
Sur les 117 prétendants à la candidature pour la présidentielle, seuls seize ont déposé leurs dossiers. Sur les seize, seuls trois ont vu leurs dossiers validés par l’instance électorale. Six ont jeté l’éponge et sept ont déposé des recours devant le Tribunal administratif espérant qu’il leur rende justice et les remette dans la course présidentielle. S’il est très improbable que les juges administratifs rendent justice pour les six, l’espoir demeure encore pour quelques-uns d’entre eux.
Du vendredi 16 au lundi 19 août 2024, les yeux sont rivés sur le Tribunal administratif qui doit trancher sur les recours déposés par sept candidats à la présidentielle refusés par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
L’enjeu est à la fois très grand, et historique. Entre les mains des juges administratifs, il se trouve, peut-être, le dossier du futur président de la République. Et c’est à eux, et à eux seuls, de décider si ce dossier est valide ou pas. L’enjeu est d’autant plus grand qu’il vient dans un contexte des plus délicats. Le régime de Kaïs Saïed a mis la justice à sa botte, limoge et mute les juges à tours de bras et se montre très nerveux ces derniers temps face aux candidats à la présidentielle. Pour leur barrer la route, il a utilisé à la fois l’arme judiciaire et administrative. Certains se sont vus refuser l’octroi du bulletin numéro 3 (B3, casier judiciaire) et d’autres ont été condamnés à de la prison ferme, parfois en présentiel, parfois par contumace.
Les intimidations observées ces dernières semaines ont poussé plusieurs candidats à se retirer de la course. C’est le cas de Kamel Akrout, Nizar Chaâri ou Safi Saïd. En tout, sur les 117 prétendants, il n’y a eu que seize dépôts de candidature. S’il est clair que l’écrasante majorité n’a pas réussi à réunir les parrainages nécessaires, il n’en demeure pas moins que quelques-uns, parmi les 117, ont eu peur d’une arrestation et d’un mandat de dépôt ou d’un mandat d’amener, préférant se retirer.
Sur les seize dossiers déposés par les candidats, seuls trois ont été acceptés par l’instance électorale. Celui du président sortant Kaïs Saïed et ceux de Zouhair Maghzaoui et Ayachi Zammel.
Six ont jeté l’éponge, pour différentes raisons considérant que l’affaire est perdue d’avance et qu’il ne sert à rien de lutter contre un régime qui ne veut pas de rivaux sérieux face à lui. Sept tiennent encore bon et entendent lutter jusqu’à la dernière seconde pour obtenir gain de cause et poursuivre la course présidentielle. Ils ont, pour cela, déposé des recours devant le Tribunal administratif.
Entre leur devoir de rendre justice aux sept candidats qui ont déposé recours et le risque de sanction d’un régime nerveux aux multiples antécédents, les juges administratifs se trouvent entre le marteau et l’enclume. Une pression monstre pèse sur leurs épaules, car ils risquent d’être perdants d’une façon ou d’une autre. S’ils rendent justice aux candidats, ils risquent les affres du pouvoir. S’ils ne leur rendent pas justice, ils doivent subir une mauvaise conscience d’avoir fait rater à la Tunisie l’occasion de sortir du marasme et d’avoir une élection vraiment intègre.
Techniquement, ce sont les présidents des chambres d’appel du Tribunal administratif qui statuent en premier ressort, sur les recours formés contre les décisions de l’Isie.
Ensuite, en phase d’appel, c’est l’assemblée plénière juridictionnelle du Tribunal administratif qui va statuer sur les recours formés contre les décisions rendues par les chambres d’appel.
Que ce soit en premier recours ou en phase d’appel, ce sont 27 magistrats qui vont statuer sur les dossiers. Le jugement doit donc être validé par quatorze magistrats au moins.
La question est si ces 27 magistrats vont prendre leur décision en se basant sur des questions purement technico-juridiques ou s’ils vont tenir compte de considérations politiques ? Autre question, est-ce qu’ils vont prendre en considération d’anciens jugements du même Tribunal administratif et faire valoir la jurisprudence pour justifier leurs décisions actuelles ?
Les recours déposés sont en lien avec le B3, à l’évaluation d’une partie des dix mille parrainages populaires et du refus d’acceptation des parrainages parlementaires.
L’Isie est dans son droit de refuser ces dossiers. D’après elle, tout dossier sans B3 est refusé. Ce n’est pas de son ressort si le ministère de l’Intérieur a refusé de le délivrer à certains candidats.
