Merci.
A quelques jours des élections législatives et du second tour de l’élection présidentielle, prévu le 13 octobre, les coups bas se font de plus en plus virulents. En cette soirée du mercredi 2 octobre 2019, des documents publiés sur les réseaux sociaux, dont l’authenticité reste à prouver, ont fait grand bruit. Nabil Karoui, candidat à la présidentielle, actuellement en détention, et Olfa Terras candidate aux législatives, initiatrice de 3ich Tounsi, auraient fait appel à des agences de lobbying pour consolider leur positionnement sur l’échiquier national et chercher des appuis à l’échelle internationale.
Il n’en fallait pas moins pour que l’information se propage comme une trainée de poudre. D’aucuns se réjouissant que des adversaires soient mis en mauvaise posture, d’autres s’insurgeant contre les basses manœuvres et le timing de l’apparition de tels documents.
Selon cette « fuite », Nabil Karoui aurait signé un contrat avec une boîte de lobbying (Dickens and Madson) afin de pousser vers une politique favorable à la Tunisie et notamment de mener des actions de lobbying auprès des cercles de pouvoir américains, russes, auprès des Nations-Unis et d’autres puissances et organisations dans le but final de favoriser l’accession du candidat à la présidence de la République. D’après le document, des rencontres auraient été prévues avec Donald Trump et Vladimir Poutine et l’agence se serait engagée à obtenir un soutien matériel pour la promotion du candidat.
Pour ce qui est de Olfa Terras, elle aurait engagé une autre firme (America to Africa Consulting) pour booster son image à l’étranger, le but étant de rencontrer, elle aussi, des chefs d’Etat et de gouvernement, des dirigeants, des chefs d’importantes institutions etc. La boîte aurait eu également pour mission de faciliter des rencontres avec des chefs d’entreprise aux USA, en particulier issus de la diaspora tunisienne ou ayant des intérêts en Tunisie.
Se basant sur ces documents, les insultes et les accusations ont fusé de toutes parts. Certains allant même jusqu’à accuser les deux candidats de traîtrise. Sans se poser la question sur l’origine de ces documents, la polémique enfle et les réseaux sociaux se sont rapidement transformés en ring entre ceux qui tapent sur les candidats et ceux qui mettent en doute l’authenticité d’une telle « fuite », en dénonçant les intentions de ceux qui se cachent derrière et l’étrange timing…
Un climat électoral sous haute tension, jetant encore plus l’incertitude sur le devenir d’une jeune démocratie qui s’enlise.
I.L
Commentaires (56)
CommenterUne question à @BN
Merci.
LE SON
Laissez-nous la liberté d'expression. Laissez-nous dire notre propre avis.
Qui connaissait Slim Riahi, avant qu'il ne vienne distribuer ses dollars libyens à gauche et à droite, en tant que «bienfaiteur» par ses fausses promesses aux nécessiteux, puis par sa mainmise sur l'un des plus anciennes équipes du football tunisien, le Club Africain de la capitale Tunis?
Maintenant, il s'est transformé en le génie de la politique et ose même se présenter pour la présidence de la République, suivant la devise : «avec l'argent de l'étranger, tu es en Tunisie un nouveau-né».
Qui connaissait Nabil Karoui, la marionnette de l'Italien Silvio Berlusconi, avant qu'il n'ait distribué des repas gratuits et des meubles usagés, qu'il prenait des uns pour les offrir à d'autres bien médiatisés en son nom et au nom de son défunt fils Khalil, par le biais de sa propre chaîne Nessma TV et sans qu'il ne perde le moindre mot, au sujet de sa préparation pour les élections présidentielles?
L'homme médiatisait même la couleur du jaune d'?uf dans le plat qu'il offrait aux mendiants et de l'autre côté, il jonglait avec les milliards de blanchiment d'argent et d'évasion fiscale. Il vole des milliards aux Tunisiens, tout en investissant quelques milliers de dinars en nourriture, par lesquels il corrompt des pauvres apolitiques et analphabètes ruraux, pour qu'ils l'élisent aux élections présidentielles, dont il a tenues secret à tout le monde. Une fois devenu président de la République, il aura récupéré des milliers de fois ce qu'il a dépensé pour la «makrouna bessalssa».
Qui connaissait la femme rurale de Menzel Bourguiba, Olfa Bent Terras, avant qu'elle ne vienne jouer un mauvais tour aux Tunisiens, par l'argent de son mari le Français Guillaume Rambourg, en distribuant ses fausses promesses médiatiques à gauche et à droite, dans le seul but d'acquérir une place sur la scène politique tunisienne à la vitesse de l'éclair. Non pas par son militantisme, mais par les dollars de son mari?
Une ruse des plus bestiales des ruses. Une ruse d'attrape-nigauds trop utilisée en Europe, surtout contre les Européens d'âge avancé. Je ferais et je ferais et je referais pour toi ceci et cela jusqu'à dans l'Au-delà, à condition que tu me choisisses et que tu m'inscrives dans ton testament.
En Tunisie, un peu de spots télévisés, des pancartes avec les nigauds eux-mêmes, puis surgit l'auteur principal de la ruse Olfa Rambourg bent Terras sur la scène principale, pour se présenter à un poste politique avec le soutien des nigauds comme trouve Nabil Karoui le soutien des mendiants et Slim Riahi le soutien des Clubistes.
« Aïch tounsi » se transforme en une force politique par la ruse et les fausses promesses, et notre vraie militante de la Tunisie, la défunte Maya Jribi, la pauvre de Bou Arada, mourut jeune et pauvre, ayant milité pour le droit des Tunisiens sans la moindre programmation maligne, de profit et d'intérêt personnels.
Maintenant le jeu démocratique nous est plus clair que le soleil d'un juillet tunisien. Les autres ont milité sur place par leur vie pour que les Tunisiens acquièrent leur liberté, puis nous viennent les «Abou Dollar» de l'étranger, s'emparer du beurre et de l'argent du beurre des Tunisiens.
La vigilance est ici expressément requise de tous les Tunisiens, sans perdre votre temps à m'insulter et à virer le sujet vers le mirage de notre Sahara.
Vive la Tunisie démocratique arabe et musulmane de régime parlementaire.
En fin de compte c est facebook qui mene le bal
Nos futurs leaders sont des credules
Serait-il une occasion.?
Bizerte est la ville qui a dégagé le dernier soldat étranger de la Tunisie un certain 15 octobre ?
Est-ce que l'histoire se répète le 13 octobre pour refouler et mettre fin à l'exercice à tous les concurrents qui ont échoué par ces deux Bizertins.
Ce sont des bonnes coïncidences qui pourraient être bonnes pour la Tunisie et pour sa prospérité.
Il s'agit là de Bizerte d'une adéquation.avec "" la fête de jala "" .
Tout est probable surtout les sondages donnent les favoris Nabil Karoui et le coeur de la Tunisie et de même Mme Olfa Terras et son parti 3aich Tounsi.
Enfin, tout est possible !!!!
C'est un coup en faveur des forces qui mènent KS
@ala Ibrahim
nice pas ! HEIN ?!
La preuve par dix
tout le monde en prison sauf Ennahdha
Bhiri a tout préparé depuis 2013 avant de quitter le ministère, au cas ou ce jour arrive..vous voyez bien que Ennahdha ne lacehera rien , et s'il le faut ruiner le pays