...et boursouflée !
Comme celle du châtré magnifique !
L'ancien leader de Nidaa Tounes, Lazhar Akremi, est revenu sur les raisons de la discorde entre le président de la République Béji Caïd Essebsi et Ennahdha.
Dans une déclaration donnée au micro de Sameh Mefteh et de Mohamed Bayar dans leur émission Houna Shems sur Shems Fm, M. Akremi a affirmé que « l’unique sujet de discorde entre les deux alliés est que Ennahdha n’a pas voulu soutenir BCE dans ses projets pour l’éviction de Youssef Chahed de son poste de chef du gouvernement ». « Son fils et sa famille avaient dit non à Youssef Chahed et donc il devait partir », selon ses explications.
«Lorsqu’il –NDLR BCE– s’est allié à Ennahdha, il ne nous – NDLR les dirigeants de l’époque de Nidaa Tounes– a pas consultés. Après une relation de 4 ans, ils –NDLR Hafedh Caïd Essebsi et ses alliés– se disent aujourd’hui contre Ennahdha. Ils croient qu’après ceci et qu’en faisant signe aux gens ils vont accourir comme en 2014, mais le peuple s’est réveillé, il n’est pas dupe et ils ne réussiront pas !», a affirmé Lazhar Akremi.
S’agissant des accusations qu’il est en train d’essuyer, il a expliqué qu’elles sont dues à sa position contre la corruption. « C’est pour ceci qu’on veut me mettre un coup d’Etat et un meurtre sur le dos », a-t-il dit.
Il a martelé à l’adresse du chef de l’Etat : «Monsieur le président, Youssef Chahed est devant vous, agressez –le physiquement, limogez-le, portez plainte contre lui aux Nations Unies et lâchez-moi, et surtout avec ce niveau». Et d’ajouter : «Je n’ai choisi aucune partie, je critique seulement toute erreur d’orientation. Je ne suis pas le porte-parole de Youssef Chahed, je suis avec la vérité et contre les menteurs !», soulignant que la discorde avec BCE a commencé «depuis qu’il a ramené son fils et sa famille qu’il les a intégrés dans le parti et qu’on a compris qu’ils veulent l’argent et le pouvoir».
Le politicien a tenu à préciser qu’il ne fait pas partie du projet de Youssef Chahed : «je suis un indépendant et un faiseur d’opinion».
M. Akremi a annoncé qu’il va porter plainte contre Slim Riahi pour les accusations qu’il a proférées contre lui. Ceci dit, il a estimé qu’il n’est pas le commanditaire : «J’ai eu vent que Ridha Belhaj est derrière cette plainte !».
I.N
L'ancien leader de Nidaa Tounes, Lazhar Akremi, est revenu sur les raisons de la discorde entre le président de la République Béji Caïd Essebsi et Ennahdha.
Dans une déclaration donnée au micro de Sameh Mefteh et de Mohamed Bayar dans leur émission Houna Shems sur Shems Fm, M. Akremi a affirmé que « l’unique sujet de discorde entre les deux alliés est que Ennahdha n’a pas voulu soutenir BCE dans ses projets pour l’éviction de Youssef Chahed de son poste de chef du gouvernement ». « Son fils et sa famille avaient dit non à Youssef Chahed et donc il devait partir », selon ses explications.
«Lorsqu’il –NDLR BCE– s’est allié à Ennahdha, il ne nous – NDLR les dirigeants de l’époque de Nidaa Tounes– a pas consultés. Après une relation de 4 ans, ils –NDLR Hafedh Caïd Essebsi et ses alliés– se disent aujourd’hui contre Ennahdha. Ils croient qu’après ceci et qu’en faisant signe aux gens ils vont accourir comme en 2014, mais le peuple s’est réveillé, il n’est pas dupe et ils ne réussiront pas !», a affirmé Lazhar Akremi.
S’agissant des accusations qu’il est en train d’essuyer, il a expliqué qu’elles sont dues à sa position contre la corruption. « C’est pour ceci qu’on veut me mettre un coup d’Etat et un meurtre sur le dos », a-t-il dit.
Il a martelé à l’adresse du chef de l’Etat : «Monsieur le président, Youssef Chahed est devant vous, agressez –le physiquement, limogez-le, portez plainte contre lui aux Nations Unies et lâchez-moi, et surtout avec ce niveau». Et d’ajouter : «Je n’ai choisi aucune partie, je critique seulement toute erreur d’orientation. Je ne suis pas le porte-parole de Youssef Chahed, je suis avec la vérité et contre les menteurs !», soulignant que la discorde avec BCE a commencé «depuis qu’il a ramené son fils et sa famille qu’il les a intégrés dans le parti et qu’on a compris qu’ils veulent l’argent et le pouvoir».
Le politicien a tenu à préciser qu’il ne fait pas partie du projet de Youssef Chahed : «je suis un indépendant et un faiseur d’opinion».
M. Akremi a annoncé qu’il va porter plainte contre Slim Riahi pour les accusations qu’il a proférées contre lui. Ceci dit, il a estimé qu’il n’est pas le commanditaire : «J’ai eu vent que Ridha Belhaj est derrière cette plainte !».
I.N