Pour ce qui est des parrainages populaires, tout est une question d’évaluation. L’Isie tient à la disposition du Tribunal administratif tous les parrainages refusés et motive, à chaque fois, sa décision.
Enfin, pour ce qui est des parrainages des parlementaires, certains se sont rétractés, d’après nos informations et ont fait part à l’Isie de leur changement d’avis. L’Isie considère donc que le parrainage du parlementaire devient nul, puisque ce dernier a décidé de ne plus parrainer un candidat. Parenthèse en passant, les parlementaires qui ont parrainé des rivaux à Kaïs Saïed subissent depuis quelques jours une véritable campagne de haine et des menaces sur les réseaux sociaux par des soi-disant partisans du régime.
Toutes ces considérations de l’Isie sont rejetées par les candidats et c’est aux 27 magistrats de trancher en premier recours et en appel.
Concernant le B3, l’Isie est dans son droit, certes, mais les candidats sont aussi dans leur droit. Au-delà de l’aspect technique de la chose, il y a un aspect politique. Refuser un B3 à un candidat à la présidentielle n’est pas un acte anodin, purement technique, c’est un acte hautement politique.
Le Tribunal administratif a déjà donné raison à l’Isie quant à son exigence du document, mais cette décision n’exclut pas de donner également raison aux candidats en considérant qu’il leur est impossible de présenter un document que seul l’État peut délivrer. Face à cette impasse, la bonne justice doit toujours pencher en faveur des plus faibles.
Concernant les parrainages populaires, tout est une question d’évaluation. Si l’Isie a bien motivé ses refus de certains parrainages, les magistrats ne peuvent que la suivre dans ses décisions. Si, en revanche, elle a fait preuve de zèle ou de manque de sérieux et a refusé, n’importe comment, les parrainages, les magistrats vont donner raison aux candidats.
Concernant enfin les parrainages des parlementaires, il y a une jurisprudence en la matière et elle date de 2014. Le Tribunal administratif a déjà eu à faire face à des parlementaires qui se sont rétractés et il les a désavoués. Les magistrats ont considéré qu’une fois le parlementaire a signé son parrainage, ou un quelconque document, il ne peut plus se rétracter ensuite. Le principe est simple, un parlementaire n’est pas un citoyen lambda ou un enfant pour qu’il s’amuse avec sa signature en disant oui aujourd’hui et non demain. Une fois qu’il a signé un document, il doit l’assumer pleinement.
Si jamais le Tribunal administratif prend en considération son propre jugement de 2014, il va remettre en course au moins un candidat, parmi les sept qui ont déposé recours. Ici, la question n’est pas uniquement technique, elle est aussi politique.
C’est clair, rares sont les personnes qui aimeraient être aujourd’hui à la place des 27 juges administratifs. Un poids énorme pèse sur leurs épaules, ils vont décider de l’avenir de la Tunisie. Quelles que soient leurs décisions, elles seront historiques et seront, plus tard, enseignées dans les facs de droit. Soit, elles seront enseignées comme modèle de ce qu’il faut faire, ou a contrario, de ce qu’il ne faut pas faire.
Au-delà de l’aspect purement technico-juridique, il y a aussi un aspect politique dans ces décisions du Tribunal administratif et cet aspect sera, lui aussi, enseigné dans les facultés des sciences politiques. Car il est assez rare de voir que le sort d’un hypothétique président de la République soit entre les mains des magistrats, non pas parce qu’il a commis un crime ou un délit, mais juste pour des questions techniques et des obstacles mis sur sa route par le régime en place.
Raouf Ben Hédi

Ce que je pense:
- Mr. Kais Saied accorde trop d'importance aux gens trop simples d'esprit (qui voudraient souvent plutôt profiter du système au nom de la solidarité nationale, et ne rien produire d'utile) et il fait peur entre-temps à nos intellectuels par certains emprisonnements trop exagérés dans le temps pour quelques mots de trop, alors qu'il suffirait d'une amande d'avertissement raisonnable et ne pas passer tout-de-suite aux emprisonnements démesurés.
