
Ghazi Boulila*
Face à la sécheresse qui menace la production agricole tunisienne, la stimulation des nuages permettra de provoquer de la pluie. En effet, aujourd’hui les techniques scientifiques permettent de provoquer la pluie artificiellement. Il suffit d’ensemencer les nuages et provoquer ainsi les pluies. La technique consiste à injecter de particules de sel comme le chlorure de sodium ou du chlorure de calcium. L’injection se fait via des fusées, canons, avions et drones. Le succès de cette technique nécessite une infrastructure logistique assez importante.
Cependant, comme c’est le cas pour toutes les transformations artificielles, la modification du temps et du lieu météorologique comporte des avantages et des risques. L’arbitrage est important.
Quelle est la technique d’ensemencement des nuages ?
Les nuages ne font pas toujours l’objet de pluie. Même si elle tombe, dans plusieurs cas elle ne sera pas bien exploitée par l’agriculteur du fait que l’eau ne tombe pas toujours dans les zones agricoles (mer, montagne, désert etc.). Lorsque les molécules d’eau dans les nuages sont dispersées, leur densité n’est pas suffisante pour retomber sur la terre sous forme de pluie. La transformation des nuages en pluie devra passer par un rassemblement suffisant de ces molécules pour former des gouttelettes de taille et de poids adéquats pour tomber. On espère qu’elles tombent sur les terrains agricoles. Ainsi, l’ensemencement des nuages consiste à faire condenser et rassembler les nuages pour accroître les probabilités de pluie. La technique utilisée consiste à lancer de minuscules particules de chlorure de sodium ou du chlorure de calcium dans le nuage. En général, deux techniques d’injection de ces particules dans les nuages sont utilisées. La première se fait par des générateurs sous forme de canons et fusées au sol. La deuxième se fait par des avions ou drones qui jettent les particules en passant au-dessus des nuages.
Quelles sont les domaines d’applications de l’ensemencement des nuages ?
Les pays développés et en développement ont adopté cette technique dans plusieurs domaines dont on cite :
- Les stations de ski pour augmenter le stock de neige.
- Les centrales hydroélectriques pour augmenter le ruissellement nécessaire aux centrales et produire de l’électricité.
- La transformation du brouillard en pluie dans l’objectif d’améliorer la visibilité au voisinage des zones sensibles (aéroports, autoroutes etc.).
- La transformation de la grêle en pluie surtout pour protéger les récoltes agricoles. Plusieurs opérations ont été effectuées en Alberta par les agriculteurs privés. Les sociétés d’assurances ont financé ces opérations.
- Eteindre des feux de forêt (Chine, Russie et Thaïlande)
Quelle est l’expérience des pays dans l’ensemencement des nuages ?
La technique de l’ensemencement des nuages est ancienne et assez répandue. Elle est apparue pour la première fois en 1946 dans la région de New York. Le but déclaré a été d'augmenter les pluies. Par la suite, cette technique a été répandue dans plusieurs pays comme l’Australie, l’Italie (Sicile, Sardaigne), le Brésil ; la Chine, la Russie, les Emirats Arabes Unis, la France, le Maroc, le Canada, le Maroc en 1942, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, le Mexique, l'Indonésie, la Thaïlande, le Burkina Faso en 1997 et autres.
La Chine
L’ensemencement des nuages a été officiellement mis en œuvre en 2002. Plusieurs spécialistes considèrent la Chine comme le leader mondial dans cette technique. Elle utilise principalement des fusées d’iodures tirées depuis des avions ou des canons au sol.
Le 18 août 2022, la province du Hubei localisée dans le centre de la Chine, a pratiqué cette technique. Des projectiles sont lancés dans les nuages existants pour aider à former des cristaux de glace qui conduisent à produire plus de précipitations. Un grand projet le « Sky River » sur le plateau tibétain vient de voir le jour. Des dizaines de milliers de chambres de combustion sont installées. L’objectif du projet est de canaliser de 5 à 10 milliards de mètres cubes de pluie supplémentaire par an dans les régions du Nord.
