
Le ministère de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Personnes âgées a dénoncé, mardi 11 avril 2023, dans un communiqué, toutes les formes de violence à l’encontre des femmes, notamment celles exercées dans l’espace public, et ce, suite à une vidéo relayée sur les réseaux sociaux démontrant l’agression physique et verbale à l’encontre d’une citoyenne tunisienne.
La femme en question, accompagnée par sa fille mineure - qui a enregistré les faits en pleurs dans une vidéo postée sur la toile - avait garé sa voiture devant un commerce au gouvernorat de Sfax. Le propriétaire du commerce, n’ayant pas apprécié qu’on se gare devant son magasin, avait bloqué sa voiture avec la sienne, ce qui a provoqué un conflit. Des affrontements ont éclaté où l'un des commerçants l’avait fortement poussée tandis qu’un autre lui avait donné un coup de pied, c’est ce qui a été filmé dans la vidéo.
Dans son communiqué, le ministère de la Femme a fait savoir que son département régional à Sfax s’est engagé à suivre l’affaire en coordination avec les autorités concernées.
Dans le même contexte, le ministère a exprimé « son rejet absolu de toutes les formes de violence à l'égard des femmes, y compris la violence dans l'espace public », en rappelant que ces actes sont criminalisés par la Loi organique n° 2017-58 du 11 août 2017, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Et au ministère de signaler que la victime avait déposé, immédiatement, une plainte auprès des unités spécialisées dans les enquêtes sur les infractions de violences à l’égard des femmes et des enfants, ayant pris en charge la situation et permettant à la victime et à sa fille mineure de recevoir les soins médicaux nécessaires.
La même source a rapporté, citant le délégué à la protection de l'enfance, que la fille mineure bénéficiera d’un suivi psychologique, à compter d’aujourd’hui, mardi.
Il convient de noter que le ministère public a ordonné de convoquer, mercredi 12 avril 2023, toutes les personnes concernées dans cette affaire, pour prendre les mesures nécessaires.
H.A


Enfin, elle s'est bien battue...
Bravo
Mais c'est tout le système, la société et la mentalité qu'il faut changer.
Le Ministère de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Personnes '?gées ne peut pas faire grand chose. Donc rien ne changera. La Tunisie n'est pas la France, la gestion des ministères n'est pas de la même efficacité.
Séparer les domaines de la famille, de la femme, de l'enfance et des personnes âgées en différents ministères pourrait être bénéfique pour plusieurs raisons. Tout d'abord, cela permettrait une meilleure focalisation sur chaque domaine, en permettant aux ministères de se concentrer sur les besoins spécifiques de chaque groupe. En effet, chaque groupe a des besoins différents et spécifiques qui nécessitent une approche adaptée.
De plus, cette séparation pourrait conduire à une plus grande spécialisation et une meilleure expertise dans chaque domaine. En effet, les ministères pourraient se concentrer sur le développement de politiques et de programmes adaptés à chaque groupe, ce qui pourrait améliorer leur qualité.
Enfin, cela pourrait permettre de mieux répondre aux défis spécifiques de chaque groupe, en permettant une prise de décision plus rapide et plus efficace pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables. En effet, chaque groupe a des besoins différents et des défis spécifiques, tels que l'égalité des sexes, la protection de l'enfance et la prise en charge des personnes âgées. En ayant des ministères spécialisés pour chaque domaine, les décisions pourraient être prises plus rapidement et de manière plus efficace pour répondre à ces défis.
En résumé, la séparation des domaines de la famille, de la femme, de l'enfance et des personnes âgées en différents ministères permettrait une meilleure focalisation, une plus grande spécialisation et une meilleure réponse aux défis spécifiques de chaque groupe.
Mais allez expliquer ça à "Kassoun" et on vous traitera sûrement de complotiste ou de traître, plutôt que d'écouter le moindre conseil!
Solidarité avec cette dame et sa fille.
Ah Sfax n'a pas de Gouverneur...
Vous n'avez pas idée où nous mènera la malédiction que vous avez déclenchée.
La génération chléyék bagla-liha aura raison de tout ce qui ressemble, de près ou de loin à ce que l'on nomme encore, civisme.
Le courage de frapper une femme, supporté pas ses amis.
Que dire.....
Dommage qu'il n'y avait personne *** !
Que dire d'autre ?
Des pauvres types agressant une femme dans la rue et qui iraient chialler dans les jupes de maman si ils avaient pris une simple gifle par un homme !...
Qu'ils aillent 6 mois en taule chacun d'eux pour leur apprendre les bonnes manières !....