- Il faudrait corriger la loi électorale de l'élection législative et présidentielle et redonner ainsi aux parti-politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022:
---1) tout en gardant les emprisonnements sévères pour les parti-politiques qui achètent les voix des électeurs
---2) tout en interdisant le passage des députés d'un parti-politique à un autre. Exemple: Les députés de Nidaa Tounes que j'ai votés à l'élection législative sont passés à la concurrence Ennahdha afin de lui garantir la majorité absolue:))
---3) pas besoin de parrainages à l'élection législative, il faut redonner aux parti-politiques leur poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022
- les parti-politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat à l'élection présidentielle qui devrait être membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainages, comme partout ailleurs sur notre planète terre.
- Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter des parrainages puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
- Partout sur notre planète terre, les parti-politiques ayant des sièges au parlement par un vote purement démocratique pourraient proposer un candidat à l'élection présidentielle sans parrainage. Les parrainages sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux parti-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
Fazit: Je n'approuve pas en grande partie notre loi électorale actuelle pour l'élection législative et présidentielle. Il faudrait l'optimiser...
bonne journée
- PS: je n'appartiens à aucun mouvement politique tunisien, et je n'ai nullement intérêt à un poste politique. En effet, on ne devient pas politicien du jour au lendemain. Si je reviens définitivement en Tunisie, c'est pour aller auprès de mes arbres à Tazarka afin d'introduire de nouvelles méthodes de culture légumière en hors sol.
Et merci au Ttribunal administratif d'avoir examiné DANS LA MEME JOURNEE les recours des representants de l'ancien emballage et du nouveau emballage.ET ILS PENSENT RECONQUERIR LE POUVOIR!!!!!!!!
ChatGPT a dit :
ChatGPT
Vous soulignez avec justesse une incohérence dans l'argumentation du journaliste. En effet, si l'on considère que certains candidats se sont retirés par peur de perdre face à un régime puissant, il est contradictoire d'affirmer ensuite que le régime craint les rivaux sérieux.
Si un candidat se retire par crainte de la défaite, cela peut suggérer qu'il reconnaît ses propres faiblesses ou un manque de soutien suffisant pour affronter le régime. Dans ce cas, il n'est pas tout à fait logique de dire que le régime craint ces candidats, car ils se sont eux-mêmes écartés en admettant implicitement leur incapacité à rivaliser.
De plus, si l'on suppose que les candidats remplissent toutes les conditions requises, tant sur le plan politique que sur celui de l'intégrité, il n'y aurait pas de raison valable de se retirer, sauf si ces candidats ont effectivement quelque chose à cacher. Cela renforce l'idée que la majorité des prétendants à la présidentielle pourraient ne pas être aussi intègres qu'ils le prétendent.
En résumé, l'affirmation du journaliste semble effectivement manquer de logique interne, car elle mélange deux concepts opposés : la peur d'une défaite due à des faiblesses internes et l'idée que le régime serait menacé par ces mêmes candidats. Si un candidat est véritablement intègre et confiant, il n'aurait aucune raison de se retirer, ce qui suggère que ceux qui se retirent pourraient avoir des raisons cachées, remettant en question leur intégrité.
A) L'élection législative et présidentielle sur la base exclusive des parrainages se trouve dans une impasse et il faudrait faire ainsi un ou plusieurs pas en arrière pour mieux avancer (backtracking).
- a1) Je cite: "Le 29 septembre 2022, le porte-parole de l'ISIE, Mohamed Tlili Mansri, annonce que les partis politiques sont interdits de faire campagne pour les élections législatives et que les candidats doivent mener leur campagne à titre individuel. Il ajoute qu'il est interdit aux candidats d'indiquer dans leur dossier de candidature le parti qu'ils représentent. A la suite de la dénonciation de ces interdictions par des acteurs politiques, le chef de l'?tat précise que les partis politiques peuvent participer à la campagne électorale mais uniquement en les soutenant à titre personnel. Le porte-parole de l'ISIE précise également que les partis peuvent soutenir les candidats sans prendre part à la campagne, et que leurs candidats peuvent utiliser le logo officiel et le programme du parti politique durant leur campagne. Toutefois, les partis ayant décidé le boycott des élections ne pourront pas être concernés par les législatives."
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une démarche purement rationnelle (mentale) qui se base sur des idées purement théoriques qui n'a pas vraiment fonctionné sur le terrain de l'élection législative.
- a2) je cite: "Lors du dépôt d'une candidature pour l'élection législative de 2022-2023 , il est nécessaire de déposer à l'ISIE son programme électoral ainsi qu'une liste nominative de 400 parrainages avec signatures légalisées. Ces parrains doivent respecter l'égalité des sexes dans le nombre de signataires ' donc 50 % d'hommes et 50 % de femmes ' et les jeunes de moins de 35 ans doivent représenter au moins 25 % des parrains. Chaque électeur ne peut parrainer qu'un seul candidat"
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une démarche purement rationnelle (mentale) qui se base sur des idées purement théoriques qui n'a pas vraiment fonctionné sur le terrain de l'élection législative..
