
Le ministère du Commerce a décidé de revenir au quota annuel de voitures populaires, à savoir dix mille unités, après avoir décidé en janvier dernier de baisser ce quota à huit mille unités. L’information a été révélée, vendredi 9 février 2024, par le président de la Chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles et président du Conseil d’administration d’Ennakl Automobiles, Ibrahim Debache.
Dans une intervention téléphonique dans l'émission Sbeh Ennes, sur Mosaïque Fm, M. Debache a expliqué au micro de Jihene Miled, que le ministère a cédé à la pression populaire, vu la longue attente des Tunisiens pour ce genre de véhicules (150 à 200 mille dossiers en attente, soit environ 100 mille Tunisiens en attente de véhicules en faisant le tri entre les désistements et les multiples candidatures, ndlr). Ainsi, le ministère a répondu favorablement à la demande écrite de la chambre. Les concessionnaires, vendant ce type de véhicule, auront chacun un quota minimal de mille véhicules. Puis une réunion en juin 2024, permettra de réviser cela (à la hausse en redistribuant les quotas non utilisés ou à la baisse) selon la demande et selon les disponibilités de véhicules.
Rappelons que fin janvier 2024, les concessionnaires avaient décidé de plafonner le prix de la voiture populaire à 35.000 dinars, une décision prise en réponse à la demande du ministère du Commerce.
Ibrahim Debache a profité de son passage pour affirmer que l’engouement pour la voiture populaire est dû à son prix bas par rapport à son équivalent non-populaire, le premier véhicule payant uniquement 7% de TVA alors que le second paye 45% de divers impôts, taxes et droits.
I.N.
Aucun accident, contrôle technique ok, 178.000 km, 6 ans d'âge, distribution et injecteurs remplacés. '?tat impeccable.
Ce n'a pas été possible, nous aurions dû payer des taxes monstrueuses, sans parler des papiers. Alors je l'ai vendue en France, elle a aujourd'hui 238.000km et roule toujours très bien.
Je viens de donner ma voiture suivante à mon fils. Rien à payer, juste la carte grise à son nom.
Voilà, le protectionnisme tunisien est ridicule, on marche sur la tête, pour reprendre une expression à la mode en France!