Le Conseil de la justice judiciaire examinera, mardi 24 novembre 2020, les accusations que l’ancien procureur de la République près le tribunal de première instance et le président de la Cour de cassation – Béchir Akremi et Taieb Rached – se sont lancées, a révélé, lundi 23 novembre 2020, la TAP citant une source auprès du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
La même source a indiqué que le Conseil de la justice judiciaire examinerait, également, la demande de levée de l’immunité de Taieb Rached sur demande de Béchir Akremi.
Les deux juges se sont, rappelons-le, lancés plusieurs accusations dangereuses. Béchir Akremi a accusé son confère de la Cour de cassation d’avoir acquis illégalement certains biens. Taieb Rached a, lui, accusé M.Akremi d’avoir couvert des affaires de terrorisme en lien avec les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
N.J.
Ecrit par A4 - Tunis, le 12 Octobre 2020
Mon pays, ce n'est plus un pays
Depuis que des étranges vipères
Débarquant en toute impunité
Ont proposé à des va-t-en-guerre
Leur venin pour traitement de santé
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand dans sa constitution idiote
L'Etat est un ogre à trois têtes
Ayant des mains souffrant de tremblote
Et du courage autant qu'une mauviette
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les trois têtes de l'ogre débile
Passent le plus clair de leurs journées
A cogner, s'esquinter les profils
A saigner et se bouffer les nez
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand deux cent dix-sept stupides corbeaux
Décident pour orner leur perchoir
De mettre en haut de l'escabeau
Un ignoble vautour charognard
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand du fond de son isolement
Un fou caméléon enragé
Rumine dans un langage véhément
Des chansons vieilles et usagées
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand des chacals toujours affamés
Forment des hordes, posent des chicanes
Devant une armée de malformés
Qui ne sait pas réouvrir la vanne
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les cabots noirs de la justice
Ferment à double tour tous leurs tiroirs
Pour protéger leurs odieux complices
Des assassins, voleurs et pillards
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les rats de la médiocrité
Se sont emparés de ses rouages
Pour, dans un acte prémédité
Le conduire tout droit vers le naufrage
Mon pays, ce n'est plus un pays
Quand les ratés veulent faire la cigale
Quand les fourmis lasses et épuisées
Par ces fainéants qui se régalent
Choisissent de se volatiliser
Mon pays, ce n'est plus un pays
Ce n'est qu'un zoo sans porte ni mur
Où ne survivront plus que les loups
Où la parole n'est plus qu'un murmure
Et les horizons sombres et flous
Mon pays, ce n'est plus un pays !
Voilà pourquoi ils ont le privilège de ne se voir juger que par leurs pairs. Une corporation qui peut être soudée ou n'avoir en son sein que des luttes intestines qui ont pour motif les petites ambitions de chacun. Leurs rivalités ne nous intéressent point, nous attendons juste qu'ils fassent leur boulot en conformité avec les lois.
Comment peut-on comprendre où admettre que des gens, à raison de leur statut ou leur profession, soient au-dessus des lois communes ?
Il serait bon et juste que cette affaire d'immunité ne serve pas à exonérer des responsabilités pénales.
Mais, le pire c'est les manquements dont semble coupable Akremi pour avoir laissé ou aidé à dissimuler, ou bien encore à faire disparaître des éléments de preuves de dossiers criminels. De terrorisme politique.
Si cela est avéré, ce type mérite les assises pour félonie, haute trahison et complicité avec la terreur.
Ce n'est pas une petite affaire. C'est une affaire d'Etat.
Il faudrait le juger.
Waktech enwaliou chourfa......eh ben Jamais . Ton père était peut-être jugé.... mais à été peut-être le plus gros racketteur. Prouvez le contraire.
Cest le seul exercice à faire pour espérer sauver le pays
pour inculper les deux juges en question, diligentez une enquête. C'est très facile de les coincer s'ils sont coupables.
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Deux grenouilles sont assises au bord de l'étang quand il commence à pleuvoir. L'un dit à l'autre : "sautons dans l'eau, ou nous allons nous mouiller !"
En Tunisie, on vole, on tue, on détourne l'argent public, on importe des poisons de l'étranger pour tuer les tunisiens, et la justice n'a rien vu, n'a rien entendu.
Deux juges s'accusent mutuellement, surement par conflit d'intérêt. Tout le monde en parle, c'est le scandale disent les uns, c'est la honte disent les autres. Le parti Attayar en a profité pour jouer le naïf et est allé jusqu'à demander une enquête, comme s'il croit vraiment en une enquête judiciaire, ou en une enquête tout court.
OK Messieurs Dames, comme vous n'arrêtez pas de pleurnicher sur deux juges qui s'insultent, alors, le Conseil de la justice judicaire va prendre l'affaire en main. il se réunira demain, mardi 24 novembre 2020, pour examiner cette énième affaire. Mais, détrompez-vous populace, (pardon, citoyens tunisiens), le résultat est connu dès aujourd'hui, lundi, 23 novembre 2020 : le Conseil de la justice judicaire vous dira demain, "circulez, il n'y a rien à voir ".
Le linge sale se lave en famille (judiciaire).