
Fares Gueblaoui, fils de Saadia Mosbah, figure emblématique de la lutte contre le racisme en Tunisie, a publié un message poignant sur les réseaux sociaux, dimanche 12 janvier 2025, dénonçant l’emprisonnement de sa mère. Fondatrice de l’association « Mnemty », elle a œuvré pour sensibiliser le public aux injustices subies par les minorités et pour défendre les valeurs universelles de liberté et de dignité.
« Ma mère, qui a toujours lutté pour la justice, est aujourd’hui victime d’une grande injustice qu’aucun être humain ne mérite », écrit Fares Gueblaoui. Dans son message, il exprime sa douleur et son indignation face à cette situation, « ce n’est pas seulement un fardeau pour ma mère, mais une menace pour tous ceux qui osent élever leur voix pour la liberté et la vérité dans ce pays ». Le jeune homme appelle toutes les personnes croyant en la justice et aux droits humains à se mobiliser pour exiger la libération de sa mère et son droit à un procès équitable.
Fares Gueblaoui souligne que le combat de Saadia Mosbah dépasse sa seule personne : « L’injustice qu’elle subit est un symbole des menaces qui pèsent sur les droits fondamentaux de tous les citoyens. Son esprit libre ne peut être emprisonné. Maman, tu n’es pas seule. Nous sommes avec toi et nous ferons tout pour que tes droits soient respectés ».
Saadia Mosbah est détenue depuis le 5 mai 2024 et fait face à des accusations de blanchiment d'argent. Les forces de l’ordre se sont rendues à son domicile. Ils l'ont interpellée puis procédé à une fouille de son domicile conformément à l’autorisation judiciaire qui leur a été délivrée. Ils ont, aussi, procédé à la fouille des locaux de l’association « Mnemty » dont elle est la présidente.
S.H


Les "incultes" qui gèrent la Tunisie sous procuration du monde atlantiste (bientôt disparu) ne perdent rien à attendre.
Ces gens-là ne savent pas qui est 3am Béchir El Gueblaoui, pilier de la Diplomatie tunisienne du temps de Bourguiba et conseiller particulier de la Présidence après 1987. Ils ne savent pas non plus qui est ton grand père maternel, l'un des pionniers des travaux publics en Tunisie et qui était un Ami cher à mon Père dans ce ministère (Dieu ait leurs âmes à tous deux). Ceux qui sont là aujourd'hui ne connaissent pas les bâtisseurs de la Tunisie qui a fait des incultes qu'ils sont, des juges, des cadres et des dirigeants (dirigeants de Akher Ezmen).
Saadia, ta maman, sera haussée un jour à la hauteur qu'elle mérite, à savoir Ministre ou secrétaire d'état aux droits-de-l'Homme.
Patience mon cher Farès car tout édifice instable tend vers sa position d'équilibre, à savoir l'écroulement. L'instabilité due au fait que la politique post-merdolutionnaire qui a suivi la catastrophe de 2011 n'est pas la notre et n'est pas non plus dans notre mentalité ni dans nos traditions, elle finira pas sombrer car elle commence déjà à vaciller.
La Tunisie vit aujourd'hui un cauchemar sous le joug d'une gouvernance qui nous est étrangère et qui émane de pays vils qui tuent leurs propres peuples et qui nous appelaient en même temps à virer le prétendu "dictateur" qu'était Ben Ali. Ce dernier leur donnerait des leçons de Démocratie; son seul tort fut d'être Patriote.
Cette politique de détention est "signée", son code génétique est bien connu; et ses marionnettistes comprendront un jour qu'ils ont eu tort de se mêler de nous.
Nous étions le Pays arabe le plus démocratique, le plus social, le plus prospère, et le plus avancé. Aujourd'hui les atlantistes pro-sionistes, sont arrivés à leurs fins, par la main des traitres, une denrée très prolifique dans notre pays.
Nous sommes aujourd'hui à la queue du monde arabe et de l'Afrique; continent à qui l'on a donné notre nom originel et qui trouve ses ressortissants maltraités chez nous par les vils et les racistes. Une aubaine si l'on était intelligents que nous, que les imbéciles ont tourné en catastrophe, pointant à l'index des pauvres gens dans un pays à la population suffisante, prétentieuse, et bête en dépit de ses hauts diplômes.
Patience mon cher Farès, le jour viendra où Saadia, Abir et Sonia donneront le ton. Sois fier de ta Maman, cette grande Dame, qui fut durant des décennies un rayon de Soleil au sourire radieux dans les avions d'une compagnie aujourd'hui détruite.
Amitiés,
A.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant contre la tentative coloniale (malheureusement aboutie) du 14 janvier maudit;
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.