- a3) je cite: "Affaire des parrainages illégaux: Selon le président de la République, parmi les infractions se trouvent le refus de la légalisation de signature des parrainages par des conseils municipaux, la facilitation de la légalisation des signatures pour certains candidats, ou le fait de « terroriser les citoyens » pour obtenir leurs parrainages"
- a4) je cite: "Beaucoup de partis politiques ont boycotté l'élection législative de 2022-2023 par contre quelque uns ont accepté les conditions de participations imposées par le Président de la République." Je redonne les Résultats préliminaires:
- Mouvement du peuple (10 sièges),
- Résultats préliminaires (7 sièges)
- Parti unifié des patriotes démocrates (2 sièges)
- Tunisie en avant (1 siège)
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par contre les Indépendants ont eu 129 sièges.
Fazit: la démarche purement rationnelle (purement mentale et théorique) à l'élection législative 2002-2023 a fonctionné avec beaucoup de difficultés, étant donné que le nombre de parrainage se limitait à 400
B) Election Présidentielle: "le candidat devrait obtenir soit les parrainages de dix députés de l'Assemblée des Représentants du Peuple ou du Conseil national des régions et des districts, ou les parrainages de quarante présidents élus de collectivités locales, en fonction au moment de l'acceptation des candidatures (conseils locaux, régionaux, ou municipaux), ou les parrainages de 10000 électeurs inscrits sur le registre électoral, répartis dans, au moins, dix circonscriptions législatives, avec un minimum de 500 électeurs par circonscription."
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Mission impossible car le Tunisien refuse entre-temps de signer des parrainages de peur des 4 ans d'emprisonnement...
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Seul Le candidat Zouhair Maghzaoui a pu profiter du fait que son parti politique à plus de 10 sièges au parlement afin de n'être pas obligé à colleter les 10000 parrainages.
C) je reviens au backtracking de l'introduction ci-dessus: il faudrait faire un ou plusieurs pas en arrière pour mieux avancer à la prochaine élection du 6 octobre. Je propose:
- les partis politiques qui ont des sièges à notre parlement devraient avoir le droit de proposer un candidat membre de leur parti politique sans cette histoire de parrainages, comme partout ailleurs sur notre planète terre.
- Le Président de la République sortant ne devrait pas collecter 10000 parrainages puisqu'il pourrait en avoir des millions par sa position à la tête de l'Etat tunisien.
Veuillez agréer, Monsieur le président de la république, l'expression de mes sentiments respectueux
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
De plus KS a deja commencé sa campagne avec le soutient de la RTT, les dés sont pipés.
Meskina tounes!
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il faudrait redonner aux partis politiques le poids politique qu'ils avaient avant l'élection législative de 2022-2023 --> tout en gardant les emprisonnements pour les partis politiques qui achètent les voix des électeurs.
- La nouvelle loi électorale a imposé des élections législatives et présidentielles sur la base exclusive des parrainages. Ce qui n'a pas résolu le problème d'achat des voix des électeurs aux urnes, mais a aggravé la situation par l'achat des parrainages. On avait un problème et voilà que nous avons deux après l'élection législative de 2022-2023: 1)achats des voix des électeurs aux urnes et 2)achat des parrainages.
- Partout sur notre planète terre, les partis politiques ayant des sièges au parlement par un vote purement démocratique pourraient proposer un candidat à l'élection présidentielle sans parrainage. Les parrainages sont réservés aux indépendants sans appartenance à un parti-politique et aux parti-politiques sans sièges au parlement. --> le filtre des candidats possibles à l'élection présidentielle se fait déjà lors de l'élection législative.
je corrige: Le parti politique "Voix de la République" a obtenu 7 sièges aux résultats préliminaires de l'élection législative 2022-2023.
Bonne journée
PS: je n'appartiens à aucun mouvement politique tunisien, et je n'ai nullement intérêt à un poste politique En effet, on ne devient pas politicien du jour au lendemain. Si je reviens définitivement en Tunisie, c'est pour aller auprès de mes arbres à Tazarka afin d'introduire de nouvelles méthodes de culture légumière en hors sol.
