
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, vendredi 26 mai 2023, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala.
Selon un communiqué de Carthage, publié peu avant minuit, l’entretien a abordé la « fonction » législative du Parlement « pendant cette étape délicate de l’histoire du pays, outre son rôle de contrôle différent de ce qu’il était avant la constitution du 25 juillet 2022 ». Ainsi, le Président a affirmé que le Parlement a la possibilité d’auditionner un membre du gouvernement ou tout le gouvernement uniquement au Bardo et non en dehors.
Le chef de l’État a, dans ce sens, tenu à rappeler que le député est responsable devant ses électeurs, qui peuvent lui retirer la confiance conformément à l’article 61 de la constitution.
Kaïs Saïed a également abordé la question des blocs parlementaires, relevant que l’appartenance à un bloc vise à faciliter le travail au sein du Parlement « sans pour autant que l’adhésion à un bloc ne soit nécessaire. De plus, l’article 62 de la constitution dispose que le député qui se retire d’un bloc ne peut en rejoindre un autre ».
Le président de la République a aussi évoqué la question de l’immunité parlementaire « qui vise à permettre au député d’exercer sa fonction sans pression et en toute liberté, sans que cela n’implique qu’il soit au-dessus de la loi ».
Kaïs Saïed a de ce fait indiqué que « les élus se doivent d’assumer la responsabilité de lever l’immunité de ceux qui sont impliqués dans des affaires remontant à avant les élections », des affaires toujours pendantes, que ce soit en Tunisie ou à l’étranger.
Au sein de l’ARP, des dissensions ont pointé du nez depuis un moment. Un rapport de force s’est installé entre les blocs parlementaires et des tiraillements ont surgi.
Certains députés, notamment ceux affiliés au mouvement du 25-Juillet accusent des blocs de marchandage et d’être à la solde de parties suspectes. Les élus juilletistes dénoncent des sous-marins qui en apparence feraient allégeance au processus lancé par le Président, mais œuvrent en réalité contre ce processus.
Le timing de la convocation de Brahim Bouderbala à Carthage n’est pas anodin. Le président de la République lance aux députés un avertissement en leur rappelant leur « fonction » et les limites de leurs prérogatives comme disposé par sa constitution.
I.L
Tous les Hammassa, Hafterich et les femmes de ménage en Tunisie l'ont déjà bien décortiqué et compris !
RETOUR au parlement légitime préputschiK!
NON au parlement et autre institutions illégitimes nazionalisto-fasciste militaro-séKuritaire !
NON au dévoiement républiKain et démoKratiK !
LIBERTE aux prisonnier.e.s politiques et d'opinions sans exKlusives !
Ah d'accord..... Je ne savais pas. Ils sont tellement discret..... Sûrement parce que ce ne sont pas eux qui prennent les décisions..... #poupeedecire