Les Emirats arabes unis
Les projets de pluie artificielle ont été lancés en 2010 avec un premier projet localisé à Abu Dhabi. L’objectif est de lutter contre la chaleur. La technique consiste à installer de larges parasoles métalliques qui chargent l’air électriquement. Ce projet est financé par le gouvernement. Par la suite, la ville de Dubaï a commencé à tester l’ensemencement des nuages en 2017 par l’intermédiaire des avions et ensuite par des drones à partir de 2021.
Récemment, ce pays a mis au point, en collaboration avec l'université britannique de Reading, une nouvelle technique. Elle consiste à utiliser des drones qui libèrent des décharges électriques. Ces dernières chargent des gouttes d'eau dans les nuages et provoquent des pluies. Cette nouvelle technique est moins polluante et moins couteuse. Plusieurs rapports ont montré que les multiples opérations d’ensemencement des nuages ont créé effectivement des quantités de pluies largement supérieures à celles enregistrées dans les années antérieures. Il y a eu même des inondations
Les Etats-Unis
Les études publiées par l’American Meteorological Society ont montré qu’il y a eu des succès importants. L’ensemencement des nuages dans les montagnes du Nevada a augmenté le manteau neigeux de plus de 10 % chaque année. L’Etat de l’Idaho a recours à cette technique pour provoquer la chute de flocons de neige afin de pallier la sécheresse à répétition et de favoriser la production d’énergie hydraulique. L’ensemencent des nuages l’hiver provoque des chutes de flocons de neige et quand arrive le printemps, la fonte du manteau blanc permet d’éponger les terres arides et de produire de l’énergie hydraulique.
Le Maroc
L'ensemencement a débuté depuis 1984 dans les zones de montagnes jugées les plus favorables (programme Al-Ghait). Il s’agit d’un programme en collaboration avec des chercheurs américains et l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). A partir de 2005, il se généralise au niveau de tout le territoire.
Plusieurs générateurs au sol sont installés dans plusieurs régions dont l'Atlas, El Hajeb, Beni Mellal et Azilal. La technique consiste à chauffer une solution qui dégage une nuée de particules d'iodure d'argent. Le vent les amène aux nuages et de cette manière se fait l'ensemencement.
Le Maroc utilise aussi deux avions qui injectent directement dans les nuages des cartouches d'iodure d'argent ou de sels hygroscopiques. Les rapports montrent que seule cette technique a permis d'augmenter les pluies annuelles de plus de 10% en moyenne.
Le Maroc a transféré son savoir-faire dans ce domaine à des pays ouest-africains dès les années 1990. Plusieurs programmes ont été mis en œuvre au Burkina Faso (SAAGA en 1997) et au Sénégal (Bawaan)
L'Arabie Saoudite
Récemment, un programme d'ensemencement des nuages visant à modifier la quantité de pluie a été mis en application. L’expérience a commencé sur le plateau rocheux du Najd dans la région centrale du Royaume. L’ensemencement a provoqué la formation de cristaux de glace dans les nuages, stimulant les précipitations sur les zones ciblées. Par la suite, d’autres régions ont connu la même expérience. Aujourd’hui, les régions Riyad, Asir, Baha et Taïf pratiquent cette technique. Le programme vise l’accroissement du débit des pluies de près de 20 %.
La Thaïlande
La Thaïlande est allée plus loin dans la provocation des pluies. Elle utilise une technique de culture des nuages pour faire pleuvoir. Cette technique a commencé depuis les années 60 et a fait l’objet d’améliorations à travers les années. Elle a même breveté cette invention en 2005 auprès de l'Office Européen des Brevets. L’invention consiste à faire la pluie à partir du beau temps c’est-à-dire cette technique permet de créer la pluie sans aucun nuage au départ.
