
Le gouverneur de Ben Arous, Ezzeddine Chalbi a été très tendu et d’une extrême arrogance, et c’est le moins que l’on puisse dire, face aux questions de la journaliste de Shems Fm, Khaoula Sliti, vendredi 28 janvier 2022, d’autant plus lorsque le sujet de la consultation nationale fût abordé.
Présente pour couvrir le déplacement du ministre de la Jeunesse et des Sports et l’ambassadeur chinois pour constater l’avancement du projet du complexe culturel et sportif au gouvernorat de Ben Arous, la journaliste Khaoula Sliti a pris une déclaration du gouverneur de Ben Arous, comme le supposent les règles du métier. Sauf qu’à sa grande surprise le responsable s’est rapidement monté agressif à son égard lorsqu’elle a posé la question portant sur les critiques dirigées contre la consultation nationale, notamment, en rapport avec la protection des données personnelles. C’est lui-même, d’ailleurs qui avait soulevé la polémique lorsqu’il avait demandé aux responsables d’une maison de jeunes à lui filmer et enregistrer les réponses des participants.
Une question a suffi pour mettre M. le gouverneur dans tous ses états. Il ne savait plus quoi dire et avait abordé le droit des forces armées de participer à la consultation. Un point qui n’a jamais été évoqué par la journaliste. Pire encore, il lui a signifié que les forces armées sont des citoyens de premier rang, mais aussi il l’a ouvertement accusée de diviser les Tunisiens et d’être commanditée par un groupe politique. Des accusations qu’il lui avait lancée en voulant mettre un terme à l’entrevue.
Malgré l’arrogance du responsable, Khaoula Sliti a fait preuve de retenue et de sang-froid, essayant d’accomplir sa mission avec beaucoup de professionnalisme.
A l’issue de cet incident, la journaliste se rend compte après avoir consulté les enregistrements que le gouverneur l’avait, même, accusée de toucher de l’argent en contrepartie « de sa mission ». De ce fait, elle assure qu’elle ne se laissera pas faire, soulignant qu’elle va soumettre tous les enregistrements au syndicat des journalistes et qu’elle le poursuivra en justice et exiger qu’il fournisse les preuves de ses accusations.
S.H
Les compétences sont partis avec Ben Ali mon petit. Le seul oiseau rare qui reste dans ce pseudo pays c'est vous. Prenez-en soin.
Pourquoi vous vous ne s attaquez pas aux administrations qui sont en faillite et qui maltraitent les citoyens
Les Tunisiens ont besoin de votre pouvoir pour mettre a nu le mauvais fonctionnement de ces forteresses impenetrables
C est le mal du pays
KS doit le remplacer vite fait bien fait avant qu'il ne fasse plus de dégâts.
Tbarkallah 3liehim
Donc, un abus de ce pouvoir qui leur tombe du ciel, est programmé d'avance. C'est pour cela, qu'il faudra tout juste après le rétablissement des Institutions républicaines, élaborer un projet de loi, interdisant la nomination des sauterelles arrivistes d'appartenance pistonnée, sans le parcours de stages politiques nécessaires, pour la gérance d'un poste étatique de haute responsabilité. Même les futurs candidats aux élections présidentielles, devront attester une longue expérience de pratiques actives dans la vie politique du pays, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Sinon, adieu l'ancrage de la démocratie tunisienne, dont on prône à l'image des pays avancés de ce monde.
Allah yostir Tounes.