Pour quel bilan je voterai Zagoufouna? nul de nul.
Je ne comprend pas , on dit qu'il est très populaire et il a peur d'un petit député inconnu qui n'a même fini son mandat ?
Moi je ne vote pas pour un trouillard qui a passé 5 ans à vendre du vent.
Ecrit par A4 - Tunis, le 11 Juin 2023
Maître Trouillard dans son palais retranché
Grelottant de peur dans son triste isoloir
Sent que ses vieilles guiboles vont bientôt flancher
Et que sa tête ne produit que des cauchemars
Prit la décision, toutes alarmes déclenchées,
De déclarer la guerre à tous les bobards
Maître Badaud qui flânait là par hasard
Caressa soigneusement ses grosses moustaches
S'est dit tout content: "Ciel, ça sent le caviar !"
Et se mit à aiguiser couteaux et haches,
"A moi de jouer avec finesse et art
Pour envoûter à fond ce naïf potache !"
Et c'est ainsi que notre Maître Badaud
Echafauda plein de plans machiavéliques
Pour mettre désastres et malheurs sur le dos
De ceux qui ne font pas partie de sa clique
Et se dépêcha avec son commando
Pour tout rapporter aux bidasses et aux flics
Le surlendemain, en maître des offices
Notre Trouillard, de derrière ses barricades
Ordonna la soumission à ses caprices
Et lança Maître Badaud et ses brigades
Aux trousses du père, de la voisine et du fils
Dans tous les villages, patelins et bourgades
"Ce sont eux !", lui déclara le charlatan
En lui montrant les comploteurs arrêtés,
"Ils ont salé toutes les eaux des océans,
Ont supprimé la pluie hiver comme été
Et se préparent avec un pinceau géant
A peindre le ciel en gris désargenté !"
Envoûté par tant de bravoure et courage
Maître Trouillard reconnaissant et content
Se mit derrière le Badaud, dans son sillage
En lui promettant un éternel printemps
Caviar à gogo, cadeaux et avantages
Et s'il le désire ... sa couronne de sultan !
Les azlem,les khwanjia et alliés vont votter pour zamel en masse,si netneyho etait candiat il voteront pour lui dans le but d ecarter KS pas plus.
W MEZEL MEZEL. NAJLA ABROUG de l'ISIE a parlé de 171 oppositions. Sont ils tous mal intentionnés. LES EXPERTISES TECHNIQUES SONT EN COURS ET ELLES TRANCHERONT POUR BIENTOT.
Comme si les 'candidats' ont été lésés, alors que tous les candidats non retenus n'ont pas réussi à collecter les 10000 parrainages exigés.
La question n'est plus si ces candidats ont été lésés ou non, mais Y A T IL EU FALSIFICATION OU NON DES PARRAINAGES . C'est le *195*NCIN# et la justice qui tranchera.
Tel doit être le jugement rendu et ce, uniquement sur la base des considérations technico-juridiques actuellement en vigueur à la date de ce jour dans notre Code Juridique et Constitutionnel.
On aura KS face à Maghzaoui
Ce dernier est un tabel wzekra pour le premier, il va inciter de ne pas voter pour lui mais pour KS
Bref un spectacle bien orchestré!
Restez chez vous c'est la meilleure réponse à donner trop c'est trop !
On a pas d'autres compétences et de patriotes dans ce pays que de nous faire voter toujours les mêmes politicards et les mêmes charlatans comme la secte des ténèbres qui nous a embarqué dans cette galère ?
Si on est démocrate alors pourquoi ne pas libérer la leader du parti PDL l'un des premiers partis du pays et donner le choix au citoyen et à la citoyenne de voter en son âme et conscience comme d'autres partis ?
Cautionner ce genre de choix debile et imposé est vraiment se foutre du monde autant que ce président se désigne combatant supreme a vie au moins les choses seront claires !
J'estime de ma part, sans être juge ou membre de l'ISIE, que truquer des parrainages, ou ne pas présenter un B3 parce qu'on a un casier judiciaire peu glorieux, j'estime que cela n'est pas une banale question technique. Je laisse la Justice parler, je me refuse de parler à sa place, car, je n'en ai ni le droit, ni la latitude de le faire.
il a le bilan le plus chaotique de l histoire de la Tunisie. même le tartour n'a pas fait pire.
Bref, qui savait que Ben Ali allait s'enfuir. La fin sera encore plus terrible car le peuple sera vraiment très affamé.