Elle est composée de quatre étapes :
- L’activation qui consiste à déclencher la naissance d'un nuage ;
- le gonflement pour accroitre le volume du nuage ;
- le chargement pour déclencher l'averse ;
- l’affermissement pour maintenir l'averse.
Les régions de Chiang Mai, Nakhon Sawan, Rayong, Hua Hin, et Chumphon ont été dotées de centres de production de pluie afin de limiter la sécheresse
La France
Plusieurs départements français disposent de générateurs déployés pour réduire la taille des grêlons qui frappent les exploitations agricoles.
Le Mexique
Récemment, un programme a été lancé sur les Etats de Tamaulipas et de Baja California, au nord-est et au nord-ouest. Le Mexique fait des expériences depuis plusieurs décennies. Plusieurs incendies ont été éteints grâce à cette technique.
Conclusion
Depuis les années 2000, les programmes d’ensemencement des nuages se multiplient dans le monde. Environ cinquante pays utilisent cette technologie. Plusieurs études ont montré son efficacité. Elle augmente la quantité de pluie de plus de 15 %. Elle a évolué pour tenir compte des préoccupations liées à la protection de l’environnement. Les scientifiques ont mis à l’essai des solutions de rechange à l’iodure d’argent non toxiques.
A l’instar des autres pays, la Tunisie pourrait exploiter l’ensemencement des nuages dans les régions agricoles. A titre d’exemple, on peut commencer par les régions suivantes :
Le Nord-ouest : l’augmentation des quantités de pluies permettra le ruissellement de l’eau vers les barrages, ce qui limite le manque de l’eau potable. Il est possible de provoquer la chute de flocons de neige dans les montagnes et de favoriser la production d’énergie hydraulique. L’ensemencent l’hiver provoque des chutes de flocons de neige et quand arrive le printemps, sa fonte permet d’irriguer les terres et le ruissellement permet de produire de l’énergie hydraulique.
La région de Kasserine : la réduction de la taille des grêlons qui frappent les exploitations agricoles permettra d’augmenter le rendement (pommes, poires et autres)
La Sahel, le cap bon et Sfax : la hausse des quantités de pluies améliorerait le rendement des récoltes agricoles.
*Professeur d'économie à l'Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales de Tunis (ESSEC)


'? bon entendeur.
- En Allemagne, on motive et responsabilise par la loi les piscines publiques et privées à faire le recyclage de l'eau de la douche "on the fly" par ozonateur ou autre méthode et de la remettre en recirculation afin d'être réutilisé en loop (boucle)...
- En Allemagne, on motive et responsabilise par la loi les ménages à utiliser l'énergie Géothermique qui est renouvelable (l'énergie issue de la chaleur du sous-sol de la Terre)
- etc., etc. etc.
-->
De même, il est temps d'encourager et de responsabiliser les Tunisiens par la loi à récupérer l'eau de pluie dans des tonneaux, dans des bidons, ou construire un petit bassin en briques rouges directement en-dessous du tuyau de descente de l'eau du toit vers le sol....
Bonne journée
'?a uuurge !
Les techniques sont bien documentées sur des centaines de sites.
--> de telle sorte que les moyennes et les écarts à la moyenne sont peu significatifs. Que faire pour remédier à cette situation afin de profiter des maximas irréguliers durant les longues périodes des Minimas (des sécheresses).
Les périodes de sécheresse et des inondations sont étroitement liées, en effet afin de résoudre le problème des périodes de sécheresse, il faudrait ne pas perdre une seule goutte d'eau durant les périodes à forte pluviométrie. --> Pour cela:
- Il faudrait éviter l'évacuation rapide des eaux de pluie vers les réseaux d'égouts d'eaux usées ou vers la mer, comme c'est toujours le cas en Tunisie,
- Il faudrait donner aux eaux de pluie le temps afin de s'infiltrer dans la nappe phréatique --> et pour cela il nous faudrait un système de ruisseaux et des lieux d'accumulation.
