
L’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) a publié, vendredi 12 août 2022 un communiqué, exprimant son soutien à la mairesse de Tabarka, Amel Aloui, "contre les lobbies de la corruption".
Un mandat de dépôt a, rappelons-le, été émis contre Amel Aloui pour suspicions de corruption et ce dans le cadre d’une enquête sur une affaire de corruption financière. Elle est accusée d’avoir commis des dépassements en autorisant des citoyens à installer des parasols sur les plages de la ville.
Après son audition par le juge d'instruction en charge de l'affaire, elle a été placée en détention à la prison civile de Sers dans le gouvernorat du Kef. Son avocat Lotfi Massoudi a fait savoir, jeudi, que le premier juge d’instruction du troisième bureau près le Tribunal de première instance de Jendouba avait refusé tacitement la demande de libération, mercredi.
L’ATFD a déploré la décision hâtive du juge d’instruction en charge de l’affaire notant que le dossier n’incluait aucune preuve accablante contre la mairesse de Tabarka. Elle a, également, dénoncé le maintien de cette dernière en détention.
L’organisation a imputé l’entière responsabilité au pouvoir en place pointant du doigt son incapacité à mettre un terme aux lobbies de la corruption.
L’ATFD a exigé la libération immédiate d’Amel Aloui soulignant qu’elle n’hésiterait pas à engager toutes les formes de lutte légale pour défendre la mairesse de Tabarka aux côtés des autres composantes de la société civile et militants des droits de l’Homme.
Cette affaire a, notons-le, bouleversé l'opinion publique et la société civile et plusieurs parties ont dénoncé une grande injustice assurant que la mairesse est connue pour son intégrité et son combat contre les lobbies de la corruption qui sévissent à Tabarka.
La Ligue tunisienne des droits de l’Homme s’est exprimée à ce sujet et a, elle, aussi appelé à la libération de la jeune femme. De même pour la Centrale syndicale. Sa section locale à Tabarka a publié, jeudi, un communiqué attestant de l’intégrité de la mairesse de la ville et a appelé à sa libération.
N.J.
Pour tempérer l'humeur de ces magistrats, ne serait-il pas possible pour les justiciables injustement emprisonnés de poursuivre au civil et au pénal les juges responsables de leurs malheurs ?
Lors de la perquisition du domicile de Donald Trump, le FBI a saisi plusieurs documents qui poussent à accuser D. Trump de malversations. Il aurait commis des dépassements en autorisation ses soutiens républicains à planter des parapluies sur les pelouses de la Maison Blanche.
On s'acharne sur les femmes evoluees et resolues .
Que se passe t il dans notre pays ?

