
Un communiqué du Lycée Ibn Rochd, à Menzel Bourguiba, a été au centre des critiques, mercredi 19 février 2025, de la part du mouvement EnaZeda et de certains internautes.
La note, publiée le 16 février, informe les élèves que des sanctions, pouvant aller jusqu’à un jour d’expulsion, seront appliquées en cas de non-respect de certaines règles, notamment les retards, le port du tablier pour les filles, la violence verbale ou physique, l’utilisation du téléphone portable en classe, ou encore les cheveux longs chez les garçons.
Bien que ce règlement ne soit pas véritablement nouveau, il a ravivé le débat autour du port du tablier, une règle imposée exclusivement aux filles, bien qu’elle soit souvent présentée comme un uniforme destiné à égaliser les élèves, quels que soient leurs milieux sociaux.
Le mouvement EnaZeda a condamné cette pratique, affirmant qu’elle contribue à renforcer la séparation des sexes et à assigner des rôles genrés, en contrôlant les comportements des individus.
Il a appellé à une éducation fondée sur la liberté personnelle et l’égalité réelle, loin des carcans imposés par une société patriarcale. Dans ce contexte, les institutions éducatives continuent de faire face à une rigidité intellectuelle persistante, imposant des conceptions archaïques de la pudeur pour les filles et de la « virilité » pour les garçons.
M.B.Z