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Le rappel à l’ordre de Kaïs Saïed aux députés
27/05/2023 | 00:58
2 min
Le rappel à l’ordre de Kaïs Saïed aux députés

 

Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, vendredi 26 mai 2023, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala.

 

Selon un communiqué de Carthage, publié peu avant minuit, l’entretien a abordé la « fonction » législative du Parlement « pendant cette étape délicate de l’histoire du pays, outre son rôle de contrôle différent de ce qu’il était avant la constitution du 25 juillet 2022 ». Ainsi, le Président a affirmé que le Parlement a la possibilité d’auditionner un membre du gouvernement ou tout le gouvernement uniquement au Bardo et non en dehors.

Le chef de l’État a, dans ce sens, tenu à rappeler que le député est responsable devant ses électeurs, qui peuvent lui retirer la confiance conformément à l’article 61 de la constitution.

Kaïs Saïed a également abordé la question des blocs parlementaires, relevant que l’appartenance à un bloc vise à faciliter le travail au sein du Parlement « sans pour autant que l’adhésion à un bloc ne soit nécessaire. De plus, l’article 62 de la constitution dispose que le député qui se retire d’un bloc ne peut en rejoindre un autre ».

 

Le président de la République a aussi évoqué la question de l’immunité parlementaire « qui vise à permettre au député d’exercer sa fonction sans pression et en toute liberté, sans que cela n’implique qu’il soit au-dessus de la loi ».

Kaïs Saïed a de ce fait indiqué que « les élus se doivent d’assumer la responsabilité de lever l’immunité de ceux qui sont impliqués dans des affaires remontant à avant les élections », des affaires toujours pendantes, que ce soit en Tunisie ou à l’étranger.

 

Au sein de l’ARP, des dissensions ont pointé du nez depuis un moment. Un rapport de force s’est installé entre les blocs parlementaires et des tiraillements ont surgi.

Certains députés, notamment ceux affiliés au mouvement du 25-Juillet accusent des blocs de marchandage et d’être à la solde de parties suspectes. Les élus juilletistes dénoncent des sous-marins qui en apparence feraient allégeance au processus lancé par le Président, mais œuvrent en réalité contre ce processus.

Le timing de la convocation de Brahim Bouderbala à Carthage n’est pas anodin. Le président de la République lance aux députés un avertissement en leur rappelant leur « fonction » et les limites de leurs prérogatives comme disposé par sa constitution.

 

I.L

27/05/2023 | 00:58
2 min
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Commentaires
TRE
Pourquoi est-ce si difficile à comprendre ?
a posté le 27-05-2023 à 19:24
M. Brahim Bouderbala vous n'avez toujours pas compris qu'en Tunisie nous avons un gouvernement d'un seul homme et rien d'autre, même pas un président de l'ARP n'a rien à dire !

Tous les Hammassa, Hafterich et les femmes de ménage en Tunisie l'ont déjà bien décortiqué et compris !
Le coup de sifflet de gardien résident putschiK de la république dévoyée
au chenil de garde canin gamelard juilletistes zinzolins brun
a posté le 27-05-2023 à 19:22
et autre poissons pilotes d'aquarium d'agrément type nettoyeurs Globus OKulus Bouderbalus.

RETOUR au parlement légitime préputschiK!
NON au parlement et autre institutions illégitimes nazionalisto-fasciste militaro-séKuritaire !
NON au dévoiement républiKain et démoKratiK !

LIBERTE aux prisonnier.e.s politiques et d'opinions sans exKlusives !
Hamza Nouira
Et bien ...
a posté le 27-05-2023 à 12:55
Il ya des députés actuellement au Bardo?
Ah d'accord..... Je ne savais pas. Ils sont tellement discret..... Sûrement parce que ce ne sont pas eux qui prennent les décisions..... #poupeedecire
Juan
un tank c'est lourd
a posté le à 18:54
risque de se faire écraser par un tank
FALLAG
Mais pourquoi..
a posté le 27-05-2023 à 10:46
Il n'a pas dit un mot quand Abir Moussi a ridiculisé et détruit l'ARP ?
Judili58
LA LETTRE ET L ESPRIT
a posté le 27-05-2023 à 09:46
Nous y voilà !!! Le déficit de débat public qui a caractérisé l'adoption de la constitution de 2022 nous met aujourd'hui en face d'une situation où seule sa lettre est connue. L'esprit de la constitution qui est par définition non écrit mais qui la sous tend aurait dû être clairement exposé et adopté au même titre que sa lettre. Ceci n'a pas eu lieu ni lors du processus de rédaction ni lors du référendum d'adoption de la constitution. Ainsi la voie se trouve grande ouverte à toutes les interprétations de toutes parts. Et que l'on vienne pas nous dire que tout « rentrera dans l'ordre » avec l'instauration de la cour constitutionnelle . A moins que l'on confiera à cette cour la «mission» principale d'instaurer « l'esprit » voulu par le rédacteur de la constitution. On sera en plein dans l'instrumentalisation du droit. Pour cela et pour bien d'autres considérations nous nous éloignons de plus en plus des chemins de la stabilité.
Juan
bien dit
a posté le à 18:55
rien à ajouter