
Le respect des principes démocratiques implique aussi la mémoire et l'hommage aux figures qui ont marqué la lutte pour les droits et les libertés. Pourtant, ce respect semble cruellement absent chez certains. C’est ce que démontre le message publié dans la soirée du dimanche 9 mars 2025 par le député de l’Assemblée des représentants du peuple, Ahmed Saidani, qui s’en est violemment pris à Ezzeddine Hazgui, militant historique de gauche et figure respectée de la scène politique tunisienne.
Tout est parti d’une vidéo où Ezzedine Hazgui commentait un récent post du député attaquant les détenus dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État. Saidani y multipliait les invectives à leur encontre et évoquait même la peine capitale, ce qui a poussé le père de Jaouhar Ben Mbarek à le qualifier de bourreau.
Plutôt que de répondre sur le fond, le député a choisi de s’en prendre à Ezzeddine Hazgui personnellement dans un message publié sur ses réseaux sociaux, adoptant un ton méprisant et condescendant. Avec une ironie cruelle, il écrit qu’il a été « blessé de voir un subalterne se plaindre de lui », affirmant que sa bataille est « avec les gros poissons, pas avec les exécutants ». Une façon délibérée d’abaisser le débat, le réduisant à une attaque ad hominem. Poussant plus loin la provocation, il insinue qu’Ezzeddine Hazgui agit par intérêt personnel et l’insulte en jouant sur les mots pour lui dénier tout honneur et toute intégrité.
Mais le plus inquiétant reste la conclusion de son message : « En cas de condamnation à mort, tout sera fait pour appliquer la sentence, quoi qu’il en coûte ». Une déclaration glaçante, qui s’inscrit dans un discours récurrent de cet élu se réjouissant d’une éventuelle exécution des opposants politiques.
S’attaquer à Ezzeddine Hazgui avec une telle violence, sans égard pour son âge ni pour son parcours, est symptomatique du climat délétère qui règne dans le pays. Cette agressivité décomplexée des partisans du régime illustre bien la dérive autoritaire en cours et l’effacement progressif de toute retenue dans l’usage de la menace et de l’intimidation politique.
S.H
Vu ses déclarations précédentes, je le trouve plutôt un sanguinaire terroriste qui - en l'absence d'Allah Akbar et de longue barbe - échappe à ce titre malgré que le virus est le meme. Car les virus se métamorphosent pour duper le système immunitaire. Alors ces 'nouveaux takfiristes'?' ont le vent qui souffle sur leur voile ces jours-ci et se permettent toute sorte d'attaques et de menaces passibles par la loi - la loi anti terrorisme meme. Ni le parquet va les condamner, ni les médias vont les exposer. Pire encore, ils ont une immunité acquise et pensent être en possession de tout meme la vie des autres!
Laissons ces "babouches bou massa" s'enfoncer davantage dans leur propre malheur. Ils vont tout nier par la suite, à l'image des "foulouls" de Bachar Assad, que les Révolutionnaires syriens chassent et attrapent maintenant comme des rats d'égouts.
Allah yehlik Ass-hab el-charr wè Allah yostir Tounes.


