lif et qui sont «accusés à tort» d’avoir violenté un terroriste impliqué dans une association de malfaiteurs ainsi que dans les meurtres de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.
Ainsi, le SFDGUI revient sur les faits dans un communiqué daté de la veille et publié ce lundi 26 février 2018 sur sa page Facebook. Le syndicat indique que suite à une plainte déposée par une femme qui a été braquée par un groupe de malfaiteurs qui lui ont subtilisé son véhicule, les agents de la brigade précitée ont accordé à l’affaire l’attention requise et ont pu arrêter dans un temps record la bande de malfaiteurs qui a été tout de suite reconnue par la victime.
L’unité de la police judicaire de Hammam Lif a été surprise de découvrir que le chef de cette bande est l’un des principaux suspects dans les affaires Belaïd et Brahmi, ayant avoué avoir fourni un soutien logistique aux terroristes qui ont commis les meurtres. Ce dernier a même admis avoir balancé l’arme du crime dans la mer.
Le SFDGUI souligne que l’un des prévenus a fait exprès d’enfoncer sa main dans une vitre, pour fuir sa responsabilité juridique dans une mauvaise mise en scène. «Suite à quoi des hordes d’avocats et de semblants de défenseurs des droits de l’Homme, connus pour soutenir les obscurantistes et leur commerce du terrorisme qui se sont bousculés pour faire pression sur le procureur de la République de Ben Arous, qui a fini par céder à leurs revendications en arrêtant les 3 agents de la brigade de la police judicaire de Hammam Lif, dont notamment son chef et son adjoint qui comparaissent ce matin en état d’arrestation ».
Suite à cette affaire, le SFDGUI avait appelé les agents des forces de sécurité à se rassembler massivement ce lundi devant le Tribunal de première instance de Ben Arous, tout en refusant d’assurer les audiences de ce même tribunal. Il a appelé les agents à ne pas bouger du Tribunal avant que leurs collègues «faussement accusés» ne soient relâchés. Il les a, également, incité à ne plus comparaitre devant les autorités judicaires, concernant des affaires liés à leurs missions sécuritaires, sans coordination avec le secrétaire général du SFDGUI, qui se chargera de la défense de ses adhérents avec tous les moyens dont il dispose.
Des centaines d’agents se sont rassemblés, ce lundi matin 26 février 2018 devant le Tribunal de première instance de Ben Arous, en réponse à l’appel du SFDGUI.
I.N
Commentaires (4)
Commenterdes avocats vendus comme d habitude mais ils sont bien remunerès par les islamistes rien n est donnè
Un voyou protégé
Le papa est un cadre dirigeant Nahdhawis à Hamam Lif ... c'est bien lui qui a jeté l'arme qui a tué Belaid et Brahmi à la mer .... je vous laisse faire les relations qui s'imposent ... Ameur Belazi impliqué dans le meurtre de Belaid et Brahmi ... et il est coupable dans les destructions récente des biens publiques avec une bande armée ... arrêté, il a été jugé à 2 mois de prison, sans application de la peine ... il possède manifestation un soutient judiciaire et politique ....
Ameur Belazi, a été arrêté en 2013 pour terrorisme et relâche ... et a accusé immédiatement qu'il a subi des actes de TORTURES, il est récidiviste le mytho .... il accuse tj les sécuritaires d'actes de tortures ... pourquoi donc la justice donne du crédit à ce voyou .... ?????? HC
Des bandits qui agressent la justice au de la solidarité aveugle
Pour ceux qui ont raté quelques épisodes:
Le terroriste arrêté est impliqué dans les assassinats de Chokri et Mohamed. Son père est un nahdhaoui et c'est pour ça qu'il est encore en liberté... tant que la justice reste daé-chienne !