
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Nabil Ammar, a reçu, lundi 11 septembre 2023, Javier Colomina, secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’Atlantique du Nord (Otan) délégué aux affaires politiques et à la politique de sécurité et représentant spécial du secrétaire général de l’Otan pour le Caucase du Sud et l’Asie Centrale.
Javier Colomina effectue une visite en Tunisie du 11 au 13 septembre 2023.
Les deux parties ont débattu des voies et moyens à même de permettre de consolider les relations de coopération et de partenariat entre la Tunisie et l’Otan. Cette rencontre a également permis de faire un tour d’horizon sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Depuis 2015, la Tunisie a obtenu le statut d’allié majeur non-membre de l’Otan.
Ce statut est accordé par les États-Unis et était réservé jusque-là à une quinzaine d’alliés, dont le Japon, l’Australie, l’Afghanistan ou encore l’Egypte, Bahreïn et le Maroc.
Le statut d’allié majeur non-membre de l’Otan est ainsi accordé par Washington à des pays alliés ayant des relations stratégiques avec les forces armées américaines, mais ne faisant pas partie de l’organisation. La Tunisie est devenue le 16e allié majeur et le 6e pays arabe à avoir obtenu ce statut.
S.H
Cet adjectif/substantif est faussement justifié puisque aussi bien son attribution que sa signification résultent de la décision arbitraire de celui qui l'énonce, l'accorde.
On peut y trouver un petit bénéfice, s'il devait y en avoir, celui de la garantie du parapluie de l'Oncle Sam.
Laquelle garantie n'est accordée que sous conditions.
Et la vraie question réside dans la conditionnalité.
Donc, si on regarde la carte de la région, de l'?gypte et Israël jusqu'à la Tunisie.
On enjambe l'Algérie, qui pour l'heure échappe à la captation, et on inclut le Maroc, digne partenaire, base militaire sur site incluse, et que complète l'accord avec Israël.
L'observateur peut tirer ses conclusions.
Au moins, noter la carte et les territoires....
Petit rappel, ce sont les USA les patrons du FMI, lequel FMI refuse pour l'heure, un prêt de 1,5 milliards de dollars à "l'allié majeur".
Il faut sans cesse interroger, s'interroger, le sens des choses n'est pas donné.
Il est à conquérir.