Se contenter d'évacuer de l'eau de pluie vers des réseaux d'égouts d'eaux usées ou vers la mer est une occasion manquée afin de la réutiliser durant les périodes de sécheresse.
- je vous propose de bien regarder les photos sur le lien web suivant (d'après un article de Business News de 2019):
www.businessnews.com.tn/la-circulation-automobile-
entravee-par-les-pluies,534,92272,3
--> il faudrait étudier même par simple observation intelligente les lieux d'accumulation et les axes d'écoulement des pluies torrentielles afin de construire un ruisseau artificiel d'une assez grande largeur et profondeur et qui serpenterait à travers nos villes et nos villages --> ce ruisseau à grande dimensions serait notre ruisseau principal, le lieu de déversement de centaines de milliers de petits ruisseaux d'eau pluviale. Ce qui est très important est de créer des lieux d'accumulation d'eau pluviale le long du ruisseau principal.
Les ruisseaux artificiels devraient être multifonctionnels puisqu'ils sont souvent à sec, mais vitaux en cas de pluies torrentielles. --> Les ruisseaux artificiels sont une solution banale, efficace, ne coûtent presque rien et donnent du charme à nos ville / village...
- C'est grâce à un système de ruisseaux et de lieux d'accumulation des eaux pluviales que la ville de Munich ne connaît pas le collapse à la suite des pluies torrentielles tout en donnant le temps aux eaux de pluie de s'infiltrer dans la nappe phréatique
J'avoue que j'ai une grande fascination pour la façon de maîtrise des eaux pluviales en Allemagne par un système de grands et petits ruisseaux avec de grand lacs artificiels comme lieu d'accumulation afin d'accorder à l'eau pluviale le temps de s'infiltrer dans le sol. Mais j'ai aussi une grande fascination pour le système d'arrosage de la totalité des oasis de Tozeur par de petits ruisseaux se basant sur le principe que l'eau prend toujours le chemin le plus facile, et ceci même quand il s'agit d'une différence d'altitude minimale (l'utilisation de l'énergie potentielle pour des différences d'altitude trop négligeable --> c'est le génie du Tunisien quand il le veut et ceci sans utilisation de satellites ou de matériels sophistiqués) .
Il faut étudier en Tunisie d'une façon intelligente les lieux d'accumulation et les axes d'écoulement des pluies torrentielles afin de créer un système de ruisseaux artificiels qui nous éviterait le pire dans le futur et nous garantirait des réserves d'eau dans des lieux d'accumulation artificiels. En effet, L'intelligence qui a cartographié et créé le système de ruisseaux d'arrosage des oasis de Tozeur serait aussi capable de créer un système de ruisseaux artificiels afin de protéger notre Tunisie de certaines catastrophes naturelles et canaliser ainsi les eaux de pluies vers des lieux d'accumulation artificielle et de lui laisser ainsi le temps de s'infiltrer dans le sol afin de la réutiliser durant les périodes de longue sécheresse.
Je donne l'exemple du Japon: Le pays où on trouve le plus d'inondations et de débordements est entre autres le Japon, il suffit de penser aux puissants typhons meurtriers souvent accompagnés de pluies diluviennes/torrentielles. Les Japonais ont compris qu'ils ne peuvent pas imposer leur volonté et leur désir à la nature. Ils ont compris en particulier qu'il faut absolument laisser libre les surfaces soumises aux débordements et aux inondations, souvent des plaines relativement basses. Les Japonais ont compris qu'ils détiennent la responsabilité de leur destin. En effet, c'est absurde de construire un village/ville/Agglomération dans une plaine relativement basse où l'eau s'accumule après des inondations souvent régulière.
Je donne l'exemple de la chine: oui la Chine a fait l'évacuation quasi complète de plusieurs villes et villages qui se trouvaient dans des lieux d'accumulation et sur les axes d'écoulement d'eau pluviale et ceci afin de construire le barrage des Trois-Gorges. --> En Tunisie on n'a pas d'autres choix: Il faut démolir toutes les constructions/habitations se trouvant sur les axes d'écoulement des pluies torrentielles et il faut faire aussi l'évacuation quasi complète des lieux qui se trouvent dans des espaces d'accumulation d'eau pluviale.
