Le président de la Chambre syndicale de producteurs de boissons non-alcoolisées, Lassâad Mzah, a confirmé de nouveau, vendredi 12 mai 2023, qu’il n’y aura pas de manque ou de pénurie d’eau conditionnée pour la prochaine saison estivale, le stock de régulation ayant été constitué.
Dans une interview téléphonique accordée à Manel Gharbi dans l’émission Expresso sur Express FM, M. Mzah a expliqué que lorsque la chaleur augmente la consomme d’eau conditionnée peut doubler, voire tripler.
« Chaque année nous constituons un stock de régulation, pour faire face au gap entre la consommation et la production. Cette année et comme chaque année, nous avons pris les précautions nécessaires en tant que producteurs, en coordination avec le ministère du Commerce et l’Office du thermalisme, pour constituer ce stock pour n’y ait pas un déséquilibre flagrant entre l’offre et la demande », a-t-il assuré.
Et de marteler : « Le consommateur a un rôle important pour la préservation de ce stock. Nous sommes en train de stocker, les distributeurs aussi. Les consommateurs ne doivent pas stocker de l’eau et doivent penser aux autres, notamment ceux qui n’ont pas les moyens de faire comme eux ! ».
En réponse à l’animatrice, Lassâad Mzah a précisé que la consommation peut atteindre dix millions de bouteilles d’eau par jour, les jours de chaleur intense.
Et de spécifier en ce qui concerne le manque des petites bouteilles d’eau en été : « La capacité de production demeure la même, alors pour répondre à la demande les conditionneurs d’eau favorisent la production des grands formats que des petits formats ».
I.N
A mon début en Allemagne, j'ai acheté durant de longues années, des caisses et des caisses d'eau «minérale» conditionnée embouteillée en verre consigné, que les Allemands appellent «Tafelwasser», ou (eau de table). J'ai pensé qu'il s'agissait d'une eau minérale pour les repas. Mais hélas pour mon ignorance et pour mon portemonnaie, il ne s'agissait que de l'eau de robinet qu'ils mettent en bouteilles.
C'est pour cela que les marques d'eau embouteillée en Tunisie, poussent ces derniers temps comme des champignons, avec plein de campagnes de dénigrement, de mensonges et d'intrigues contre l'eau potable de la SONEDE, afin qu'on leur achète le m3 d'eau potable, à au moins cinq cents dinars (500,-dinars) au lieu de deux cents millimes (0,2 dinar).
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
Ce qui compte, c'est donc l'état microbiologique et biochimique de l'eau pendant la consommation et non pendant le remplissage des bouteilles !
