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Le CHU de Sahloul et l'hôpital de Bouhajla saccagés !
01/10/2017 | 14:00 , mis à jour à 17:00
1 min
Le CHU de Sahloul et l'hôpital de Bouhajla saccagés !

Des citoyens ont saccagé le service des urgences de l’hôpital de Bouhajla, au gouvernorat de Kairouan, en ce matin du dimanche 1er octobre 2017, en détruisant les équipements et en agressant les agents du service.

 

Le même incident a eu lieu hier au CHU de Sahloul, à Sousse, ou des individus ont vandalisé le matériel de l’hôpital et se sont attaqués au personnel.

Le chef de service des urgences du CHU de Sahloul, Dr Riadh Boukef a affirmé que l’agression a été faite par trois individus. Il a ajouté, dans une déclaration rapportée par la TAP, qu’un individu, blessé d’un coup de couteau au ventre, s’est présenté aux urgences aux environs de 4h du matin et demandé à être secouru. Admis pour y recevoir les soins nécessaires, le blessé a été rejoint par son frère et un ami qui ont commencé à saccager du matériel médical sous prétexte que le blessé n’a pas été rapidement pris en charge. Ils ont ensuite agressé des membres du cadre médical et agressé l’agent de sécurité qui s’était interposé.

01/10/2017 | 14:00 , mis à jour à 17:00
1 min
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Commentaires (17)

Commenter

Badran
| 02-10-2017 15:09
Votre commentaire est le seul significatif, sensé et apaisant, je voue en remercie.
Bonne continuation

Lefghoun
| 02-10-2017 13:33
c'est de l'hypocrisie que l'auteur ne dit pas que ces gens etaient en etat d'ivresse mais s'il y avait quelqu'un de barbu ou portant un kamis, l'auteur de l'article aurait surement confirmé que ce sont des membres d'Ennahda

Tadhamen
| 02-10-2017 10:32
Je suis d'accord avec vous.
Au début on nous a dit qu'on leur avait demandé d'attendre car il y avait des cas plus sérieux à traiter auparavant, et maintenant on nous dit que le patient à l'origine de ce déchaînement de violence était en fait blessé par un coup de couteau dans le ventre, ce qui semble très loin d'être anodin.

Déjà, quand arrive quelqu'un qui est blessé de cette façon la procédure est normalement la même partout où ne règne pas la loi de la jungle :
- on prend en charge la personne,
- on l'isole de son entourage possiblement violent s'il y a lieu,
- et, surtout, on prévient immédiatement la police afin qu'elle vienne investiguer, en profitant du fait que l'individu est déjà plus ou moins "neutralisé" et éloigné de ses accompagnants.

Monday
| 02-10-2017 09:04
Bien qu'ils sont dans le tort, mais il faudra ouvrir une enquête, car je pense qu'il n'ont pas réagi de cette façon pour rien, et que personne n'est intervenu pour secourir leur proche dans l'état grave ou il est au risque de perdre sa vie pour des minutes précieuses, la preuve est qu'il sont venu à l'hôpital pour le soigner, et non pas pour saccager le matériel.

DHEJ
| 02-10-2017 08:55
Après le grand dont l'épicentre n'est que le fameux 14 janvier 2011...


Quoi de plus normal et point d'étonnement!

MFH
| 02-10-2017 07:55
Comme par hasard, cela coïncide avec l'appel de l'ex-PP non élu de Tataouine.
Il faut les traiter en tant que traîtres de la nation et sans circonstances atténuantes.

Tunisien
| 02-10-2017 06:09
Étant donné que les tarifs des cliniques sont devenus disproportionnés par rapport aux ressources du Tunisien moyen, nous avons intérêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la tranquillité du personnel médical, même si cela demande quelques sacrifices et ce, afin qu'il ne quitte pas les établissements publics.

En plus des campagnes de moralisation du citoyen, la présence de deux agents de police au service d'urgence le soir est devenue indispensable quitte à financer le recrutement de nouveaux agents en opérant une légère augmentation des tarifs.

En parallèle, un travail doit être fait scientifiquement par les mass médias et les spécialistes en communication et en sciences sociales pour, d'une part examiner les raisons pour lesquelles le phénomène de la brutalité s'est installé chez nous et d'autre part, aboutir à un remède efficace.

1/3i
| 01-10-2017 21:55
tout va très bien, madame la marquise..
tout va très bien, tout va très bien..

Marzouki qui revient mettre de l'huile sur le feu...

Des hôpitaux saccagés...

Des médecins dans les hôpitaux qui se comportent aussi comme des petits caïdes, demandant le backchich qui va bien (ne nous cachons pas la réalité de cette autre mafia médicale)

Des annonces de grèves sans fin..

Tunisien très triste
| 01-10-2017 21:30
Le châtiment ne doit pas se limiter à une peine de prison. On doit faire rembourser intégralement le montant des dégâts par l'auteur des faits et les membres de sa famille, quitte à leur faire vendre leurs biens.

Vu la fréquence de ce genre d'incidents, l'intervention dans les médias, du Chef de l'Etat est devenue une nécessité si on tient à garder nos bons médecins dans les hôpitaux tunisiens.

Il y a urgence.

takilas
| 01-10-2017 20:57
Cassez, détruisez, massacrez nahdha !
C'est les débris qui manquent le moins.