Les asiatiques préfèrent cultiver du riz dans les zones d'accumulation d'eau que de construire des villes et de se lamenter après de l'agressivité/injustice de la nature comme le font certains Tunisiens!
Je donne l'exemple de la Bavière qui fait utilisation des évidences suivantes
1) la meilleure lutte contre les pluies torrentielles est de leur laisser les axes d'écoulement et leurs lieux d'accumulation libre (sans aucun obstacle).
2) la réduction des risques commence par la non-exposition des enjeux socio-économiques aux pluies torrentielles (grâce à l'historique des axes d'écoulement et d'accumulation).
3) les eaux souterraines potables sont des réserves pour les périodes de longue sécheresse.
Fazit: nous n'avons pas vraiment un problème d'un manque de pluviométrie en Tunisie, il faudrait seulement savoir utiliser les maximas de pluviométrie (pluies torrentielles de quelques jours) durant les minimas (périodes de sécheresse). Il faudrait aussi encourager les Tunisiens sans exception à récupérer l'eau de pluie dans des tonneaux, dans des bidons, ou construire un petit bassin en briques rouges directement en-dessous du tuyau de descente de l'eau du toit vers le sol....
Bonne journée
J'avoue je savais pour certains pays mais je ne savais pas pour Maroc.
Apparemment au Maroc ça existait depuis 1984 (Hassen 2)
Terrestre et aérien
Bravo le Maroc, ils sont en avance presque d'un demin siècle par rapport à nous.
Je suis de la 29è promo IDN et je vous remercie pour cet excellent article seulement je voudrais vous poser quelques questions :
-que faire en cas d'absence de nuages ce qui est le cas de la Tunisie (climat med )qui est différent de la Thaïlande (climat tropical) ?
-je n'ai pas fait de calculs mais je pense que ça coûterait moins cher d'installer des stations de desalinisation sur le littoral.
L'apport d'eau sera plus constant et durable que l'ensemencement des nuages à moins que la Med ne s'a
Si entre-temps la Med ne s'asseche pas.
A bon entendeur,
bon dimanche
Si entre-temps la Med ne s'asseche pas
Ces techniques ne sont pas chères, plusieurs états américains utilisent ces techniques et les budgets sont relativement modestes: 1 million pour le Utah, et 1,5 le Wyoming, ces états passent par des période de sécheresse de plus en plus fréquentes et longues 2006'2010, 2011'2017, et 2020'2022.
Le cloud seeding (les termes en français sont très lourds) est beaucoup moins cher que la dessalinisation. Les recherches ont démontré que c'est efficace et augmente les précipitations de 5 a 30% (voir A Transformational Approach to Winter Orographic Weather Modification Research: The SNOWIE Project ).
L'un des obstacles en Tunisie est l'interdiction des drones.
néanmoins vous avez signalé que cette technique a ses risques sans pourtant les préciser
L'encensement des nuages est une technologie accessible et a bon marche (voir la publication sur le journal scientifique sciendirect:
- Modern and prospective technologies for weather modification activities: A first demonstration of integrating autonomous uncrewed aircraft systems
Ce groupe de chercheurs a l'universite de Colorado partagent beaucoup d'informations utiles et leur expérience ne sont pas difficiles a reproduire (BN ne permet plus le partage de liens mais la publication ci-dessus est un bon point de départ).
On reviens toujours aux drones et l'intelligence artificielle. Plusieurs chercheurs utilisent chatGPT et les LLM pour toutes les applications et ça serait un cas intéressant de l'adapter a ce cas.
Le Professeur Ghazi Boulila pourrait organiser un groupe de travail pour re-créer cette expérience et l'améliorer.