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La cour des comptes relève des défaillances dans la gestion administrative et financière de l'ISIE
11/05/2017 | 12:03
1 min
La cour des comptes relève des défaillances dans la gestion administrative et financière de l'ISIE

La cour des comptes a pointé du doigt dans sa conférence de presse aujourd’hui 11 mai 2017 plusieurs défaillances dans la gestion administrative et financière de l’ISIE (Instance supérieure indépendante pour les élections). Cette conférence a pour objet de présenter le rapport de la cour des comptes sur les résultats de contrôle de la gestion financière de l’Instance supérieure indépendante pour les élections en Tunisie.

 

Dans ce rapport, la cour des comptes présente les défaillances constatées sur quatre axes principaux à savoir : les manquements dans la gestion des ressources humaines, les dépenses non justifiées, le non-respect de l’instance des biens publics et les mécanismes de protection et maintenance des biens.

 

Cliquer ici pour consulter le rapport

 

S.T.

11/05/2017 | 12:03
1 min
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Commentaires (8)

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§
| 11-05-2017 17:16
Gérer de l'argent public en appliquant strictement les lois et règles établies relève du parcours du combattant.

Il n'y a que les directeurs généraux et PDG issus de l'Administration qui ont gravi tous les échelons (de chefs de services, sous-directeurs, directeurs, directeurs généraux jusqu'aux directeurs généraux "grades exceptionnels") qui peuvent remplir ces fonctions tout en gardant leurs mains sur leurs coeurs parce qu'ils savent à quoi il s'attendent!

Ne dit-on pas qu'être nommé à un poste fonctionnel de haut rang relève de la responsabilisation et non du bénéfice d'un titre honorifique?

Mr. Le Professeur Universitaire dont on parle vient de découvrir la lourdeur de cette responsabilité, bleu comme il est, au premier obstacle a déserté les lieux...

Et les grandes gueules des plateaux de TV et Radios continuent entre temps à donner des leçons à ce sujet qui nous font marrer nous autres grands militants qui sommes passé à la retraite.

Nabil
| 11-05-2017 15:22
Et comme par hasard le rapport tombe pile poil après la démission de Sarssar et l'allocution historique de BCE .....

Istifaka
| 11-05-2017 15:18
Voici un cas d'école qui illustre cette tendance depuis 2011 à privilégier le volet politique sur celui de la gouvernance des institutions. On nomme, on recrute, on élit mais on ne se préoccupe nullement des conditions de l'exercice des fonctions ni de la coordination entre les institutions. Voilà des personnes qui ont été placées à des postes de haute responsabilité (beaucoup animées de bonne volonté de servir le pays comme c'est le cas de M. Sarsar)sans qu'ils aient nécessairement l'expérience administrative des procédures ni d'être secondés par une équipe qui l'a. En plus ils doivent travailler sous la pression des délais liés aux résultats de leur mission tout en subissant les lenteurs administratives qui retardent la mise à leur disposition des moyens humains et matériels nécessaires à leur travail. Le rapport de la cour des comptes et la réponse de l'ISIE sont très instructifs à cet égard. Voici un cas qui devrait figurer aux programmes de l'ENA et de Sciences Po.

Abou Walid
| 11-05-2017 15:05
Les défaillances énumérées dans la gestion de l'ISIE nous évoquent celles des gestions antérieures au 14 janvier 2011 ?! Visiblement, la ''Révolution'' ne nous aura permis d'enclencher qu'une démocratie balbutiante, qui plus est !

bhngdf
| 11-05-2017 13:23
La corruption et la mauvaise gestion sont devenues la règle générale. On voit des grands chantiers d'infrastructures surtout des ministères de l'équipement et de l'agriculture dans les gouvernorats de Tunis, Nabeul, Sousse et Monastir alors que les autres gouvernorats non appréciés par les entreprises de travaux continuent à bénéficier de petits projets. Il y a un grand déséquilibre dans l'affectation des budgets pour des projets d'infrastructures. Les bureaux d'études continuent à faire des nouvelles études bidon et à refaire des anciennes études non périmées avec la complicité de l'administration. Il est bien connu que la mauvaise gestion est très importante dans les institutions para-publiques et les entreprises publiques à gestion autonome. on vient d'en créer plusieurs institutions de ce genre depuis 2011 (les instances soi-disant démocratiques).La corruption va augmenter avec l'affectation de l'argent public aux nouvelles municipalités que nous allons créer après décembre 2017.Nous sommes un petit pays. Nous n'avons pas besoin de répartir le budget sur des centaines de municipalité. Je vous propose de vous référer à une étude faite dans les années 1980 concernant la décentralisation économique et financière. Cette étude a prévu la décentralisation de la gestion de l'argent public au niveau de cinq régions en Tunisie. Chaque région est constituée par un certain nombre de gouvernorats.Ce sera des mini-ministères dans la capitale de chaque région. Cela permet de décongestionner Tunis.Ces politiciens qui sont en train de parler tous les jours de ces élections municipales qui vont résoudre les problèmes du citoyen sont la plupart des novices qui ne connaissent pas le terrain. Parmi eux on trouve rarement des vrais hommes de terrain comme les techniciens et les ingénieurs

Imen Lakhdhar
| 11-05-2017 13:12
Voilà donc les secret des larmes "prématurées" de C. Sarsar. quant à la émission, c'était simplement une façon de faire diversion au rapport.

kameleon78
| 11-05-2017 13:01
On comprend maintenant les raisons qui ont amené Sarsar a démissionner. "Il y a anguille sous roche" comme dit le proverbe.

The Mirror
| 11-05-2017 12:39
Enfin, je découvre que dans notre pays, il y a encore des institutions qui restent debout, la Cours des Comptes en l'occurrence.
Dans les pays occidentaux, la cours des comptes fait trembler les chefs d'Etats même.
Bon courage à notre Cours des Comptes, et chercher Messieurs de la Cours des Comptes, du pognon volé, il y en a partout, il suffit de chercher.