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L'Association des magistrats tunisiens critique sévèrement Béji Caïed Essebsi et soutient Farhat Rajhi
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Le Bureau exécutif de l’Association des magistrats tunisiens (AMT) s’est réuni dans la matinée du 9 mai 2011, pour examiner les propos du Premier ministre lors d’un débat télévisé dans la soirée du 8 mai 2011, à l’encontre du juge Farhat Rajhi, ancien ministre de l’Intérieur et discuter de l’intention du gouvernement transitoire de convoquer une réunion d’urgence au ministère de la Justice afin de lui retirer l’immunité judiciaire en vue d’intenter une action en justice contre lui.
A l’issue de cette réunion, le Bureau exécutif de l’AMT a rendu public un communiqué dans lequel il considère que le déni du Premier ministre des propos du juge Farhat Rajhi concernant des questions politiques ne peut, en aucun cas, justifier les s lancées contre lui. L’Association et exprime sa solidarité avec M. Rajhi et appelle à ne pas toucher à son intégrité morale, comme le laisse entendre l’annonce d’une poursuite à son encontre par le ministre de la Défense
L’AMT met en garde des conséquences graves que peut engendrer de telles poursuites que ce soit auprès du tribunal militaire ou autre ainsi que les répercussions de l’implication de la magistrature dans des affaires liées à la liberté d’expression.
L’AMT n’a pas omis d’exprimer son étonnement quant à la précipitation dans l’annonce de telles procédures comparée à la lenteur constatée dans la poursuite des criminels impliqués sous l’ancien régime ainsi que les symboles du banditisme.
L’Association considère, par ailleurs, que la tenue de la réunion Conseil supérieur de la magistrature, telle que structurée quelques jours avant l’avènement de la révolution, ne se base sur aucune légitimité du fait de sa dissolution de facto notamment à la suite de l’annulation partielle d’élections de ses membres par le tribunal administratif.
L’AMT conclut son communiqué par un appel au gouvernement provisoire, notamment le Premier ministre et le ministre de la Justice pour la suspension de toute procédure judiciaire à l’encontre du juge Farhat Rajhi afin d’éviter une détérioration de la situation judiciaire et de la situation générale dans le pays.
A l’issue de cette réunion, le Bureau exécutif de l’AMT a rendu public un communiqué dans lequel il considère que le déni du Premier ministre des propos du juge Farhat Rajhi concernant des questions politiques ne peut, en aucun cas, justifier les s lancées contre lui. L’Association et exprime sa solidarité avec M. Rajhi et appelle à ne pas toucher à son intégrité morale, comme le laisse entendre l’annonce d’une poursuite à son encontre par le ministre de la Défense
L’AMT met en garde des conséquences graves que peut engendrer de telles poursuites que ce soit auprès du tribunal militaire ou autre ainsi que les répercussions de l’implication de la magistrature dans des affaires liées à la liberté d’expression.
L’AMT n’a pas omis d’exprimer son étonnement quant à la précipitation dans l’annonce de telles procédures comparée à la lenteur constatée dans la poursuite des criminels impliqués sous l’ancien régime ainsi que les symboles du banditisme.
L’Association considère, par ailleurs, que la tenue de la réunion Conseil supérieur de la magistrature, telle que structurée quelques jours avant l’avènement de la révolution, ne se base sur aucune légitimité du fait de sa dissolution de facto notamment à la suite de l’annulation partielle d’élections de ses membres par le tribunal administratif.
L’AMT conclut son communiqué par un appel au gouvernement provisoire, notamment le Premier ministre et le ministre de la Justice pour la suspension de toute procédure judiciaire à l’encontre du juge Farhat Rajhi afin d’éviter une détérioration de la situation judiciaire et de la situation générale dans le pays.
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